Pour cette question de la semaine, je voulais vous interroger sur un sujet d'actualité, les migrants de la méditerranées, depuis quelques jours plusieurs naufrages ont lieu, avant de vous poser la question, voici quelques extraits d'articles :
Malgré de nombreuses déclarations depuis deux ans, les Européens n’ont pas apporté de solutions aux tragédies en mer, qui ne cessent de se répéter.
► Pourquoi le nombre de migrants traversant la Méditerranée pour se rendre en Europe augmente-t-il ?
De manière générale, le nombre de demandeurs d’asile en Europe a considérablement augmenté ces dernières années. D’après Eurostat, l’office européen des statistiques, 626 700 personnes espéraient obtenir le statut de réfugié dans l’un des vingt-huit pays de l’Union européenne (UE) en 2014, contre 432 000 en 2013 et 309 800 en 2011.
La progression du nombre de candidats à l’asile originaires de Syrie, conséquence de la guerre civile qui y sévit depuis 2011, explique en partie cette hausse générale : les Syriens étaient 123 000 à frapper aux portes de l’Europe en 2014, contre 50 000 en 2013.
La déstabilisation de la Libye, zone de non droit devenue l’un des points de départ majeurs des traversées, a quant à elle ouvert une brèche dans le mur virtuel que Mouammar Kadhafi, renversé en 2011, avait dressé sur les côtes de son pays.
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Que fait l’UE pour empêcher ces dangereuses traversées ?
En octobre 2013, les responsables de l’UE ont dit toute leur émotion lorsque 368 personnes ont perdu la vie à moins de deux kilomètres des côtes de Lampedusa. À l’époque, le président de la Commission, José Manuel Barroso, s’était rendu sur l’île italienne pour signifier sa préoccupation. Les États membres avaient quant à eux créé une « task force » pour la Méditerranée.
Restée dans les annales comme une prise de conscience, « la tragédie de Lampedusa » n’a pourtant pas donné lieu à des mesures concrètes. « Nous sommes dans le même émoi mais rien n’a changé, regrette Jean-François Dubost, responsable du programme « Personnes déracinées » à Amnesty France. Même les solutions proposées, que nous ne trouvions pas bonnes, n’ont pas été mises en œuvre. »
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Quelles sont les solutions à court terme ?
L’efficacité du sauvetage dépend des moyens déployés. Menée par la marine italienne entre octobre 2013 et octobre 2014, l’opération Mare Nostrum a permis de sauver près de 150 000 vies en mer en un an.
Elle était pourvue d’un budget élevé en grande partie abondé par Rome – environ 9 millions d’euros par mois – et ne manquait pas de matériel. Par comparaison, Triton est « sous-dimensionnée », souligne Jean-François Dubost, qui plaide pour une « opération de sauvetage de grande envergure ».
Les États membres de l’UE rechignent toutefois à augmenter le budget de Frontex – passé de 97 millions d’euros en 2014 à 106 millions en 2015, il reste limité – et sont réticents à l’idée de lui donner des prérogatives claires de sauvetage.
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L'intégralité de cet article à lire sur La Croix.com
La question de la semaine :Nouveau drame en Méditerranée : le chavirage d'un chalutier transportant des migrants pourrait avoir fait jusqu'à 700 morts dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 avril, redoute le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Si ces chiffres étaient confirmés, il s'agirait de la « pire hécatombe jamais vue en Méditerranée », s'est alarmée l'agence des Nations unies.
Vingt-huit personnes ont été repêchées après le naufrage, qui a eu lieu au large des côtes libyennes, à environ 120 milles nautiques au sud de l'île italienne de Lampedusa, rapporte Times of Malta. L'alerte a été lancée vers minuit, selon un porte-parole de la marine maltaise.
Le bateau aurait chaviré lorsque les migrants, qui étaient plus de 700 à bord, selon les témoignages des survivants, se sont massés du même côté à l'approche d'un navire marchand, ajoute-t-il. Selon les médias italiens, environ une vingtaine de cadavres ont déjà été trouvés.
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Quelques heures après ce nouveau drame, lors de son intervention sur Canal+, François Hollande a déploré la « pire catastrophe de ces dernières années en Méditerranée », qualifiant les passeurs impliqués dans ces tragédies de « terroristes ». Et de demander « le renforcement du nombre de bateaux » de surveillance de l'opération « Triton » et une réunion européenne d'urgence entre les ministres de l'intérieur et des affaires étrangères – un appel immédiatement entendu, puisque Bruxelles a annoncé dans la foulée la tenue d'une telle réunion.
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L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr
Quelle(s) solution(s) pour les migrants de la méditerranée ? L'europe est-elle passive ?[/b]