Ecole primaire : les politiques trouveront-ils "la réforme"
Bonsoir,
Les épreuves du bac sont à peine passées.. et j'avais envie de parler du début de la scolarité des élèves avec l'école primaire qui parait être un sujet important pour le Président.. j'ai lu cet article.
Comme beaucoup de domaines, l'école bouge de réforme en réforme.. d'où la question de la semaine :
Ecole primaire
Les politiques (actuels ou futurs) trouveront-il la réforme idéale
pour que les savoirs fondamentaux (lecture, écriture, calcul) soient maîtrisés ?
à plus
Les épreuves du bac sont à peine passées.. et j'avais envie de parler du début de la scolarité des élèves avec l'école primaire qui parait être un sujet important pour le Président.. j'ai lu cet article.
Comme beaucoup de domaines, l'école bouge de réforme en réforme.. d'où la question de la semaine :
Ecole primaire
Les politiques (actuels ou futurs) trouveront-il la réforme idéale
pour que les savoirs fondamentaux (lecture, écriture, calcul) soient maîtrisés ?
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- Nombrilist
- Messages : 63371
- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
Les politiques n'ont aucune compétence en la matière. C'est aux pédagogues de trouver. Le taux de réussite ne pourra jamais être de 100% pour la simple et bonne raison que l'école ne fait pas tout. Elle a même pratiquement zéro chances de parvenir à quelque chose si l'enfant nait chez des neuneus, ou si l'enfant lui-même est intrinsèquement limité. Ce n'est pas l'école qui apprend à l'enfant à parler et donc à faire des phrases correctes. Et je ne parle pas du calcul mental, maîtrisé par seulement 5% de la population (et encore).
Dans le système actuel ce n'est pas tout à fait vrai de dire que les politiques ne jouent pas de rôle puisque les enseignants sont obligés d'appliquer les directives d'en haut, directives souvent inspirées de pédagogues en chef (type Meirieu), et on voit où ça mène...
"Oh, but you can't expect to wield supreme executive power just because some watery tart threw a sword at you." Dennis, Monty Python's Holy Grail
D'accord sur tout ce qu'a dit Nombrilist à l'exception du coup des pédagogues où j'ai tendance à rejoindre Ayahuasca. La question des Meirieu-like pose aussi celle du centralisme de l'Education Nationale et plus généralement de celle de la remise en question de l'EN traditionaliste - version hussard noirs de la République, destinée à fabriquer des "bons français" : bons ouvriers/salariés, bons patriotes et au bout du compte bons soldats/chair à canon.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- Nombrilist
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- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
La question est "les politiques trouveront-ils". Je dis simplement que ce n'est pas eux qui trouveront, si jamais il devait y avoir quelque chose à trouver. Ils ne feront que mettre en place, sur - comme vous le dîtes tous les deux - les conseils de spécialistes de la question. Dont des chercheurs je suppose.
Il faut donc se demander si les politiques trouveront les bons pédagogues... icon_mrgreen
Pour le reste, je te rejoins aussi, notamment sur le faut qu'il ne fait pas TOUT attendre de l'école républicaine. Pour la remise en cause totale de l'EN, je suis évidemment d'accord, et je ne sais même plus si on en est encore à l'époque des hussards. J'ai plutôt l'impression qu'on est passé à l'école des pompiers, à courir d'un feu à l'autre...
Pour le reste, je te rejoins aussi, notamment sur le faut qu'il ne fait pas TOUT attendre de l'école républicaine. Pour la remise en cause totale de l'EN, je suis évidemment d'accord, et je ne sais même plus si on en est encore à l'époque des hussards. J'ai plutôt l'impression qu'on est passé à l'école des pompiers, à courir d'un feu à l'autre...
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- artragis
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Sûrement emmanuel. Les écoles telles qu'elles sont aujourd'hui ont subi des nouvelles pédagogies dans l'apprentissage de la lecture etc. ainsi que des supressions de postes qui la rendent de moins en moins bonne.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
Il fut une époque où l'enseignement, en primaire, se limitait aux essentiels. Nous étions 30 par classe et nous savions tous lire, écrire et compter en entrant en 6ème. Certes, nous faisions encore des fautes mais jusqu'en 3ème, nous avions le droit aux dictées toutes les semaines pour apprendre à les corriger.
Nos politiques ont tous connu cette époque. Ils ont lancé tout un tas de réformes sur différents modes d'apprentissage de le lecture et l'écriture qui visiblement, ont fait plus de mal qu'autre chose. Il n'est pas honteux d'admettre qu'on s'est trompé, et de revenir vers des méthodes éducatives plus efficaces. mais bon, il ne semble pas que ce soit d'actualité.
Il est tellement plus agréable d'annoncer des taux de réussite au bac en augmentation constante, et de distribuer des mentions à des jeunes qui rendent des copies cousues de fautes.
Nos politiques ont tous connu cette époque. Ils ont lancé tout un tas de réformes sur différents modes d'apprentissage de le lecture et l'écriture qui visiblement, ont fait plus de mal qu'autre chose. Il n'est pas honteux d'admettre qu'on s'est trompé, et de revenir vers des méthodes éducatives plus efficaces. mais bon, il ne semble pas que ce soit d'actualité.
Il est tellement plus agréable d'annoncer des taux de réussite au bac en augmentation constante, et de distribuer des mentions à des jeunes qui rendent des copies cousues de fautes.
Le rôle des politiques esrt ambigu, et déteint sur celui de l'enseignement.
Puisque l'école est obligatoire, elle doit avoir des "résultats", et le droit à avoir un diplôme fera bientôt partie des droits de l'homme !
Or, les enfants qui arrivent en primaires sont plus souvent nourris qu'élevés, incapables de concentration, de discipline (le tout aux niormes de leur jeune age bien entendu, mais c'est déjà manifeste)
On va donc devoir leur dorer la pilule, leur faire avaler quelques vagues notions à coup de "jeux", les admirer, les féliciter, les courtiser, et les rendre pus arrogants et feignasses que nécessaire ...
Un instit qui serait plus exigeant serait mal considéré par sa communauté éducative, quand il ne prendrait pas de beignes de parents outragés.
Six ans de garderie, et voila un premier diplôme, qui permet de refiler le gosse au secondaire, généralement incapable d'écrire deux mots ou de comprendre ce qu'il lit.
La suite sera de la même eau, et le Bac viendra couronner l'acquisition de quelques vagues notions disparates.
Une étude très fouillée a démontré que la plupart des étudiants qui échouent aux examens universitaires n'ont même pas fait appel à leurs "connaissances", ils n'ont tout simplement pas compris les questions ! Hourrah !
L'honnèteté politique serait de faire redoubler le petit qui ne sait pas lire et écrire correctement à la fin de sa première primaire. Mais ce serait la révolution icon_biggrin
Puisque l'école est obligatoire, elle doit avoir des "résultats", et le droit à avoir un diplôme fera bientôt partie des droits de l'homme !
Or, les enfants qui arrivent en primaires sont plus souvent nourris qu'élevés, incapables de concentration, de discipline (le tout aux niormes de leur jeune age bien entendu, mais c'est déjà manifeste)
On va donc devoir leur dorer la pilule, leur faire avaler quelques vagues notions à coup de "jeux", les admirer, les féliciter, les courtiser, et les rendre pus arrogants et feignasses que nécessaire ...
Un instit qui serait plus exigeant serait mal considéré par sa communauté éducative, quand il ne prendrait pas de beignes de parents outragés.
Six ans de garderie, et voila un premier diplôme, qui permet de refiler le gosse au secondaire, généralement incapable d'écrire deux mots ou de comprendre ce qu'il lit.
La suite sera de la même eau, et le Bac viendra couronner l'acquisition de quelques vagues notions disparates.
Une étude très fouillée a démontré que la plupart des étudiants qui échouent aux examens universitaires n'ont même pas fait appel à leurs "connaissances", ils n'ont tout simplement pas compris les questions ! Hourrah !
L'honnèteté politique serait de faire redoubler le petit qui ne sait pas lire et écrire correctement à la fin de sa première primaire. Mais ce serait la révolution icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- Nombrilist
- Messages : 63371
- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
Oui, le droit à avoir un diplôme est devenu la seule cible recherchée. Mais j'aimerai bien que l'on m'éclaircisse sur le lien entre diplôme et métier!!
J'ai fait des centaines de recrutements avec une formation très approfondie de RH. J'ai vu des gens hyper diplômé analysés dans leuir comportement de management et qui n'étaient pas foutus de mettre en œuvre un processus de prise décision...avec une position ferme décisionnelle au bout!!
L'école forme à la connaissance et pas aux compétences comportementales qui sont essentielles dans le management qui est la compétence comportementale minima d'un recruté bac + 5 ou au-delà
Le comportement cela se cultive déjà en primaire avec des tests amusants et instructifs. C'est aussi une démarche progressive d'apprentissage!
GIBET
J'ai fait des centaines de recrutements avec une formation très approfondie de RH. J'ai vu des gens hyper diplômé analysés dans leuir comportement de management et qui n'étaient pas foutus de mettre en œuvre un processus de prise décision...avec une position ferme décisionnelle au bout!!
L'école forme à la connaissance et pas aux compétences comportementales qui sont essentielles dans le management qui est la compétence comportementale minima d'un recruté bac + 5 ou au-delà
Le comportement cela se cultive déjà en primaire avec des tests amusants et instructifs. C'est aussi une démarche progressive d'apprentissage!
GIBET
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