Avant de vous poser la question de la semaine, voici deux extraits d'articles :
La ministre de la Justice, Christiane Taubira, prescrit de rompre avec le tout-carcéral et les peines planchers, dans un projet de circulaire daté du 20 août, révélé mercredi par Le Nouvel Observateur.
La présentation en conseil des ministres de cette circulaire, destinée aux parquets et marquant "la nouvelle politique pénale du gouvernement", a plusieurs fois été repoussée depuis juillet et une date reste encore à fixer.
Conformément à ce qu'avait annoncé publiquement la garde des Sceaux dès juin, cette nouvelle politique s'appuie sur plusieurs principes: "individualisation" des décisions de justice, ce qui implique un recours limité aux peines planchers, lutte contre la surpopulation carcérale et la récidive grâce aux aménagements de peines et maintien de la "spécialisation de la justice des mineurs".
(...)
L'intégralité de cet article à lire sur Le Nouvel Obs.com
La question de la semaine est : Selon vous, le tout carcéral favorise t-il la récidive ?Aujourd'hui le temps du tout carcéral est remis en cause. La ministre de la justice Christiane Taubira dévoile ce mercredi matin une circulaire de politique pénale. Sa nouvelle politique s'appuie sur plusieurs principes parmi lesquels on trouve l'individualisation des décisions de justice (ce qui implique un recours limité aux peines planchers), la lutte contre la surpopulation carcérale et la récidive grâce aux aménagements de peines.
Qu'est ce que la récidive ?
C'est poser la question suivante. Une personne sortie de prison va-t-elle y retourner ? Quelques éléments de réponses : pour les condamnés pour crimes et délits par exemple, le taux de récidive est de 46% dans les cinq années qui suivent leur sortie de prison.
Derrière ces statistiques, il y a des histoires d'hommes et de femmes, des vies parfois broyées par un système judiciaire qui n'a pas eu ou pas pris le temps de comprendre les causes du passage à l'acte.
Marc est un cas emblématique. Cet ancien multirécidiviste est âgé aujourd'hui de 53 ans, voici son histoire. "La première incarcération à l'âge de 16 ans, on ne m'a pas donné d'alternative, j'avais été incarcéré à la prison de Fleury Merogis où j'ai commencé à rencontrer mes premiers amis. Ces amis que j'ai revu à l'extérieur et avec qui on est reparti dans la vie active, mais pas dans le bon sens ".
Pour Marc la prison a appelé la prison, et très vite on en arrive à ce que le magistrat Serge Portelli, vice-président du tribunal de Paris appelle la diabolisation du récidiviste. Selon lui cette attitude de la justice et des pouvoirs publics est contre-productive.
(...)
L'intégralité de cet article à lire sur France Info