Cette semaine pour cette nouvelle question, je voulais vous interroger sur l'industrie Française, cela tombe bien car on parle beaucoup d'Alstom ces derniers jours.
Voici un extrait d'article de février dernier :
Malgré 800.000 emplois industriels perdus depuis une dizaine d'années, la population croit encore en l'avenir du "Made in France" selon un sondage CSA.
Plans sociaux, fermetures d'usines, grèves... les mauvaises nouvelles s'enchaînent et les tensions s'accroissent dans le domaine industriel français. Pendant la campagne des élections présidentielles, les différents candidats ne pouvaient donc pas ignorer la thématique de la ré-industrialisation. C'était alors un impératif, une priorité, une nécessité.
Le président élu, François Hollande, a même créé un ministère spécialement dédié à cette mission : celui du Redressement productif, avec Arnaud Montebourg à sa tête. Et visiblement, malgré les mauvaises nouvelles qui s'enchaînent, les sondés affichent un optimisme inattendu : 78% d'entre eux considèrent que "la baisse de la production industrielle" est "un phénomène que l'on peut inverser"
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L'intégralité de cet article à lire sur La Tribune.fr
Le cas Alstom, comme d’autres, rend compte de l’état de crise de l’industrie française. La caractéristique et une des spécificités de l’économie française et de son industrie en particulier par rapport aux autres pays européens étaient le nombre remarquable de très grandes entreprises mondialisées. La popularité de la France tenait à sa notable représentation dans les classements mondiaux
D’un côté, la France avait de très belles entreprises (dites du CAC 40) qui prospéraient et elles étaient sa spécificité, et de l’autre, des PME en mal de croissance qui ne parvenaient pas à croître et à se développer. La France avait une caractéristique d’économie duale.
Le drame qui se joue aujourd’hui est la chute de nos grandes entreprises, la chute de nos champions du CAC 40. Ils tombent l’un après l’autre.
Nous avons de légitimes raisons de nous inquiéter. Nos PME ne parviennent pas à se développer et dans un même temps, nos grandes entreprises passent sous contrôle étranger ou sont démembrées. La part de l’industrie française devient dérisoire. Nous détenons le triste record de décroissance industrielle, en terme de valeur ajoutée et pour les parts de marché à l’exportation.
Ce n’était pourtant pas une attaque-surprise, 15 années de décroissance. L’érosion est lente, mais régulière : la part de la valeur ajoutée de l’industrie ne représente plus que 12 %, celle des effectifs n’est même pas de 10 %.
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L'intégralité de cet article à lire sur Les Echos.fr
La question de la semaine : L'industrie Française est-elle morte ? Et selon vous comment peut-on la relancer ?