Nouvelle question de la semaine, je voulais vous interroger sur une affirmation de F. Hollande "Oui ça va mieux", avant de vous interroger voici trois extraits d'articles :
"La France va mieux". Martelé par François Hollande, depuis son émission "Dialogues Citoyens" sur France 2, le 14 avril, ce constat a suscité de vives critiques de la part des ténors de l’opposition. "Il est difficile d’être à ce point en décalage avec l’opinion de la grande majorité des Français", avait réagi Alain Juppé, favori de la primaire à droite. Et pourtant, ce diagnostic n’est pas seulement un slogan. Hollande a raison: depuis le début de son mandat, jamais la France n’avait eu d’aussi bonnes nouvelles économiques.
La job machine est repartie
Principale embellie: l’emploi. Annoncée le 26 avril, la baisse spectaculaire du nombre de chômeurs (60.000 soit -1,7 %), la plus forte depuis début 2000, confirme que "ça va mieux". Même si ces statistiques mensuelles sont souvent erratiques, la tendance est claire: sur les trois premiers mois de l’année, le nombre de demandeurs d’emplois a reculé de 50.000. Surtout, la promesse présidentielle d’inverser la courbe du chômage va être honorée. La dernière note de conjoncture de l’Insee est catégorique: "Au premier semestre 2016, le chômage continuerait de diminuer légèrement car la hausse attendue de l’emploi serait supérieure à celle de la population active."
Point crucial: la job machine française est repartie. Après avoir créé 82.000 postes en 2015, le secteur marchand devrait accroître ses effectifs salariés de 37.000 sur les six premiers mois de 2016, grâce à une légère accélération de la croissance (0,4% par trimestre entre janvier et juin 2016).
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Embellie du pouvoir d'achat
Du côté des ménages, François Hollande peut afficher une autre performance, même s’il n’y est (presque) pour rien: l’embellie du pouvoir d’achat. Grâce à une inflation zéro, liée à la baisse du prix du pétrole, le pouvoir d’achat a progressé de 1,7% en 2015, soit "la plus forte hausse depuis 2007", souligne l’Insee. Une tendance qui tire les dépenses des ménages, toujours le principal moteur de notre croissance: en février, après deux mois de hausse sensible, elles ont à nouveau augmenté de 0,6%, dépassant le pic de début 2011. La consommation des ménages a ainsi progressé d’1,4 %, l’an dernier, malgré le léger recul du dernier trimestre, lié aux attentats.
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http://www.challenges.fr/challenges-soi ... mieux.html
Lors de son entretien télévisé, le chef de l'Etat a indiqué que la France allait mieux. Que nous disent les indicateurs macroéconomiques ?
Lors de son entretien télévisé sur France 2, François Hollande a assuré que la France allait "mieux". Est-il optimiste ? Y croit-il vraiment ? Le chef de l'Etat est insondable. De toute façon, sa fonction lui impose une posture volontariste.
" Oui, ça va mieux : il y a plus de croissance, moins de déficit, moins d'impôts, plus de compétitivité, plus de marges pour les entreprises, plus de pouvoir d'achat pour les salariés", a-t-il déclaré,
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Une reprise poussive
A-t-il raison d'être optimiste ? Que nous enseignent les récents indicateurs macroéconomiques ?
Pour l'instant, le gouvernement vise une croissance de 1,5 % cette année. C'est mieux qu'en 2015 et qu'au cours des années précédentes. Indéniablement, la reprise est en marche mais elle est poussive. Et elle est fragile. Le Fonds monétaire internationale a annoncé mercredi que le PIB tricolore ne progresserait que de 1,1 % cette année. La Commission européenne table sur une croissance annuelle de 1,3 %. Les économistes de l'OFCE envisagent une hausse de 1,6 % de l'activité cette année. Mais rares sont leurs confrères qui sont sur la même longueur d'ondes.
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Un niveau de défaillances toujours très élevé
En effet, l'investissement des ménages reste faible, ce qui explique les déboires de la construction. Quant à celui des entreprises, il s'éveille à peine, après plusieurs années d'atonie, en dépit de la remontée du taux de marge des entreprises. Par ailleurs, en dépit des gains de compétitivité offerts par la chute des cours du pétrole et les allégements de cotisations contenus dans le Pacte de responsabilité, qui s'ajoutent au crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), le taux de couverture import/export reste défavorable. La France continue à importer plus qu'elle n'exporte.
L'industrie retrouve en effet des couleurs, mais celles-ci sont encore bien pâles. Certes, la production manufacturière affiche une hausse annuelle de 1,5 % en février, mais cette moyenne masque les profondes difficultés de certains secteurs, ce qui explique que la production industrielle n'a progressé que de 0,6 % sur cette période.
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http://www.latribune.fr/economie/france ... 64574.html
La question de la semaine :A une courte majorité (51%), les Français estiment que "ça va mieux" quand on les interroge sur leur situation personnelle, mais pour autant ils sont 86% à penser que ça ne va pas mieux pour "les Français" en général, contrairement à ce qu'assure le président François Hollande, selon un sondage IFOP pour Europe 1 dévoilé lundi.
A la question "diriez-vous qu'aujourd'hui ça va mieux pour vous?", 51% des sondés répondent "oui", dont 9% "tout à fait" et 42% "plutôt". A l'inverse, 49% répondent "non" dont 40% "plutôt pas" et 9% "pas du tout". Les professions libérales, cadres supérieurs (63%) et les employés (59%) sont les deux catégories de population à juger majoritairement que "ça va mieux" pour eux, tandis que 61% des retraités, 56% des ouvriers, 51% des professions intermédiaires pensent le contraire.
Les 18-24 ans (67%) et les 25-34 ans (60%) sont majoritaires à juger que "ça va mieux" pour eux, quand les 35-49 ans (51%), les 50-64 ans (54%) et les 65 ans et plus (66%) pensent le contraire.
Lorsqu'on leur demande s'ils diraient "qu'aujourd'hui ça va mieux pour les Français", 14% des sondés répondent "oui" (dont 2% tout à fait, 12% plutôt) tandis que 86% répondent non dont 60% "plutôt pas" et 26% "pas du tout".
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http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/0 ... france.php
La France va-t-elle mieux ? [/b]