Pour cette nouvelle question de la semaine, je souhaitais revenir sur la pollution à Paris qui dure depuis quelques jours, avant de vous poser la question, voici quelques extraits d'articles
Baisse de la vitesse maximale autorisée, circulation restreinte des poids lourds dans les centres-villes, gratuité du stationnement résidentiel, des transports publics et des services Vélib’ et Autolib’ : face à l’épisode aigu et durable de pollution que connaît une large partie de la France depuis huit jours, les pouvoirs publics ont fini par prendre des mesures d’urgence. Mais au-delà des actions ponctuelles prises lors des pics de pollution auxquelles pourrait s'ajouter la circulation alternée, réduire de façon durable la concentration des particules fines — des cancérogènes avérés — dans l'atmosphère, appelle des mesures structurelles.
La principale source de pollution dans les agglomérations urbaines est le trafic automobile : c’est donc là qu’il faut agir. Si de plus en plus de collectivités territoriales cherchent à rétablir une conduite apaisée en ville, en Europe de nombreuses cités ont fait le choix de restreindre la circulation automobile dans leur centre-ville, voire d'y interdire les véhicules les plus polluants.
Instaurer une conduite apaisée en ville
De plus en plus de villes en Europe, notamment en France, cherchent à rétablir un conduite apaisée en agglomération, en faisant passer la vitesse autorisée de 50 km/h à 30 km/h. Si cette mesure vise d’abord à améliorer la sécurité et le cadre de vie, elle contribue aussi à réduire la pollution de l’air, en incitant à privilégier la marche et le vélo pour les déplacements de proximité. « Le vélo est le grand gagnant de la circulation à 30 km/h. Dans les villes concernées, on constate un fort développement de ce mode de déplacement », observe Frédéric Heran, économiste des transports urbains de l'université de Lille-I.
En limitant les freinages soudains et les accélérations brutales d'une conduite à vive allure, ramener la vitesse à 30 km/h entraîne une diminution de la consommation de carburant et des émissions d’oxydes d’azote et de particules. « Ce dispositif a un effet positif sur la qualité de l’air s'il n’entrave pas la fluidité de la circulation », note Gilles Aymos, responsable du service qualité de l’air à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Il faut aussi veiller à ce que la zone 30 km/h ne soit pas largement contournée par les automobilistes. »
Interdire les véhicules les plus polluants
Près de 200 villes européennes dans une dizaine de pays ont adopté des dispositifs plus contraignants et instauré des zones où l’accès est interdit aux véhicules les plus polluants : les « low emission zones » (LEZ) ou zones à faibles émissions.
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L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr
La question de la semaine :Alors que s'est ouverte vendredi la Conférence environnementale, le président du groupe Europe Ecologie les Verts au Sénat, Jean-Vincent Placé, s'est prononcé sur Europe 1 en faveur d'une interdiction du diesel dans les grandes villes d'ici trois ans. Est-ce envisageable, compte tenu de la part (60%) du diesel dans le marché automobile français? L'instauration de zones d'action prioritaire pour l'air (ZAPA) qui doit être étudiée par le ministère de l'Ecologie et sept grandes villes de France la semaine prochaine, est-elle suffisante pour résoudre ce problème et celui de la pollution automobile urbaine en générale? Ce dispositif, loin de faire l'unanimité chez nous, existe pourtant depuis plusieurs années dans certaines villes d'Europe. Et certaines municipalités, dans l'Hexagone ou chez nos voisins, ont instauré leurs propres méthodes pour diminuer l'impact des pots d'échappement. Petite revue des idées qui ont le vent en poupe.
Le disque-vert : Bordeaux a été la première ville de France à mettre en place cette vignette, qui permet aux véhicules propres de bénéficier d'une heure et demie de stationnement gratuit. Parmi ces véhicules plus écologiques, on trouve : les voitures électriques, hybrides, au gaz naturel, au GPL, ainsi que les véhicules en autopartage.
La gratuité des transports : calquées sur le dispositif de Hasselt, en Belgique, qui existe depuis 1997, certaines villes françaises ont instauré la gratuité des transports publics dans tout ou partie de leur agglomération. C'est notamment le cas de Manosque, Gap, Aubagne et Châteauroux.
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L'intégralité de cet article à lire sur L'expansion.fr
Comment lutter contre la pollution en ville ? Les politiques veulent-ils vraiment lutter contre cette pollution ? [/b]