Croyez vous à la contagion de la grogne des bretons ?

[phoenix72]

Les bretons c'est comme les corses ou les écossais ,ils pensent être seuls sur terre ,les élus ,la crème de la nation qui ne pourrait pas survivre sans eux.
Là je deviens amère mais marre de payer sans arrêt pour leurs casses,on croirait des gamins qui saccagent tout pour obtenir un bonbon.

[mordred]

Je suis breton et je ne suis pas seul sur Terre. Le breton est peut-être celui, qui, en France, épouse le plus des étrangères. C'est le côté marin.
Nous sommes fiers d'être bretons et fiers de rencontrer d'autres peuples.
Vous croyez que les acquis dont vous profitez aujourd'hui sont issus d'évènements calmes ? Relisez votre Histoire !

[Nico37]

L'anarchie gagne la France. Mais Valls a promis de fermes sanctions. Soyons donc rassurés.

L'anomie : Tu y vas un peu fort : au contraire, l'Ordre règne :!:
Quant à la contagion de la grogne des Bretons...

[phoenix72]

Je suis breton et je ne suis pas seul sur Terre. Le breton est peut-être celui, qui, en France, épouse le plus des étrangères. C'est le côté marin.
Nous sommes fiers d'être bretons et fiers de rencontrer d'autres peuples.
Vous croyez que les acquis dont vous profitez aujourd'hui sont issus d'évènements calmes ? Relisez votre Histoire !

Donc j'ai raison ,vu la dernière phrase!
L'histoire démontre que les acquis dont nous profitons aujourd'hui sont issus d'évènements venant des français et non d'une région.

Pour ma part je suis française avant tout ,là ou je suis née à peu d'importance comme beaucoup d'individus j'ai changé de région plusieurs fois .

[johanono]

Voici un petit aperçu historique des jacqueries bretonnes :

La Bretagne, terre de révolte contre l'État

L'incendie du centre des impôts de Morlaix rappelle que l'attaque des symboles de l'autorité de l'Etat est une tradition dans une Bretagne régionaliste et paysanne, terreau propice à la «jacquerie».

Des producteurs en colère ont mis le feu dans la nuit de vendredi à samedi au centre d'impôts de Morlaix dans le Finistère après avoir incendié au préalable un bâtiment de la Mutualité Sociale Agricole. Ils souhaitaient ainsi manifester leur colère contre «les contraintes administratives et fiscales», mais aussi les difficultés induites par l'embargo russe et l'effondrement des cours.

Un geste qui, pour être violent, n'est pas exceptionnel en Bretagne, où est enracinée une longue tradition de fronde contre l'Etat. Les deux principaux motifs de la révolte: la fiscalité et la crise d'une agriculture productiviste qui peine à écouler sa surproduction. Des braises qui ne demandent qu'à s'enflammer, soufflées par un nationalisme breton combatif depuis les années 1960. De la destruction de radars à l'attaque de la préfecture, la fronde contre l'Etat passe par la destruction de ses symboles.

suite

Aux préoccupations économiques se mêle également un sentiment régionaliste et anti-étatique, ce qui explique la violence de certaines manifestations.

Mais tous ces gens qui vitupèrent contre l'Etat tout en quémandant aides et subventions commencent à me gonfler sérieusement. :evil:

Je vais finir par penser la même chose de la Bretagne et de la Corse : s'ils veulent vraiment leur indépendance, qu'ils la prennent, et qu'ils en assument les conséquences après, et on verra s'ils sont vraiment heureux indépendants. A mon avis, une telle indépendance a très peu de chances de voir le jour : en cas de référendum sur l'indépendance, les Bretons s'apercevront qu'ils ont peut-être plus à perdre qu'à gagner, alors ils voteront non, comme les Ecossais.

Quand je vois de tels déchaînements de violence, ça me fait honte d'être breton. :evil:

[albert]

Sans vouloir le moins du monde excuser la violence, je la comprends dans une certaine mesure. D’une part, les agriculteurs bretons sont dans une situation très difficile. Et d'autre part, avant cette violence personne ne parlait de leurs manifestations. Nous vivons dans un monde médiatique où il faut des actions spectaculaires pour attirer l’attention des pouvoirs publics. C’est regrettable mais c’est ainsi.

[johanono]

Et de qui désirent-ils attirer l'attention en agissant de la sorte ? L'idéal serait d'attirer l'attention de l'opinion publique. Or il n'est pas certain qu'ils se rendent populaires ailleurs qu'en Bretagne en agissant ainsi.

Leur système d'agriculture intensive est une aberration économique, sanitaire et environnementale. Ca fait 50 ans qu'ils vivent grâce aux subventions françaises et européennes. Ca fait 50 ans qu'ils détruisent la Bretagne, en polluant rivières et plages. Ca fait 50 ans qu'ils produisent de la m.... qu'ils ne veulent même pas donner à manger à leurs enfants.

Ils veulent aussi continuer à percevoir des subventions pour exporter leurs produits de m...., mais ils refusent la concurrence étrangère... Et pendant ce temps, la France doit importer des produits bios...

Et quand les affaires ne sont pas bonnes, ils manifestent, ils cassent le bien public, ils viennent quémander des subventions supplémentaires à cet Etat qu'ils critiquent tant.

Et ce système économique, ils continuent pourtant à le défendre, aidés en cela par la FNSEA et les partis de droite qui leur sont inféodés.

RAS LE BOL !

S'ils ne veulent pas changer, s'ils s'arc-boutent sur un système économique qui n'a aucun sens, alors tant pis pour eux, qu'ils crèvent la bouche ouverte. icon_evil

[Nico37]

Bolchevik icon_mrgreen

[Ramdams]

Les Bretons ont ce complexe de supériorité qu'on leur connaît bien. Leur région est la plus belle et elle est le grenier de la France (dixit mordred). Elle est la seule à ne pas succomber aux tentations du populisme grâce à l'intelligence de leur peuple et à embrasser, au contraire, des idéaux de vivre-ensemble, de tolérance et d'ouverture d'esprit.

Pas touche aux clés de la réussite de cette région miraculée de France.

[albert]

Et de qui désirent-ils attirer l'attention en agissant de la sorte ? L'idéal serait d'attirer l'attention de l'opinion publique. Or il n'est pas certain qu'ils se rendent populaires ailleurs qu'en Bretagne en agissant ainsi.

Cela leur a pourtant réussi contre l'écotaxe.

Leur système d'agriculture intensive est une aberration économique, sanitaire et environnementale.

C'est la PAC qui a créé ce système d'agriculture intensive.

[phoenix72]

Sans vouloir le moins du monde excuser la violence, je la comprends dans une certaine mesure. D’une part, les agriculteurs bretons sont dans une situation très difficile. Et d'autre part, avant cette violence personne ne parlait de leurs manifestations. Nous vivons dans un monde médiatique où il faut des actions spectaculaires pour attirer l’attention des pouvoirs publics. C’est regrettable mais c’est ainsi.

Je ne suis pas d'accord sur la manière sur le fond ok ,à ce jour justement avec le pouvoir médiatique ,les associations et internet il y a d'autres moyens que la violence pour faire passer ses idées et revendications ,nous ne sommes plus au temps des fourches et des pelles de nos aïeux.

[Lucas]

Il n'y a pas que les bretons qui connaissent la crise, d'autres secteurs sont crises, certaines parties de la population aussi, mais ils ne deviennent pas des délinquants en puissance, en cassant tout.

Je ne leur trouve aucune excuse.

[freeze]

+1

[albert]

Traiter des manifestants de délinquants n'a jamais permis de résoudre les problèmes qu'ils posent. Surtout, j'ai plutôt l'impression que les vrais délinquants sont dans les hautes sphères...

[politicien]

Bonjour,

Le président du premier groupement français de producteurs de légumes revient sur les raisons qui ont poussé des exploitants à mettre le feu au centre des impôts de Morlaix vendredi.

Une grande façade entièrement noircie et menaçant de s’effondrer, quelques artichauts traînant encore sur la voie publique, des habitants incrédules : la consternation était encore palpable à Morlaix samedi après le saccage du bâtiment de la Mutualité sociale agricole et l’incendie du centre des finances publiques de la ville, perpétrés par des producteurs de légumes en colère.

«A quoi ça sert de tout casser ? Ils feraient mieux de proposer des solutions», s’indignait samedi un commerçant. Plus compréhensif, un producteur d’échalotes évoquait la détresse dans les campagnes avec son lot de suicides d’exploitants.

Jean-François Jacob, président de la Société d’intérêt collectif agricole (Sica) de Saint-Pol-de-Léon, le premier groupement français de producteurs de légumes, revient sur les raisons de la crise.

Comment expliquez-vous la flambée de violence à laquelle on vient d’assister ?
On sentait depuis un moment monter l’exaspération et la colère des producteurs. On a tiré plusieurs fois la sonnette d’alarme mais rien n’y a fait. Il y a à la fois des causes conjoncturelles et une grande inquiétude face à l’avenir. Les producteurs sont sous pression, leurs trésoreries ne peuvent plus faire face aux périodes difficiles et ils doivent affronter des contraintes administratives et fiscales toujours plus fortes qui les empêchent de travailler.

Pouvez-vous revenir sur ces causes conjoncturelles ?
Il y a eu d’abord un hiver doux qui a permis à nos concurrents directs, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas de produire à un moment où la consommation est plutôt basse. Les prix se sont effondrés et ont entraîné des stocks d’invendus. A cela s’est ajouté l’embargo russe à la suite du différend avec l’Ukraine. Pour notre seul groupement (1 500 producteurs NDLR) , les légumiers ont perdu sur une année 25% de leur chiffre d’affaires.

(...)

Quelles solutions préconisez-vous ?
Il faut d’abord régler les problèmes à court terme en allégeant la pression sur les trésoreries. C’est tout à fait possible avec des mécanismes que l’on connaît déjà. Ensuite, il faut revoir la fiscalité sur le secteur des fruits et légumes, qui est soumis aux aléas météorologiques, pour que les bonnes et les mauvaises années s’équilibrent. En Allemagne, la fiscalité est beaucoup mieux adaptée, c’est sans doute une des raisons, avec la main-d’œuvre à bas coût, pour lesquelles leur production a été multipliée par cinq en sept ans et qu’ils sont devenus les leaders européens.

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