Cette semaine, une question d'actualité lié au conflit Ukrainien, voici un extrait d'article :
Critiqué en France, le chef de l’État, qui a lié la livraison à la Russie des deux navires de guerre Mistral, pour un montant évalué à 1,2 milliard d'euros, à un cessez-le-feu en Ukraine, affirme qu'il ne veut pas se décider sous la pression. Officiellement, le dossier n'a pas été évoqué avec Vladimir Poutine lors du sommet du G20 ce week-end.
Le président français, François Hollande, a assuré dimanche qu'il voulait se décider hors de "toute pression" sur la livraison à la Russie des navires de guerre Mistral, suspendue au règlement de la crise en Ukraine, alors que Nicolas Sarkozy mais aussi Pierre Laurent l'ont jugé impérative.
Le président, qui n'a, officiellement, évoqué à aucun moment samedi cette question brûlante lors d'une rencontre bilatérale avec son homologue russe, Vladimir Poutine, en marge du G20 de Brisbane, a dit qu'il prendrait sa décision "en dehors de toute pression, d'où qu'elle vienne et en fonction de deux critères, les intérêts de la France et l'appréciation qu('il a) de la situation".
"Il n'est pas question aujourd'hui de compensations"
Le chef de l'Etat a aussi écarté tout pression "du temps", assurant que la France était "pour l'instant dans les règles" fixées par le contrat et qu'il ne se posait "donc pas la question aujourd'hui de compensations" à verser à Moscou si ces navires de guerre polyvalents n'étaient finalement pas livrés.
Une source russe "haut placée", citée par l'agence russe Ria Novosti, avait déclaré vendredi que la France avait jusqu'à fin novembre pour livrer un premier navire de guerre Mistral à la Russie, sauf à s'exposer à de "sérieuses" demandes de compensation.
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Les deux Mistral, dont la vente à la Russie, évaluée à 1,2 milliard d'euros, a été conclue en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, sont au centre d'un imbroglio diplomatico-militaire depuis que François Hollande a décidé début septembre de lier leur livraison à un règlement politique de la crise en Ukraine.
François Hollande a répété à plusieurs reprises que le cessez-le-feu devait être "entièrement respecté" en Ukraine avant que Paris ne procède à la livraison du premier navire polyvalent, le Vladivostok, initialement prévue en octobre, avant que la situation ne se tende de nouveau dans l'est séparatiste.
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La question de la semaine :
Faut-il livrer les mistral à la Russie ? [/b]