La gauche au pouvoir a t-elle mué idéologiquement ?

[wesker]

Est ce que c'est ce qui est écris ?

Essayes de répondre aux sujets et aux réponses plutôt qu'aux idées que tu me prêtes...Tu verras que ta conception du libéralisme n'est pas un monopole d'une part et que heureusement, elle peut s'enrichir de diverses contributions....

[Nombrilist]

si tu réduits libéralisme à économie de marché, alors je ne peux que dire: mon pauvre ami.

Quand Macron dit que le libéralisme est une valeur de gauche, vu l'intitulé de son poste, ses antécédents et ses décisions récentes, il est évident qu'il ne parle que d'économie et que c'est comme ça que tout le monde interprète ses propos.

[wesker]

Exactement

Et effectivement, de ce point de vue...Macron a raison ! Même si, aujourd'hui, pour beaucoup de français droite et gauche n'étant que des concepts de geographie parlementaire, ces notions n'ont plus l'influence ou l'impact qu'elles pouvaient avoir par le passé

[Baltorupec]

Economiquement, il me semble que le libéralisme peut être une nécessité. En compliquant outre mesure la possibilité de créer une entreprise, on empêche un pauvre de s'enrichir par l'entreprise. Enfin, la complexité administrative touche 2 fois plus quelqu'un qui doit faire tout de A à Z (j'entendais une amie de ma mère, éleveuse, c'est ubuesque !) que quelqu'un qui peut déléger. Enfin cette charge administrative pèse énormément (du temps de paperasse = moins de temps d'entreprendre, voir plus de temps à travailler et moins avec sa famille).

[Nombrilist]

Quand Macron parle de libéralisme, je doute qu'il parle de simplification administrative. Lui, il parle de supprimer le SMIC, les 35 heures et de bosser tous les jours au même prix qu'un jour normal. La paperasse, il s'en tape, ça ne fait pas varier ses indicateurs.

[Baltorupec]

Hélas, c'est un des principaux problème.

[Snark]

On était bien plus riche à la sortie de la deuxième guerre mondiale, il n'y a aucun doute, puisqu'on te le dit. Du coup on a pu créé le système de solidarité qu'on est actuellement en train de casser.

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A la sortie de la deuxième guerre mondiale l'économie européenne est épuisée par ce conflit
et les destructions . Et pourtant on arrive à mettre en place la sécu et à ériger la solidarité en principe .

Et aujourd'hui que le PIB et la productivité ont cru nettement plus vite que la population
il faudrait qu'on recule sur le niveau de vie , sur la santé , sur les retraites , sur le temps de travail
et sur l'emploi .

Une explication serait que le travailleur est moins utile , moins rare en attendant qu'il soit totalement
superflu . Or ce qui est rare est cher ... et réciproquement . Le libéralisme contemporain pur et dur
place l'économie ( en fait les dirigeants et les rentiers ) loin devant le reste de la population .
Finalement la différence entre la gauche et la droite consisterait à savoir si c'est cela moderniser .

[Baltorupec]

Nos exigences de condition de vie ont aussi augmentées : électro-ménager, ordinateurs et autres produits informatiques, démocratisation de l'automobile, télévision, ordinateur.

[wesker]

Exactement

Nombrilist a raison. Que l'on permette aux créateurs d'entreprises d'y parvenir plus facilement, de se prévaloir de financements appropriés est effectivement une orientation libérale, dont le pays a besoin pour permettre à nombre de français d'évoluer. Mais vouloir supprimer le SMIC, les jours fériés, la durée légale du travail et donc, les heures supplémentaires s'inscrit dans une démarche de revendication des uns, au détriment des autres !

[Jeff Van Planet]

si tu réduits libéralisme à économie de marché, alors je ne peux que dire: mon pauvre ami.

Quand Macron dit que le libéralisme est une valeur de gauche, vu l'intitulé de son poste, ses antécédents et ses décisions récentes, il est évident qu'il ne parle que d'économie et que c'est comme ça que tout le monde interprète ses propos.

évident pour toi. En même temps tu dis ça car "ses antécédents" pour toi c'est "une autre classe".

[Nombrilist]

Ses antécédents, c'est banquier d'affaire. L'économie, c'est toute sa vie. Les autres aspects du libéralisme, désolé, mais je ne l'ai jamais entendu en parler.

[wesker]

C'est vrai que nous n'avons pas vu Macron aller travailler à l'usine, faire la pelle et la pioche ou des livraisons, ou manutentionnaires....citoyens auprès desquels pourtant il argue des efforts nécessaires, quand la banque d'affaire, auprès desquelles il eût bossé, porte, aussi, une évidente responsabilité dans les difficultés économiques que nous rencontrons !

La gauche, qui longtemps se targuait de défendre le progrès social, la justice, etc...même si des débats existaient entre les diverses gauches sur le degré, la nature de la fiscalité, de la politique économique à conduire pour atteindre des objectifs qu'elle promettait à ses électeurs...en est aujourd'hui à s'interroger sur la nature et le degré de la fiscalité à mettre en oeuvre pour être en harmonie avec les attentes du représentants des grandes entreprises....Gattaz !

[Jeff Van Planet]

@Nombrilist:
En même tmeps il est ministre de l'économie, tu voudrais certainement l'entendre plus sur d'autres sujets, mais il réponds surtout sur son ministère.
Lis ça et dis moi si tu garde le même avis à la virgule près:
http://www.lemonde.fr/festival/article/ ... 15198.html

[Nombrilist]

@Nombrilist:
En même tmeps il est ministre de l'économie, tu voudrais certainement l'entendre plus sur d'autres sujets, mais il réponds surtout sur son ministère.

Donc, c'est bien ce que je dis.

Quand Macron parle de libéralisme, je doute qu'il parle de simplification administrative. Lui, il parle de supprimer le SMIC, les 35 heures et de bosser tous les jours au même prix qu'un jour normal. La paperasse, il s'en tape, ça ne fait pas varier ses indicateurs.

Et dans l'article dont tu as mis le lien, il n'y a que deux lignes sur les propos de Macron sur le libéralisme et ça concerne les lignes d'autocar, donc du libéralisme économique. Tu en conclus quoi d'autre ?

[wesker]

A la lecture des propos de Macron, on y retrouve les principes essentiels que défendent les néo libéraux.

Ce qui est cohérent est que, qu'ils soient de gauche ou de droite....ces principes demeurent intangibles ! Mais au lieu de se demander les raisons pour lesquelles il est davantage interrogé sur son parcours que sur son action, peut être devrait il s'interroger, lui aussi, sur le fait qu'il séduit davantage une sociologie électorale, aujourd'hui à droite que l'électorat qui fut majoritaire dans l'élection de la majorité actuelle.