Y-a t-il trop de syndicats en France ?

[Nombrilist]

Source ?

[wesker]

Je ne crois pas que l'on puisse penser qu'il y ait trop de syndicats en France, en revanche, il y a un véritable crise de la représentativité syndicale qui ne parviennent pas, tous à mobiliser et recruter des nouveaux membres. Or, la situation sociale et économique justifierait, au contraire que nous ayons des syndicats représentatifs, compétents pour conduire les négociations.

Si cela n'est pas le cas, il faut, sans doute s'interroger sur les raisons structurelles pour lesquelles les organisations syndicales ne parviennent pas à élargir leur membre. D'abord je pense que l'immense majorité des salariés ne sont ni dans une attitude de revendication excessive, jusqu'au boutiste, et savent faire prévaloir, dans certains cas difficile, l'intérêt de la boite et des souplesses nécessaires. Je crois, également qu'ils refusent le jusqu'au boutisme qui se heurte aux réalités des entreprises, mais qu'ils n'adhèrent pas davantage à un syndicalisme de soumission qui accepterait tout en espérant que cela s'arrange.

Bref, il manque une branche au syndicalisme, qui permettrait, à mon sens, aux salariés de s'y reconnaître et de s'y engager, mais chacun convient de la nécessité, au sein des entreprises d'avoir des représentants syndicaux compétents pour conduire les négociations, apaiser, parfois certaines tensions, bref contribuer à un dialogue social performant et favorisant les efforts de part et d'autres au sein des boites.

[MARCO57]

moi je trouve qu'il y a trop de syndicats ce qui rend les négociations impossible on trouve jamais un consensus

en France ont fait grève et ont discute après alors qu'il faut faire l'inverse

[wesker]

C'est peut être parce qu'ils ne sont pas suffisamment représentatif qu'il y a des blocages. L'immense majorité des salariés, sont lucides sur les difficultés que peuvent rencontrer les entreprises dans lesquelles ils bossent, n'acceptent pas toutes les concessions mais ne se montrent pas, non plus jusqu'au boutiste.

Si un tel syndicat existait, il pourrait être alors, véritablement représentatif, et finalement, parvenir à des compromis indispensable au profit de chacun, ce qui assurerait l'attractivité du pays, le développement des boites, l'emploi des salariés, mais également leur progression professionnelle et sociale.

[Nolimits]

C'est peut être parce qu'ils ne sont pas suffisamment représentatif qu'il y a des blocages. L'immense majorité des salariés, sont lucides sur les difficultés que peuvent rencontrer les entreprises dans lesquelles ils bossent, n'acceptent pas toutes les concessions mais ne se montrent pas, non plus jusqu'au boutiste.

Si un tel syndicat existait, il pourrait être alors, véritablement représentatif, et finalement, parvenir à des compromis indispensable au profit de chacun, ce qui assurerait l'attractivité du pays, le développement des boites, l'emploi des salariés, mais également leur progression professionnelle et sociale.

On a laissé prendre du pouvoir, accordé des privilèges, accordé des possibilités infinies de blocages (alors même qu'ils ne représentent pas grand'monde...). Ils en ont oublié leur finalité. Personne n'en sort gagnant : ni les patrons qui n'ont pas d'opposition crédible (et peuvent donc se permettre tous les délires : Cf. Gattaz), ni les salariés qui, comble du comble, se retrouvent de plus en plus souvent en totale opposition avec leurs..."représentants". Ils s'accrochent à leurs beaux privilèges, leurs avantages avec des postures complètement déconnectées.

[wesker]

La majeure partie des salariés discutent et mesurent, avec leurs employeurs les difficultés auxquelles l'entreprise peut, parfois être confrontée. Ils aboutissent à des accords et chacun peut mesurer les difficultés mais aussi les attentes de l'autre. C'est sur cette intelligence qu'il faut miser plutôt que sur la défense arc bouté de dogmes et de récitations militantes que ne cessent de promouvoir les divers représentants.

Objectivement, quels salariés se reconnaît en Martinez ou en Poutou, quels employeurs valident les excès d'un Gattaz ou d'un Bezieux qui se veut, malgré tout plus proche du monde des affaires et des grandes boites dont il est l'un des représentants sérieux ? Mais, sur le terrain, au sein des petites boites, les uns et les autres discutent réfléchissent aux moyens de surmonter les difficultés conjoncturelles ou structurelles auxquelles l'entreprise est parfois soumise.
C'est cet état d'esprit qu'il faudrait promouvoir, réconciliant les besoins des entreprises avec les attentes des salariés en terme d'évolutions, de revenus ou de conditions de travail !

[Nolimits]

Il existe une autre dérive, conséquence de la vacuité de ces "représentants" qui ne représentent...qu’eux mêmes : c'est "l'abandon complet" des patrons et des salariés des petites boîtes.
Le constat : On sait tous très bien que les petites boîtes vont souvent "s'accommoder" avec les articles du code du travail, tellement lourd et rigide qu'il est juste impossible à respecter. Les salariés, proches du patron, connaissant bien la boîte et dans leur grande majorité débordants de bonne volonté vont s'adapter, faire preuve de souplesse. Le patron, en échange, accorde des libertés, des bonus, des petits avantages, des congés, des primes, le tout...à l'amiable, hors de tout cadre, de toute réglementation, sans aucune trace.
La conséquence : vous n'y voyez pas une dérive possible vous ? Que tout ou presque dans les petites boîtes se traitent "à l'amiable", au "feeling", au "bon vouloir" du patron et du salarié !
On a d'un côté la SNCF, où il faut 6 mois de négociation, 3 grèves, des médiateurs pour modifier l'horaire de départ d'un RER de 1mn25s et de l'autre les petites boîtes (patrons + salariés) laissées totalement en pilotage "libre" avec tous les "abus " qui peuvent en découler pour l'ensemble des acteurs.
Honte à tous ces "syndicalistes".

[wesker]

Nolimits

Au sein de la majeure partie des entreprises, cela se passe par petits arrangements entre employeurs et salariés qui, ils le savent doivent concéder chacun afin de permettre à la boite d'avancer, de se développer et de surmonter des difficultés conjoncturelles.

Effectivement, il serait souhaitable de légaliser, de fixer un cadre à tout cela, mais y croire relève d'une chimère dans laquelle, que l'on soit de gauche ou de droite, nous ne devrions pas entrer, sachant que la nature humaine et les réalités économiques restent, parfois imprévisibles!