Cette semaine une question sur N. Sarkozy, qui est entré en campagne le 15 février dernier, mais avant de vous poser la question, voici quelques un extrait d'article :
La question de la semaine est : N. Sarkozy peut il encore gagner l'élection présidentielle ?Un scrutin aux allures de référendum. Premier constat, partagé par tous les sondeurs : à neuf semaines et demie du premier tour, l’élection n’est pas jouée.
Mais tous aussi tombent d’accord pour souligner, comme Frédéric Dabi, de l’Ifop, que « l’on n’a jamais vu sous la Ve République un président sortant en aussi grande difficulté ». Depuis de longs mois en effet, relève Bruno Jeanbart (OpinionWay), « non seulement l’écart des intentions de vote au second tour entre Nicolas Sarkozy et le candidat socialiste est très important, mais en plus il reste stable, de l’ordre de 15 à 20 points ».
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Son atout : le volontarisme. Sur quels atouts peut compter le président-candidat? « Il a pour lui sa stature présidentielle, juge Brice Teinturier. Il a montré que dans la crise, il a su prendre des décisions difficiles. S’y ajoute un atout personnel, qui a déjà joué en 2007 : son dynamisme. » « On va voir un hypercandidat comme on a vu un hyperprésident, pronostique Gaël Sliman, de BVA. Sarkozy sait bien qu’il ne peut pas gagner un concours de popularité contre Hollande. En revanche, il peut déplacer le match sur le terrain du volontarisme et du courage, se positionner en pompier seul capable de lutter contre l’incendie… C’est-à-dire la crise aiguë. »
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Son problème : le bilan. Mais si l’impopularité de Nicolas Sarkozy est aussi forte, c’est que les handicaps l’emportent aujourd’hui sur ses atouts. « Alors qu’en 2007, il était le candidat du peuple, du rassemblement et de la rupture, aujourd’hui il ne l’est plus aux yeux des Français et il a un positionnement politique plus restreint, note Teinturier. Et surtout, pèse sur lui le bilan, cinq années d’exercice du pouvoir avec des résultats jugés insuffisants, notamment sur les questions clés de la croissance, de l’emploi, de la sécurité et du pouvoir d’achat… En plus, il est perçu comme très éloigné des préoccupations des Français. » « Son bilan est son passif, pour reprendre l’expression de Mitterrand en 1981 », renchérit Dabi. « La déception de 2012 est, pour l’instant, à la hauteur de l’enthousiasme de 2007 », conclut Jeanbart.
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