Certes, Tsipras déçoit beaucoup du côté de la gauche radicale, mais je pense en même temps que sa politique est bien différente que ce qu'aurait été la droite libérale ou même le PASOK au pouvoir.albert a écrit : ↑17 mai 2018, 17:59:03Mauvais exemple. D’une part, parce que Mélenchon affirme haut et fort qu’il n’est pas, qu’il ne sera jamais Tsipras, et il n’y a aucune raison de lui faire un procès d’intention. D’autre part, si Tsipras n’était pas crédible, c'était faute d’avoir un plan B dans son programme. Il avait promis la fin de l’austérité sans sortir de l’euro, ce qui ne dépendait pas de lui. Et enfin, il est encore au pouvoir mais il a renoncé à son programme. Or le pouvoir n’est pas une fin en soi. Il n’est désirable, pour la gauche alternative, que s’il permet de transformer la société.
Disons qu'il limite la casse imposée par les circonstances à défaut de mener la politique attendue par ses partisans.