J'ai lu avec attention vos pièces jointes.
Elle démontrent que, malgré un texte assez clair, il y a des défauts d'interprétation dans les deux sens , aussi bien de la part de certains policiers "jeunes" que de la part de certains plaignants (la notion d'être victime soit même par exemple).
Cela n'est pas étonnant compte tenu du nombre élevés de plantes.
C'est pourquoi j'évoquais la notion de conseil que doit apporter la police dans les limites de ses propres compétences.
Pour les cas qui posent problèmes il y a toujours la possibilité de faire un courrier au procureur de la république qui a seul le droit de ne pas poursuivre (c'est le cas pour les arnaques à la carte de paiement qu'il juge inutiles de poursuivre du fait du montage habituel dans ce genre de délit qui conduirait à des dépenses sans rapport avec le montant du délit).
La réponse du ministre (je en sais pas lequel mais de toute façon cela n'a aucune importance puisque c'est l'administration qui l'a rédigée) me semble claire.
Le principe demeure la police doit enregistrer les plaintes.
Cela dit il faut aussi tenir compte que le traitement d'une plainte coûte cher et qu'on ne peut pas laisser 65 millions de français à leur gré déclencher la machine judiciaire et les dépenses que cela entraîne.
Le mieux est souvent l'ennemi du bien.
Je pense que la main courante a été créée pour les petits délits. Reste à converger sur la notion de "petit" nous avons souvent tendance à considérer ceux dont on est victime (rarement heureusement) comme plus grands que ne le perçoivent ceux qui en constatent plusieurs chaque jour...
Même chose dans les hôpitaux. Une opération telle que que l'appendicite, par exemple, est importante pour celui qui va être opéré et banale pour le chirurgien qui en enchaîne cinq quotidiennement....