Avant de vous poser la question de la semaine, voici deux extraits d'articles :
Les "Zapa" pour "zones d'actions prioritaires pour l'air" avec interdiction d'entrer en centre-ville pour les camions, camionnettes, bus, voitures et motos, les plus vieux et donc les plus polluants, avaient été annoncées en avril 2011 par le précédent gouvernement. Elles devaient être mises en place cet été (voir par ailleurs notre article).
"C'était sorti un peu à la hussarde, il fallait faire vite vis-à-vis des particules et de l'Europe", a souligné à l'AFP Michel Reppelin, vice-président du Grand Lyon chargé de l'amélioration de la qualité de l'air. Les villes tests devaient rendre vendredi un premier rapport au ministère. Mais après l'annonce jeudi par la nouvelle ministre Delphine Batho de la révision des critères du dispositif, Bordeaux a renoncé à envoyer un document en soulignant que des "études étaient encore en cours". Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a adressé une lettre à la ministre avec des propositions.
On pourrait ainsi, "accorder deux ans de gratuité de transport collectif à quelqu'un qui abandonne un véhicule jugé trop polluant de façon définitive. Ou autoriser temporairement un véhicule polluant s'il y a trois personnes à l'intérieur" a suggéré à l'AFP Denis Baupin, ex-adjoint au maire de Paris en charge de l'écologie. A Aix-en-Provence, on planche sur des modélisations de scénarios incluant le covoiturage et la piétonisation de certains quartiers. Pour Lyon il existe déjà un plan de protection de l'atmosphère limitant la circulation des poids lourds au coeur de l'agglomération.
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La question de la semaine est : Faut-il limiter la place de la voiture dans les villes ?Les pays nordiques ont été les premiers dès 2006 à interdire les vieux véhicules les plus polluants des centres-villes, suivis par huit autres pays, soit un total de 182 villes, alors qu'en France on peine à démarrer un projet test dans le même sens.
"L'Allemagne a commencé en 2009 avec 35 villes et aujourd'hui il y en a 56, il y a même une zone de faibles émissions dans toute la vallée de la Ruhr", explique à l'AFP Joëlle Colosio, chef du service de la qualité de l'air à l'Agence pour l'environnement et la maîtrise de l'énergie (Ademe).
Les deux dernières à avoir rejoint le mouvement sont Lisbonne et Prague.
Chaque ville a mis en place un dispositif à sa manière. En Allemagne dès le départ, tous les types de véhicules (poids-lourds, bus, véhicules utilitaires légers, voitures particulières et motos) étaient visés avec une période d'adaptation de six mois à deux ans selon les cas.
A Londres, le dispositif s'applique à toute l'agglomération mais ne concerne que les camions, camionnettes et mini-bus, les voitures particulières restant exclues.
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