Le divorce entre le peuple et les élites est-il consommé ?

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Le divorce entre le peuple et les élites est-il consommé ?

Message non lu par politicien » 05 avr. 2015, 11:09:39

Bonjour,

Aujourd'hui il y aura 2 questions de la semaine, pour cette première question, je voulais vous poser une question sur les élites et le peuple, souvent on oppose ces deux expressions, et il me paraissait intéressant de vous interroger là dessus, pour lancer le débat voici un extrait d'article (de janvier 2014) :
Débat entre Marie-Françoise Bechtel, Vice-présidente du MRC et députée de l'Aisne, et l'essayiste Nicolas Baverez, paru dans l'Expansion (numéro de décembre 2013 - janvier 2014).

L’Expansion : Selon vous, toutes les élites se ressemblent-elles, forment-elles un tout uniforme, monolithique?

Marie-Françoise Bechtel. Certes, les élites comprennent plusieurs cercles : les politiques, les intellectuels, les dirigeants économiques. Mais tout ce petit monde converge vers une idée qui peut s’énoncer ainsi : il n’y a de moderne que la fuite en avant libérale et promondialisation. « La révolution conservatrice », selon l’expression de Pierre Bourdieu, a gagné tous les esprits. Cette convergence est d’autant plus forte que l’élite actuelle n’hérite pas, comme sous l’Ancien Régime, d’un privilège de naissance, ni même d’un rang social, mais d’un modèle culturel unique, qui forme un monolithe idéologique très puissant.

Nicolas Baverez. Toutes les démocraties sont aussi des oligarchies ; elles ne peuvent fonctionner qu’avec des élites, mais celles-ci doivent être plurielles, ouvertes, contestées. Or la France fait exception. La création de la Ve République a entraîné la disparition des notables et fait émerger une nouvelle élite de technocrates, qui a fusionné avec la classe politique et avec le monde de l’entreprise. Cette noblesse d’Etat a été efficace durant les Trente Glorieuses. Elle s’est révélée incapable de moderniser le pays dans l’après-guerre froide et la mondialisation. Elle est responsable de l’extinction de la croissance, du chômage de masse, de l’explosion de la dépense et de la dette publiques. Plus elle bloque l’économie et la société, plus elle revendique le monopole de la direction du pays. Les autres démocraties connaissent aussi une crise de leadership politique. Mais les élites sont diverses et soumises à la concurrence. La mondialisation ne produit donc pas de convergence des élites.

Marie-Françoise Bechtel. La spécificité française tient surtout à la détestation des élites envers la nation. C’est un trait fédérateur très troublant alors que, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, la crème du pays a le patriotisme chevillé au corps. Il faut se rappeler la tirade de Jean-Marie Messier, au début des années 2000, quand il qualifie les Etats-Unis de « vraie patrie des hommes d’affaires » avant de s’y installer. Il reconnaissait une autre nation que la sienne pour en faire un modèle universel. Toutes les élites ne l’expriment pas ainsi, mais beaucoup n’en pensent pas moins. Dans les années 90, elles se sont coulées dans le modèle anglo-saxon dominant, certaines de pouvoir tirer leur épingle du jeu de la mondialisation. Elles ne croient pas en la France. Des politiques comme Jean-Pierre Chevènement ou Arnaud Montebourg s’emploient à leur montrer le chemin inverse, mais c’est très difficile.

(...)

L’Expansion Les élites abusent-elles de cette accusation de « populisme » à l’égard de ceux qui les dénoncent?

N.B. La critique des élites ne doit pas être confondue avec le populisme. Dans une démocratie, il est légitime de contester les élites et les dirigeants. Et, à l’inverse, il est malsain d’ériger en tabous des questions clés pour la vie des citoyens, qu’il s’agisse d’immigration ou de l’hypothèse d’une sortie de l’euro. Le populisme ne se réduit pas à l’appel au peuple contre les élites, il comporte aussi le culte du leader, la critique radicale de la démocratie représentative, le nationalisme et la xénophobie, l’anticapitalisme, la fascination pour la violence. La configuration historique est très favorable au populisme, avec la perte du contrôle du monde par l’Occident, une crise du capitalisme, un choc déflationniste qui déstabilise les classes moyennes. Du coup, la révolution bascule à droite. C’était déjà la situation des années 30.

M.-F.B. L’opposition du populisme et de l’élitisme tient plutôt du langage codé. En France, on utilise surtout le mot « populisme » pour parler de l’extrême droite. Mais il y a des contestations populistes assez saines, comme celles qui ont fait élire une série de dirigeants en Amérique du Sud. En Europe, le populisme verse à la droite extrême. Pourquoi? Les peuples ont le sentiment d’avoir été dépossédés de leur souveraineté avec la complicité des élites, qui leur ont vendu Bruxelles comme une garantie de prospérité. Cette promesse non tenue se voit et crie sa vérité. Déjà, en 2005, les Pays-Bas et la France ont lancé un avertissement par voie référendaire en rejetant le projet constitutionnel européen, sans être entendus. Pour faire reculer l’extrême droite, et donc le populisme, les électeurs doivent se sentir maîtres de leur destin. Et, de ce point de vue, l’Europe a échoué, tout occupée qu’elle est à dépasser l’Etat nation.

(...)

L’Expansion Est-il encore possible de réconcilier le peuple et les élites?
N.B. L’Europe a bon dos. Elle sert de bouc émissaire aux renoncements français. La France est en train de basculer du déclin relatif – par rapport aux autres nations – au déclin absolu –, avec l’enfermement dans la croissance zéro. De Gaulle disait que « la France ne fait des réformes qu’à l’occasion des révolutions ». Les élites issues de l’Etat, par leur incapacité à réformer, poussent la France vers la révolution. Qui ne sera pas guidée par les valeurs de la République.

M.-F.B. Pour les réconcilier, il faut que les deux parties – élite et peuple – reprennent confiance en la France. Facile à dire, pas facile à faire. Il y a des pistes – par exemple, une réorientation de l’épargne des ménages au bénéfice du redressement productif du pays. La France se relève toujours lorsque ses élites – de tout bord – s’unissent, tendues vers l’intérêt national. Exactement comme lors du Conseil national de la Résistance (CNR), en 1945, où droite et gauche se sont entendues au nom de la République.
La question de la semaine :

Le divorce entre le peuple et les élites est-il consommé ? Comment les réconcilier ? [/b]
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wesker
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Re: Le divorce entre le peuple et les élites est-il consommé ?

Message non lu par wesker » 05 avr. 2015, 11:16:20

Je pense, effectivement que l'absence de réelle représentativité, du sentiment que la politique reste le milieu de l'entre soi, du fonctionnement du Sénat et de certaines de nos institutions, ainsi qu'une pratique de la politique et des familles politiques qui ne font pas suffisamment de cas à ce qu'essayent d'exprimer les citoyens, par leurs votes contribuent à consommer le divorce entre le peuple et les élites.

Pourtant les français restent attachés à la démocratie, au pluralisme et mesurent les difficultés économiques et sociales, structurelles auxquelles leur pays est confronté, ils se montrent patient et tolérant envers des formations politiques, pourtant bien décevante, si tel n'était pas le cas, ils s'organiseraient.

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Maltavia
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Re: Le divorce entre le peuple et les élites est-il consommé ?

Message non lu par Maltavia » 05 avr. 2015, 11:25:35

La question porte sur la démocratie représentative, dans le fond ?
Parce si on se limite à une approche terre-à-terre, il apparaîtra sûrement évident à tout le monde qu'élites et peuple sont "divorcés" (pour rester dans la sémantique) : les préoccupations, les modes de vie ne sont pas les mêmes.
Après, de là à savoir si c'est un mal. Je ne suis pas convaincu, ce n'est pas parce qu'élite et peuple sont (à nuancer) différents, que l'élite n'est pas capable de répondre aux besoins du peuple.
Ce sont des professionnels, et ils sont aidés d'acteurs qui eux font partie du "peuple" et qui les rattachent au réel. Et en plus ils disposent de données chiffrées, de ressentis globaux etc.

Personnellement, la démarcation, le léger fossé existant entre peuple et élite est nécessaire, car c'est à l'élite dirigeante de créer des politiques d'intérêt général et de ne pas faire une synthèse d'intérêts particuliers. Et pour ça il faut, me semble-t-il, un certain recul.
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wesker
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Re: Le divorce entre le peuple et les élites est-il consommé ?

Message non lu par wesker » 05 avr. 2015, 11:55:02

Maltavia, si la majorité des citoyens ne votent plus, désertent les urnes qui décidera, alors de l'avenir du pays ? L'oligarchie, les corporations ? Ne crois tu pas que cette tendance est porteuse de tensions, conflits et ne correspond plus à l'idée et aux valeurs de démocratie que la France se targue encore de porter, à travers le monde, notamment par ses interventions géopolitiques ?

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Re: Le divorce entre le peuple et les élites est-il consommé ?

Message non lu par Nombrilist » 05 avr. 2015, 12:00:45

Les gens continuent d'aller voter. Donc non, il n'y aucun divorce. Le jour où on aura 80% d'abstention à une présidentielle, là oui on pourra parler de divorce.

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Re: Le divorce entre le peuple et les élites est-il consommé ?

Message non lu par albert » 05 avr. 2015, 12:36:37

Le divorce entre le peuple et les élites est consommé depuis longtemps. Au moins depuis le jour où le traité de Lisbonne a été ratifié par le parlement alors que les électeurs avaient rejeté par référendum le TCE qui en était la copie conforme.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)

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Re: Le divorce entre le peuple et les élites est-il consommé ?

Message non lu par wesker » 05 avr. 2015, 18:58:39

Nombrilist, lors des dernières élections, plus de la moitié des inscrits ne sont pas déplacés et ceux qui se déplacèrent votèrent pour certains blancs ou nuls c'est à dire qu'une majorité de citoyens ne se reconnaissent pas dans les bilans ou les projets des majorités socialistes, ne se reconnaissent pas davantage dans la politique gouvernementale sans pour autant donner quitus à une droite néo libérale, sécuritaire et néoconservatrice.

Tu dis que les gens continuent d'aller voter....Tu oublies de dire que certains ont des intérêts professionnels ou autres qui se déterminent lors des scrutins, eux se déplacent et c'est légitime mais de nombreux citoyens, hors de ces alliances et jeux politiques ne s'y reconnaissent plus.

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Maltavia
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Re: Le divorce entre le peuple et les élites est-il consommé ?

Message non lu par Maltavia » 05 avr. 2015, 22:19:39

wesker » 05 Avr 2015, 10:55:02 a écrit :Maltavia, si la majorité des citoyens ne votent plus, désertent les urnes qui décidera, alors de l'avenir du pays ? L'oligarchie, les corporations ? Ne crois tu pas que cette tendance est porteuse de tensions, conflits et ne correspond plus à l'idée et aux valeurs de démocratie que la France se targue encore de porter, à travers le monde, notamment par ses interventions géopolitiques ?
Comme Nombrilist, je ne vois pas une majorité de citoyens ne votant plus... Mais quand bien même, j'estime que celui qui renonce à sa souveraineté (au moins le temps d'une élection), si il la partage avec d'autres afin de former un corps, alors ce corps doit être dirigé tout de même, peu importe la proportion "active"..

Je ne comprends pas la dernière question dans le sens où les deux valeurs défendues par la France, lors de ses interventions, sont liberté (sens terre-à-terre) et égalité. Je ne vois pas en quoi il n'y a pas d'égalité (de droit) entre élite et peuple (puisqu'on en parle), mais uniquement des différences... Pour ce qui est de la liberté, là encore, je ne comprends pas... On est libre par principe en France... :s
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Re: Le divorce entre le peuple et les élites est-il consommé ?

Message non lu par wesker » 06 avr. 2015, 09:52:54

A combien s'élève l'abstention et les bulletins blancs, déjà lors des dernières élections ?

Ne pas aller voter devient, au contraire de ce que tu sembles penser, un réflexe et une volonté de manque d'intérêt, de sentiment que cela ne sert plus à rien, ne change rien. Or, c'est par l'analyse de la participation, zone par zone que les responsables politiques prennent, aussi leurs décisions. Crois tu qu'ils investiront dans des zones qui ne "rapportent rien" électoralement ? Crois tu qu'ils n'analysent pas l'évolution des votes, quartiers par quartiers. S'abstenir revient à se condamner à l'oubli, l'abandon.

Renseignes toi donc, sur le site du ministère de l'intérieur, sur le taux d'abstention, au niveau national et prend 5 min de temps pour regarder les secteurs géographiques qui se déplacent le plus. Tu comprendras !

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Re: Le divorce entre le peuple et les élites est-il consommé ?

Message non lu par politicien » 06 avr. 2015, 17:27:22

Le "divorce" ne se voit que par l'abstention ?
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Ramdams
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Re: Le divorce entre le peuple et les élites est-il consommé ?

Message non lu par Ramdams » 06 avr. 2015, 17:51:03

Pour l'instant, on n'a fait que parler des élites politiques. Il faudrait également évoquer les élites "intellectuelles" : quels sont les philosophes, sociologues, écrivains qui façonnent le plus la pensée aujourd'hui en France ? Actuellement, Michel Onfray est LE philosophe à la mode mais cela ne durera pas, pour des raisons que j'ai déjà évoquées, notamment ses nombreuses contradictions sur sa définition "être de gauche".

Globalement, Onfray, Zemmour et Houellebecq ont récemment suscité l'intérêt des Français. Et ce sont tous des personnalités qui se disent "anti-élites". Manuel Valls ne fait d'ailleurs aucune distinction entre les trois. Sans doute souhaiterait-il que BHL soit lu à l'école dès le plus jeune âge mais heureusement, ce n'est pas le cas.
Marie-Françoise Bechtel. La spécificité française tient surtout à la détestation des élites envers la nation. C’est un trait fédérateur très troublant alors que, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, la crème du pays a le patriotisme chevillé au corps.
C'est tout à fait vrai, ça. Les élites françaises ne parlent jamais de "France" mais toujours de "république". C'est un glissement de langage qui est très significatif.

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Re: Le divorce entre le peuple et les élites est-il consommé ?

Message non lu par johanono » 06 avr. 2015, 18:17:11

Le discours anti-élites n'est pas nouveau. Il porte même un nom : le populisme.

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Ramdams
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Re: Le divorce entre le peuple et les élites est-il consommé ?

Message non lu par Ramdams » 06 avr. 2015, 18:44:28

Je n'ai pas dit qu'il était nouveau. Mais tous rejettent plus ou moins la pertinence d'un axe gauche-droite. Onfray le fait maladroitement en se disant de gauche, tout en sous-entendant qu'être de gauche ou de droite ne veut rien dire car il préfère une bonne idée de droite qu'une mauvaise de gauche. Zemmour est plus explicite sur le sujet et préfère opposer les souverainistes aux mondialistes, mais se limite encore à une opposition binaire. Houellebecq considère enfin que ce que nous appelons gauche et droite peuvent très bien former un front commun opportuniste, allant du PCF à l'UMP pour se débarrasser d'un adversaire (en l'occurrence, dans son livre, le FN).

Nicolas Baverez estime que la Ve République est à remettre en cause et rejoint donc ce que je dis depuis fort longtemps.

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Re: Le divorce entre le peuple et les élites est-il consommé ?

Message non lu par wesker » 06 avr. 2015, 20:42:25

Johanono, effectivement le discours anti élite peut s'apparenter à du populisme, alors qu'il faut, toujours respecter l'engagement et les efforts qu'ils représentent. Cependant lorsque les élites tiennent des propos anti peuple, comment appelles tu cela ? Lorsque certains pensent que nous ne pouvons pas comprendre les raisons de certaines dépenses ou le fondement de certaines orientations ?

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Re: Le divorce entre le peuple et les élites est-il consommé ?

Message non lu par Nombrilist » 06 avr. 2015, 20:48:10

politicien » Lun 6 Avr 2015 - 17:27 a écrit :Le "divorce" ne se voit que par l'abstention ?
C'est l'indicateur le plus consolidé, en tout cas.

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