Pour cette nouvelle question de la semaine, je voulais vous interroger sur les repas de substitution dans les cantines, le sujet a été un peu débattu sur ce sujet : L'école fragilisée par le communautarisme, mais ce sujet est plutôt général. Voici quelques extraits d'articles :
Le jugement rendu le 13 août par le tribunal de Dijon, qui a rejeté le recours en référé contre la fin des menus de substitution au porc à Chalon, pour « défaut d’urgence », a laissé entière la question de fond. Une manière de sortir de ce débat, qui oppose deux conceptions de la laïcité, serait, estiment aujourd’hui certains, de systématiser les menus végétariens.
C’est ce qu’a proposé le 14 août sur BFMTV le député UDI Yves Jégo. « Je vais déposer une proposition de loi (…) Il faut rendre obligatoire dans les cantines scolaires en alternative aux repas servis un repas végétarien, sans viande ni poisson », a lancé le maire de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne).
Cela permettra « de ne pas stigmatiser » les enfants « qui pour des raisons médicales, pour des raisons éthiques, pour des raisons religieuses ne veulent pas manger de viande », a-t-il expliqué. « C’est simple, et cela garantit l’apport en protéines », a-t-il encore argumenté.
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La question de la semaine :INTERVIEW - La mairie LR de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) souhaite interdire les menus de substitution. Saisie, la justice a finalement validé jeudi cette décision. Joint par leJDD.fr, François Grosdidier, sénateur-maire LR de Woippy (Moselle) et spécialiste du sujet, dénonce l'attitude de plusieurs responsables de son parti, dont Nicolas Sarkozy.
La justice a rejeté jeudi le recours contre l'interdiction des menus de substitution - sans porc par exemple - dans les cantines scolaires par la mairie LR de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Vous dénoncez cette mesure prise par Gilles Platret, pourtant élu de votre parti…
Quand on s'occupe d'enfants, on veille à ce qu'ils mangent, à ce qu'on leur sert. Quand on force un enfant à manger un plat qui lui contrevient, pour des raisons religieuses ou culturelles, il ne le mange pas. On prive l'enfant de nourriture pour des raisons politiques. Il est pourtant facile de proposer des repas variés, où le choix est ouvert entre viande, poisson ou plat végétarien.
«La France a un problème qu'elle n'avait pas avant.»
Faut-il donc rétablir les repas de substitution au risque de stigmatiser une communauté religieuse?
Quand j'étais lycéen, on proposait déjà des menus sans porc dans mon établissement public. Cela remonte aux années 70 et cela ne choquait personne. La France a un problème qu'elle n'avait pas avant. Il y a un raidissement, une forme de discrimination qui est réelle aujourd'hui. Mon collègue Gilles Platret y participe.
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http://www.lejdd.fr/Politique/Pour-le-s ... ion-746389
Faut-il des repas de substitution dans les écoles ? [/b]