Nouvelle question de la semaine, je voulais vous interroger cette semaine sur l'exécutif qui fait face à la colère de la rue avec la loi travail mais aussi de sa majorité avec le 49.3, quelques extraits d'articles :
La rue grogne, la CGT appelle à la grève générale, des piquets de grève bloquent des raffineries, des casseurs mettent la police sur les dents. "Notre système est à bout de souffle", dénonce Thierry Mandon.
Et maintenant… les raffineries! La moitié ouest de la France sous la menace de la panne d'essence et à l'heure des rationnements. Des queues impressionnantes ont commencé ce week-end en Bretagne, en Normandie, dans la Somme et le Nord. Vendredi, l'effigie de François Hollande a été brûlée à Albi. "Gardes rouges ou légions brunes, très mauvais présage", a twitté le patron des socialistes, Jean-Christophe Cambadélis, qui n'avait "jamais vu cela en France". À droite comme à gauche, dans les rangs des manifestants comme dans ceux qui dénoncent "la chienlit qui s'installe", tous sont d'accord pour décrire une situation "tendue".
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Pour Thierry Mandon, élu de banlieue depuis près de trente ans et ministre depuis deux ans, la crise à l'œuvre est "beaucoup plus profonde". Secrétaire d'État en exercice, il annonce au JDD qu'il remettra un rapport au président et au Premier ministre d'ici à la fin du mois. Selon lui, le mouvement trouve ses racines dans les ratés "de notre machine à décider"… "Notre système est à bout de souffle, obsolète, il faut avoir le courage de repenser notre façon de gouverner", dit Mandon, n'hésitant pas à reconnaître que la gauche, en 2012, "n'avait pas pris la mesure" des changements qu'il fallait conduire.
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http://www.lejdd.fr/Societe/Social/Loi- ... ise-786899
La question de la semaine :Trente députés PS ont signé une motion de censure contre la loi Travail. Mais elle ne sera pas débattue faute d’avoir obtenu le nombre de signatures.
Ils ne sont pas passés très loin, à 2 voix près. Mais la crise politique, elle, est bien là, sans nul doute la plus grave pour la majorité depuis 2012. Mercredi, trente députés socialistes ont signé une motion de censure destinée à renverser le gouvernement. L'initiative s'est soldée par un échec puisque la motion de censure dite « de gauche » devait regrouper 58 signatures de députés pour pouvoir être débattue dans l'hémicycle. Elle n'en a réuni que 56 : des communistes et leurs alliés, des écologistes (Cécile Duflot, Noël Mamère...), mais aussi, et surtout, des socialistes.
Parmi eux, les habituels frondeurs (Benoît Hamon, Laurent Baumel, Christian Paul, Pascal Cherki) mais aussi les proches d'Arnaud Montebourg (Aurélie Filippetti, Patrice Prat) à l'heure où l'ancien ministre du Redressement productif amorce son retour sur la scène politique.
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http://www.lesechos.fr/politique-societ ... 221210.php
Loi Travail, casseurs, manifestations : L'exécutif maitrise t-il encore quelque chose ?