Après 2 ans de crise, votre vie a t'elle changé ?

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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 16 nov. 2010, 13:54:00

Quelles critiques sont anciennes ? Celles de la pertinence de l'indicateur INSEE ? Personne n'a associé cela à la crise. Nous on dit que le pouvoir d'achat a diminué (car le coût de la vie a augmenté). C'est tout.

lancelot
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Message non lu par lancelot » 16 nov. 2010, 16:35:00

Et que le thermomètre ne fonctionne pas et ne eprmet donc pas d'apprécier l'augmentation du cout de la vie. C'est le même Pb que pour les chomeurs .... dans peu de temps, la crise sera finie car les chomeurs auront disparu des stats ... mais n'auront toujours pas de boulot.

Mais tout cela pour la droite, c'est normal, c'est leur fond de commerce ....

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johanono
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Message non lu par johanono » 16 nov. 2010, 19:42:00

Nombrilist a écrit : Quelles critiques sont anciennes ? Celles de la pertinence de l'indicateur INSEE ? Personne n'a associé cela à la crise. Nous on dit que le pouvoir d'achat a diminué (car le coût de la vie a augmenté). C'est tout.
Ce discours qui consiste à dire que le coût de la vie ne cesse d'augmenter et que l'indicateur INSEE n'est pas pertinent est très ancien, et date de bien avant la crise. 

Le topic porte sur l'impact de la crise économique sur notre vie. J'attends toujours que vous démontriez en quoi la crise économique a entraîné une augmentation des prix.

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johanono
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Message non lu par johanono » 16 nov. 2010, 19:45:00

Huit millions de pauvres en France : elle a bon dos, la crise

La crise jette dans la rue huit millions de pauvres, selon le rapport du Secours catholique. Le constat est réducteur pour Christian Jacquiau, économiste critique. Les politiques ne peuvent en effet se dédouaner de leur responsabilités dans le délabrement du tissu social.
 
Le Secours Catholique publie aujourd'hui son rapport annuel « Ressources, crise et pauvreté ». Le constat est sans surprise.

Après une baisse observée en 2007, le nombre de situations aidées par le seul Secours Catholique en 2009 a augmenté pour la seconde année consécutive.

« La crise a frappé durement l’économie des pays européens et au moment où nous publions ces statistiques, la politique de rigueur impose des coupes budgétaires qui toucheront également les familles les plus modestes et les dépenses sociales », peut-on lire en introduction de ce rapport accablant.
Accablant... pour le politique.

Car si le constat est imparable et les chiffres incontestables, l'argument trop facile de « la crise » (sur 20 pages le mot est cité à 17 reprises) apparaît ici comme un quitus donné aux politiques les dédouanant de toute responsabilité dans ce que nous sommes tacitement invités à admettre comme une fatalité.
Trop commode crise qui tend à nous faire oublier que la misère, la pauvreté et la précarité ont pour origine essentielle l'absence d'emplois dignement rémunérés, résultant elle-même de choix et décisions éminemment politiques.

Comment prétendre régler le problème du chômage et du mal-emploi lorsque nos élites politiques et économiques s'évertuent - au nom de l'impérative nécessité de compétitivité - à ériger le dumping social en mesure de la performance managériale ?

Comment croire que la tendance puisse se retourner alors que les plus hautes instances de l'État favorisent l'échange de contrats prétendument mirifiques avec la Chine contre le transfert de savoir-faire technologiques qui dès demain se traduiront immanquablement par de nouvelles délocalisations, accompagnées de leur cohorte de laissés pour (solde de tout) compte ?

La France compte huit millions de pauvres. L'équation est toujours la même. Au-delà des destructions directes d'emplois : moins de paysans, moins de commerçants, moins de petites et moyennes entreprises (PME), c'est mathématiquement moins de cotisations patronales et salariales, moins d'impôts levés, moins de financements pour les services publics (hôpitaux, écoles, etc…) et moins pour les transferts sociaux (sécurité sociale, retraites, etc.). Simple. Simpliste même.

Trop sans doute pour qu'elle puisse être comprise de ceux qui dessinent notre avenir, en s'appliquant à préserver le leur et celui de leurs amis.

Pire encore. Privé des ressources indispensables au bon fonctionnement des rouages de l'État, le pouvoir coupe scrupuleusement dans les budgets sociaux, ce qui ne fait qu'empirer la situation des plus démunis.
Pour autant, le politique n'est pas inactif. Et il tient ses promesses. Celles faites au Medef de réaliser le vieux rêve libéral défini dès 1995 par le président d'ABB (Asea Brown Boven) (1), comme la liberté pour son groupe « d'investir où il veut, le temps qu'il veut, pour produire ce qu'il veut, en s'approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales ». La machine ne peut dès lors que s'emballer.

Et il est à craindre que l'engagement et la motivation exemplaire d'une foule de bénévoles - dont il faut ici saluer la persévérance et l'altruisme sans faille - et les efforts conjugués des associations caritatives n'y suffisent pas.

Le parti socialiste, à défaut de chercher des solutions, se cherche une tête à mettre en vitrine de 2012. Solidement ancré, l'anti-sarkozysme pourrait bien l'aider à triompher. Mais qu'on ne s'y trompe pas, au-delà de la personne de Nicolas Sarkozy, « un des problème de la France », c'est bien la politique qu'il mène, dans un système économique européen mondialisé où l'humain n'est plus que l'accessoire du financier, qui conduit au naufrage.

En dehors de la petite touche sociale indispensable à sa communication, l'alternance promise au parti de la rue de Solférino n'y changera rien... si les règles du jeu économique et social ne sont pas profondément modifiées. En aura-t-il la volonté, le courage et l'audace ? Rien n'est moins sûr.

Il est plus que temps que les citoyens sortent de leur léthargie et montrent fermement le chemin... à leurs guides.
http://www.marianne2.fr/Huit-millions-d ... -bon-dos-l…

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 16 nov. 2010, 20:01:00

johanono,ce post à été crée par racaille il y a une semaine !

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Message non lu par Nombrilist » 16 nov. 2010, 20:03:00

Entendons-nous bien. Pour moi, la crise n'a jamais été quelque chose qui permette les politiques de se dédouaner de leurs responsabilités, notamment au niveau du pouvoir d'achat. Cela résulte de la crise, plus d'une mauvaise gestion de la part de la droite.

Alors après, comprendre pourquoi les prix ont bondi à cause de la crise, je n'en sais rien. Mais ils ont bel et bien bondi, c'est un fait. Je dépense +25% en un an. C'est quand même extraordinaire.

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GIBET
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Message non lu par GIBET » 17 nov. 2010, 02:14:00

johanono a écrit : Les 13 % de Français qui sont au-dessous du seuil de pauvreté étaient déjà là avant la crise : le taux de pauvreté n'a pas augmenté avec la crise. De même, les prix sont relativement stables depuis deux ans. Alors je sais bien qu'on ne peut pas empêcher les gens de se faire des films et de se dire que les chiffres de l'inflation sont bidonnés, mais ce n'est pas en cassant le thermomètre qu'on règle les problèmes. 
Avant la crise nous étions dans la fourchette basse de l'Europe . Depuis, le chômage s'est installé. Les chômeurs de longue durée représentent aujourd'hui plus du tiers des inscrits à Pôle Emploi (36,3%) tandis que le nombre de "fin de droits" a explosé (1 million en 2010) : si 40% a droit aux minimas sociaux (RSA ou ASS, 460 € par mois maximum), une poignée à l'AER (980 €), le reste n'a plus du tout de couverture. Le nombre d'allocataires du RSA "socle" a déjà augmenté de 11% en un an, et les travailleurs pauvres qui ont fait une demande de RSA "activité" afin de compléter leur paie de misère étaient 434.000 à fin juin 2010, soit 154.000 de plus qu'il y a un an.

Rendez-vous l'année prochaine pour un taux de pauvreté en nette hausse.
Puis rendez-vous en 2012 pour son explosion.
Le silence est un ami qui ne trahit jamais

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Re: Après 2 ans de crise, votre vie a t'elle changé ?

Message non lu par politicien » 07 déc. 2014, 18:28:08

Bonjour,

J'avais posé cette question il y a 4 ans, et je me dis qu'il peut-être intéressant la réactualiser :

Après 6 ans ce crise, votre vie a t-elle changé ? [/b]
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

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Re: Après 2 ans de crise, votre vie a t'elle changé ?

Message non lu par Nico37 » 07 déc. 2014, 19:17:25

Pas vraiment, quand tu es smicard + tu survis bien plus que tu ne vis. Le changement pour moi est d'avoir quitté un CDI en sous-traitance pour enchaîner les CDDs...

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Re: Après 2 ans de crise, votre vie a t'elle changé ?

Message non lu par El Fredo » 07 déc. 2014, 19:31:02

Pas vraiment de changement non plus, stagnation générale.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

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Re: Après 2 ans de crise, votre vie a t'elle changé ?

Message non lu par freeze » 09 déc. 2014, 12:52:43

ça va

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Re: Après 2 ans de crise, votre vie a t'elle changé ?

Message non lu par Narbonne » 09 déc. 2014, 13:03:56

Ma vie a changé car je dois aider mes enfants et petit-enfants
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: Après 2 ans de crise, votre vie a t'elle changé ?

Message non lu par mordred » 09 déc. 2014, 15:48:50

Le titre : "Après deux ans de crise..." Donc, aujourd'hui six ans.

La Crise a 40 ans. Dès octobre 1973, les mauvaises nouvelles succèdent aux mauvaises nouvelles. En 1978, Monsieur Barre, "le meilleur économiste de France", annonce que l'on voit le bout du tunnel. Je resterai poli vu qu'il est maintenant dans son trou.
1981 : Mitterrand ! 1983 : la tronche de Jacques Delors, père de la Tordue de Lille, annonce qu'il serre la vis.
Etc etc etc...

Pour répondre à la question, les trois choses que j'ai eu de bien dans ma vie : une bonne épouse (30 ans de bisous hier); deux enfants courageux et pas trop bêtes; et une sécurité matérielle; sans pour autant être millionnaire en euros. Aussi j'aide comme je peux ceux qui sont tombés bien bas à cause des boulets qui nous gouvernent.
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).

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