Laurent Fabius

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Libre penseur
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Message non lu par Libre penseur » 05 oct. 2009, 16:09:00

Biographie 

Laurent Fabius est le fils d’André Fabius (décédé en 1984), antiquaire, d'une famille d'origine juive ashkénase, et de Louise Mortimer, américaine.
Il est élève au lyceé Janson-de-Sailly, Paris 16éme. Après le baccaulérat, il s’inscrit en hyphokâgne au lyceé Louis-le-Grand. Il est admis à l’Ecole normale sup, où il passe l’agrégation de lettres classiques et intègre parallèlement l’Institut de l'études politiques de Paris.
Lors de ses études à Sciences-Po, il est responsable de la Conférence Olivaint. Élève de l’Ecole nationale d'aministration, promotion François Rabelais (1971-1973), il sort dans les trois premiers et devient auditeur au Conseil d'Etat. Il est nommé maître des requête en 1981.
En 1970, il participe à l’émission La tête et les jambes où il se révèle un excellent cavalier et candidat.

Son talent d'orateur et sa haute présence intellectuelle n'est plus a prouvé, confère ce magnifique discours plein de vérité :

[hide=Discours tv assemblée national/ motion de censure]http://www.dailymotion.com/relevance/se ... re-ps_news[/hide]

Il est, aujourd'hui, divorcé de la productrice Françoise Castro, psychosociologue de formation, avec qui il a eu deux enfants :

Carrière politique Débuts politiques (1974-1984) 

Remarqué par des proches de François Mitterrand, c’est peu après sa sortie de l’ENA, en 1974, qu’il adhère au Parti socialiste et rencontre François Mitterrand dont il devient le directeur de cabinet en 1979. Il travaille à ses côtés jusqu’à sa victoire de 1981 : c’est ainsi qu’il le défendra vigoureusement au congrès de Metz en avril 1979, en affirmant contre Michel Rocard que : « entre le Plan et le marché, il y a le socialisme ».
Parallèlement, il est élu premier adjoint au maire du Grand-Quevilly en 1977, puis député de la quatrième circonscription de la Seine-Maritime (Elbeuf, Le Grand-Quevilly). Il pose ainsi les bases de ce qui deviendra son fief électoral.
Il est inculpé en 1979 pour sa participation à Radio Riposte, radio libre du PS.
À la suite de la victoire de François Mitterrand en 1981, il est nommé ministre du Budget, fonction lors de laquelle il instaure l’Impôt sur les grandes fortunes, aboli en 1987 par le gouvernement de Jacques Chirac et ancêtre de l’Impôt de solidarité sur la fortune. Les œuvres d’art étant exclues de l’assiette de recouvrement de l’impôt nouvellement créé, une polémique le visant débuta : en effet, la fortune familiale de ses parents est bâtie sur le commerce des œuvres d’art. Il conteste être à l’origine de cette mesure. Selon la biographie de Jean-Gabriel Fredet, c’est Jack Lang, alors ministre de la Culture, qui aurait obtenu cette exonération, contre l’avis de Fabius. En 1983, il plaide pour une application fidèle du programme de la gauche, soutenant un flottement du franc et le protectionnisme industriel. Toutefois, il se rallie finalement au « tournant de la rigueur » voulu par Pierre Mauroy et décidé par le président pour maintenir la France dans le Système monétaire européen.
Puis à partir de 1983, il devient ministre de l’Industrie et de la Recherche, puis ministre de la Modernisation industrielle du temps où les plus importantes entreprises industrielles étaient dans le giron de l'État. Dans cette fonction, il a entrepris de profondes restructurations qui l'ont fâchées avec le Parti communiste et la CGT, surtout après sa célèbre sortie sur les « canards boiteux », mais qui lui ont acquis l'estime de nombreux dirigeants d'entreprise. Deux anciens membres de son cabinet, Louis Schweitzer et Serge Weinberg, ont depuis fait carrière dans l'industrie.

Premier ministre (1984-1986)  Une arrivée difficile.

À la suite de l’échec du projet de réforme de l’éducation mise en œuvre par Alain Savary, François Mitterrand décide de changer de Premier ministre, et remplace Pierre Mauroy par Laurent Fabius le 17 juillet 1984 à ce poste. À 37 ans, il est le plus jeune Premier ministre de la République. Arrivé dans une situation de crise, il poursuit la « politique de la rigueur » afin de maîtriser la dette de l’État et l’inflation. En conséquence, le Parti communiste refuse de participer à son gouvernement.
Une nouvelle politique étrangère 
Sur le plan diplomatique, Laurent Fabius empiète parfois sur le domaine de François Mitterrand. Ainsi, en 1985, il prend fait et cause pour la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud : il rencontre l’évêque anglican Desmond Tutu lors d’une grande réunion à Paris en mai 1985, et obtient que la France impose des sanctions au régime de Pretoria : embargo commercial, suspension de tout nouvel investissement et rappel de l’ambassadeur de France. En juillet 1985, lors d'une interview donnée au quotidien Le Matin, il se définit ainsi : « Au jeu des définitions, je dirais que je suis un socialiste moderne, pragmatique et amoureux de la liberté ».
Au cours de cette même année 1985, en décembre, il s’oppose au président qui invite le général Jaruzelski, chef de la République populaire de Pologne, alors que ce dernier réprime la contestation du syndicat Solidarność, conduit par Lech Wałęsa. Il fait part de son trouble à la tribune de l’Assemblée nationale, puis à la télévision en déclarant « Lui c'est lui, moi c'est moi », ce qui provoque le mécontentement de Mitterrand.
Enfin, il dénonce les excès du régime de Fidel Castro, alors même que les proches du président (Danielle Mitterrand et Jack Lang) sont régulièrement invités par le chef de l’État cubain.


Suite politique.

Il devient président de l’Assemblée nationale en 1988 après la dissolution qui suit la réélection de François Mitterrand.
Il conduit la liste socialiste lors des élections européennes du 18 juin 1989 : il est élu, mais réalise un très mauvais score. Le Canard enchaîné titrera même : « Pour Fabius, c’est la pelle du 18 juin » (en référence à l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle).
Il s’engage à la fin des années 1980 et au début des années 1990 dans une rivalité avec Lionel Jospin pour s’assurer le contrôle du Parti socialiste, et échoue à deux reprises :
  • En mai 1988, lors duquel Pierre Mauroy l'emporte avec le soutien de Lionel Jospin. Selon le Nouvel Observateur, le 22 novembre 1988 eut lieu dans son bureau de l'Assemblée nationale, la rupture définitive avec Lionel Jospin [5].
  • Au congrès de Rennes de mars 1990, qui marque la rupture du courant mitterrandien, un « suicide collectif » selon des dirigeants socialistes. Après trois jours de débats et d'invectives, Pierre Mauroy est reconduit à la tête du PS avec toujours l'appui de Lionel Jospin.[/list:u]
    Finalement, Laurent Fabius est élu premier secrétaire du Parti socialiste en janvier 1992, et le restera jusqu’au congrès du Bourget, qui suit la défaite de la gauche aux législatives de 1993. Cependant, il subit une perquisition menée par le juge Renaud Van Ruymbeke, le jour même de son installation au siège du parti, le 9 janvier 1992. En octobre 1993, la défaite de la gauche aux législatives l'oblige à céder la place à Michel Rocard.


    Une nouvelle ligne politique (depuis 2002) Numéro deux du Parti socialiste 

    Lionel Jospin ayant annoncé au soir du premier tour de l'élection présidentielle, le 21 avril 2002, qu’il se retirait de la vie politique, Laurent Fabius est la principale tête d'affiche pour mener les élections législatives qui suivent, difficiles pour la gauche. Dès lors, il affiche ses ambitions présidentielles. C’est François Hollande qui est réélu premier secrétaire du Parti socialiste tandis que Laurent Fabius devient son second au Congrès de Dijon. Il affiche alors une ligne marquée à gauche et par le rejet du libéralisme : il estime que c’est le rejet massif du libéralisme qui explique la défaite socialiste aux élections de 2002. Il prône également ce qu’il nomme une « opposition frontale » à la droite, et exclut toute alliance future avec l’UDF qui, après la réélection de Jacques Chirac et la création de l'UMP, commence à prendre son autonomie.
    Le référendum constitutionnel
    Au cours de l’année 2004, il se fait remarquer en devenant le plus important responsable socialiste à s’opposer à la Constitution européenne. Dès fin 2003, il évoque son hésitation à l’égard du projet qui prend forme, évoluant ensuite d’un « non sauf si », en juin 2004, à un non définitif qu’il défend au sein du parti socialiste. Ce faisant, il déclenche une vive polémique au sein de l’ensemble des partis socialistes européens, dont la plupart sont acquis au « oui ». Par référendum interne, les militants socialistes décident toutefois le 2 décembre 2004 de soutenir le « oui » par 55 % des voix.
    Contrairement à d’autres opposants au Traité Constitutionnel Européen (TCE) au sein du Parti socialiste, son courant décide néanmoins de faire campagne pour le « non ». Lors du référendum national du 29 mai 2005, le « non » l’emporte. Le « oui » est ratifié par 16 pays sur 25 (dont 14 par procédure parlementaire sans consultation de la population) et est rejeté par les 2 derniers scrutins directs en France et aux Pays-Bas, les autres scrutins directs prévus (dont celui de la Grande-Bretagne) étant alors annulés.
    Passage dans la minorité du PS
    Son positionnement contre le Traité constitutionnel européen a fait l’objet de nombreuses critiques, particulièrement parmi les socialistes et une partie de la gauche. Il est accusé de manque de sincérité et de cohérence dans son rejet du libéralisme : celui-ci serait en contradiction avec la politique économique qu’il a menée, de 1984 à 1986 et de 2000 à 2002, qualifiée de social-libérale. Ses détracteurs voient dans cette décision une manœuvre opportuniste de positionnement en vue de la présidentielle de 2007. Selon ses partisans, elle est conforme à son évolution dès le lendemain de la défaite historique du PS le 21 avril 2002.
    Le 4 juin 2005, le Conseil national vote son exclusion, ainsi que celle de ses amis ayant prône le « non », des instances du secrétariat national du PS (les autres instances étant représentées à la proportionnelle des voix du congrès et étant non touchées). Ce faisant, le Parti socialiste veut clarifier sa ligne politique, tout en prenant le risque de la division, en interne et avec son électorat. En mai 2007 à La Courneuve soutenant la campagne législative de Daniel Goldberg.

    Lors du congrès du Mans de novembre 2005, Laurent Fabius dépose une motion contre la majorité sortante, à laquelle il avait appartenu, avec le soutien de Jean-Luc Mélenchon, André Laignel, Alain Vidalies et Marie-Noëlle Lienemann. Avec le score de 21,21 %, elle arrive en troisième position derrière la motion défendue par la direction sortante (53,6 %) et celle du Nouveau Parti socialiste (23,6 %). Au congrès du Mans, il accepte de voter un texte destiné à faire la synthèse entre les motions, texte qui inclut certains de ses amendements. Il évite ainsi de faire partie d’une minorité du Parti socialiste. Il choisit cependant de ne pas réintégrer la direction du parti, laissant ce soin à d’autres membres de son courant.
    Le 10 janvier 2006, Laurent Fabius se déclare candidat à l’investiture du Parti socialiste pour l’élection présidentielle de 2007. Sa candidature a été officialisée le 1er octobre 2006 lors d’un discours prononcé à Fleurance en marge d’un congrès de chercheurs. Étaient en lice pour l’investiture avec lui, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn. À l’issue des primaires du 16 novembre 2006, vainqueur dans son département de la Seine-Maritime, en Haute-Corse et à Mayotte, il arrive en troisième et dernière position avec 18,66 % des voix des militants et annonce dès le lendemain son soutien à Ségolène Royal, désignée candidate du Parti socialiste dès le premier tour avec 60,65 % des voix.
    Pendant la campagne de 2007, alors qu'il avait auparavant durement critiqué Ségolène Royal, il a pris sa défense au moment où elle a rencontré les premières difficultés. Il démissionne du bureau national du PS en juin 2007.
    Il est réélu député de la quatrième circonscription de la Seine-Maritime en juin 2007. Le 3 avril 2008, il prend la tête de la communauté d'agglomération de Rouen, qu'il avait déjà occupée entre 1989 et 2000, avec comme objectif de la faire évoluer en communauté urbaine.

    Depuis 2008 : retour des fabiusiens dans la majorité 


    À l’occasion de la désignation du candidat PS pour la présidentielle de 2007, de nouveaux militants, issus notamment du courant Nouveau Parti socialiste se rallient à Laurent Fabius, comme le groupe Nouvelle Gauche de Benoît Hamon et une partie des anciens soutiens d’Arnaud Montebourg. Ces rapprochements se concrétiseront ultérieurement dans l'initiative des "Reconstructeurs" puis de la motion D du Congrès de Reims, dont la première signataire Martine Aubry est élue première secrétaire : les fabiusiens se retrouvent, pour la première fois depuis des années, dans l'axe central de la majorité. À l'occasion de la composition du secrétariat national, il reproche à Claude Bartolone de ne pas avoir obtenu suffisamment de représentants pour son courant, ce qui affaiblit la réputation de complicité entre les deux hommes.
    Le 8 juillet 2009, Laurent Fabius défend, à l'Assemblée nationale, et au nom du groupe socialiste, la motion de censure visant le Gouvernement Fillon 2. À cette occasion, il qualifie Nicolas Sarkozy de « monsieur chômage et monsieur déficit ».
    Le courant des Fabiusiens 
    Au sein du Parti socialiste, Laurent Fabius dispose d'un courant et de nombreux soutiens attachés à sa personne. Les proches de Laurent Fabius ou ceux partageant ses idées politiques sont appelés « fabiusiens » ; ses principaux « lieutenants » sont Claude Bartolone, député de Seine-Saint-Denis et Alain Claeys, député de la Vienne.

    Historiquement, les fabiusiens se sont opposés aux « rocardiens », puis aux « jospinistes », aux « hollandais », et plus récemment à Ségolène Royal.

    Lors du référendum sur le Traité constitutionnel européen de 2005, le courant des fabiusiens a défendu le « non », malgré le vote des militants du PS en faveur de ce texte. Des fabiusiens comme Jack Lang ont à cette occasion rompu avec Laurent Fabius.
    Les fabiusiens et les proches de Jean-Christophe Cambadélis sont les initiateurs de l'initiative des "Reconstructeurs" qui fédérera des courants épars, caricaturés d'abord comme « l'alliance de la carpe et du lapin », mais qui trouveront une cohérence aboutissant à la la motion D du Congrès de Reims, dont la première signataire Martine Aubry est élue première secrétaire, replaçant les fabiusiens dans l'axe central de la majorité.

    http://www.dailymotion.com/relevance/se ... re-ps_news

anonyme
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Message non lu par anonyme » 07 oct. 2009, 17:46:00

Lolo, bien que je le connaisse depuis longtemps (j'étais amateur de "la tête et les jambes" quand j'étais jeune), est un homme que je n'ai jamais pu bien cerner. Il n' a jamais répondu à mes lettres concernant le situation des enfants handicapés ce qui me laisse présumer que c'est un homme qui ne se disperse pas et qui ne se lance dans un sujet que bien "renseigné". Il n'est pas du genre à faire dans la démagogie trop expressive... Grave erreur, quand on croit pourvoir se lancer dans un destin national !!

C'est un bourgeois dont on se pouvait se demander, à l'origine, ce qu'il venait faire au PS, mais maintenant, avec ce glissement nettement vers la droite du PS, il est dans la "norme socialiste" : il va finir même par être dans l'aile gauche si ce glissement continue. 


Mais celui que se piquait tant d'être le premier Ministre de la France n'a pas la pointure d'un Président et ne l'aura, à mon avis, jamais - tout simplement parce qu'il n'est porteur d'aucun capital sympathie et ne se limitera, en fait, qu'à être un des seigneurs de la Haute Normandie !! Pourtant il me parait moins antipathique que dans sa jeunesse...


NB : Sa maman ne s'appelait pas Mortimer mais, en fait, "Straßburger-Mortimer" (ah Wikipédia !! :roll: ) et sa grand-mère qui était membre de la famille des "Issac-Cerf" semble me faire penser qu'il était peut-être cousin avec la très très grande chanteuse Barbara (pour qui j'ai beaucoup d'estime, et c'est peu dire) et dont le papa portait le même nom.

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Libre penseur
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Message non lu par Libre penseur » 10 oct. 2009, 14:01:00

Qu'il soit bourgeois, ne me choque pas, d'ailleurs c'est la cas de la plus part des cadres du PS.
Qu'il ne soit pas démagogue, pour moi c'est une grande qualité, ça prouve sa sincérité.
Qu'il n'est pas répondus à tes lettres, bien que je respecte ta démarche, ne me choque pas non plus.

Pas à la pointure du président, je ne crois pas, je pense qu'au niveau technique et oral, il est à la hauteur de l'actuel président, et au niveau intellectuel au dessus. De plus, il a une large expérience politique qu'il lui donne une force supplémentaire.

Je ne suis pas vraiment d'accord avec toi, aujourd'hui, il est plutôt à l'aile gauche du PS, le non à la constitution en est une preuve. Il est plus proche de Hamon, Manuelli, que de DSK, et Sego, ces derniers que je considère comme des vrais libéraux.

J'adhère à son positionnement vis à vis de la politique étrangère, par exemple, son refus de l'adhésion de la France à l'OTAN.

C'est aussi le premier à avoir dénoncé les pratiques anti-démocratique de l'actuel président.

Une autre chose, il a été désespéré de la tournure qu'a pris le PS, il a témoigné à plusieurs reprises sa lassitude par rapport aux querelles interne, pourtant il s'est investis pleinement à la reconstruction du ps, en fait, et là ou tu as raison, c'est que Fabius, bien que talentueux, ne sera très probablement jamais président de la république.

Je t'invite à regarder ce discours, si tu ne l'as pas fait :

Discours tv assemblée national/ motion de censure

Cordialement.

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geekmature
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Message non lu par geekmature » 10 oct. 2009, 16:17:00

Ton analyse est bonne libre penseur, il n'est pas le seul désespéré du PS, on le serait à moins d'ailleurs, la cupidité et la soif du pouvoir a remplacé les convictions, qui en doute? icon_evil Effectivement son niveau intellectuel est supérieur à celui de Sarko, (heureusement pour lui icon_biggrin ) le président (pas le mien, je veux pas icon_mrgreen )ne se comporte d'ailleurs pas en président, personne ne peux dire le contraire.
http://www.dailymotion.com/relevance/se ... ral-clashe…
Démocratie, vous avez dit démocratie!!

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lucifer
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Message non lu par lucifer » 10 oct. 2009, 17:04:00

Fabius, c'est bien l'inventeur du terme: responsable mais pas coupable, non ?
C'est bien celui qui nous a serré la main à l'ecole militaire quand nous etions en uniforme, serré la main à tous ceux qui portaient une cravate, et qui a toisé ouvertement les ouvriers en bleu qui refaisaient la plomberie dans nos locaux ?

Dans l'histoire de la grue qui est tombée sur la maternelle, le PDG (pas sur le chantier et pas au courant de la decision de son contremaitre, a pris de la prison ferme.
Pour lui, responsable egal coupable, pas d'acquittement.
Pour Fabius, reponsable mais pas ccoupable de centaines de morts suite au sang contaminé, acquittement, droit de continuer sa carriere politique, et même pas de surcis.

C'est pas l'inventeur de la justice à deux vitesses, mais là, c'est à vomir. Un mec qui telecharge risque + qu'un ministre qui fait l'impasse sur des centaines de morts.

Il y a pas, c'est un sacrèes bonhomme que voilà, un bon socialiste qui mérite d'être connu. icon_evil
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )

anonyme
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Message non lu par anonyme » 10 oct. 2009, 23:28:00

 
Fabius, c'est bien l'inventeur du terme: responsable mais pas coupable, non  ?

Non ! C'est la belle Georgina Dufoix, qui, depuis, a retrouvé,  la "Foi" ( ma foi  :roll:  )


- Pour l'affaire du sang contaminé, que j'ai suivi (puisque je travaillais pour le ministère incriminé, à l'époque), je pense que celui qui est passé le mieux en travers des mailles du filet c'est le secrétaire d'Etat à la santé qui, aujourd'hui, est aussi innocent que l'agneau qui vient de naître. Pourtant quand on lit les journaux de l'époque ( Libération, Le Monde, Le Canard et Charlie ), il avait l'air d'être rudement bien informé de toute la procédure (le retard dans la généralisation du dépistage, l'absence de sélection des donneurs de sang, et l'interdiction tardive des produits sanguins non chauffés.)
... Mais non, on a révé, c'est faux et comme on ne revient pas sur une affaire jugée, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes...
Sur ce, bonne nuit !  :arrow:

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lucifer
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Message non lu par lucifer » 11 oct. 2009, 10:01:00

icon_mrgreen
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )

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racaille
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Message non lu par racaille » 11 oct. 2009, 20:54:00

A chaque fois qu'on me parle de Fabius j'ai toujours en tête cette si belle chanson de Thierry le Luron sur l'air de Brel "chez les Fafa" :

http://www.youtube.com/watch?v=jnPcg50XF1c
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Message non lu par anonyme » 11 oct. 2009, 21:15:00

racaille a écrit :A chaque fois qu'on me parle de Fabius j'ai toujours en tête cette si belle chanson de Thierry le Luron sur l'air de Brel "chez les Fafa" :

http://www.youtube.com/watch?v=jnPcg50XF1c




Oui, je connais bien cette chanson. D'une part parce que c'est la parodie d'une chanson que j'adore : "Ces gens là" de Jacques Brel, mais aussi parce que le texte a été écrit par Bernard Mabille, l'actuel auteur des chroniques d'Anne Roumanoff.


"Chez les fafa" fustige la gauche-caviar telle qu'elle existait déjà à l'époque, mais elle dénonce aussi un certain comportement de la politique que l'on retrouve encore aujourd'hui dans la critique de la droite- cassoulet : "une petite saucisse avec plein de fayots autour..."


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Message non lu par racaille » 12 oct. 2009, 00:03:00

Elle est toujours d'actualité, on sait que la gauche caviar existe toujours même si elle a été largement dépassée dans l'outrance par la droite bling-bling ("droite-cassoulet" je connaissais pas mais c'est bien vu). Et tout ce qui y est dit est si vrai ! :)

Je ne savais pas que Mabille était l'auteur des chroniques de Roumanoff. J'ai eu l'occasion de la voir ce soir chez Drucker et c'était carrément saignant ! J'avais zappé sur cette chaîne pour voir comment Drucker allait servir la soupe au ministre de la culture mais je suis arrivé trop tard :)

Désolé pour le hold-up de topic mais à part cette chanson Fabius ne m'inspire pas grand chose^^
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Libre penseur
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Message non lu par Libre penseur » 12 oct. 2009, 08:31:00

Qu'est ce qui vous gêne au fond, qu'une élite bourgeoise soit au pouvoir, ça malheureusement toujours été le cas en oligarchie capitaliste.

Qu'on soit riche ou pauvre n'importe pas dans le jugement, ce sont les idées, les valeurs  et les actes d'un homme qui font sa force.

En l'occurrence, je pense que fafa n'est pas le moins digne de nos représentants.

Georges
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Message non lu par Georges » 12 oct. 2009, 12:15:00

Libre penseur a écrit :Qu'est ce qui vous gêne au fond, qu'une élite bourgeoise soit au pouvoir, ça malheureusement toujours été le cas en oligarchie capitaliste.
Qu'on soit riche ou pauvre n'importe pas dans le jugement, ce sont les idées, les valeurs  et les actes d'un homme qui font sa force.

En l'occurrence, je pense que fafa n'est pas le moins digne de nos représentants.
D'accord avec toi. Être riche et de gauche n'a rien d'incompatible, même si cela choque la droite. Certaine de mes relations (pas amis, je précise) me disent que je suis un traitre à ma classe sociale. J'ai été pauvre, voire trés pauvre, élévé dans un bidonvilles, et j'étais de gauche, et à présent que je fais parti des plus favorisés, je ne vois pas pourquoi je changerais mes convictions de gauches. Au contraire je suis nettement plus radicale que lorsque j'avais 20 ans. Pour moi ses convictions ne se font pas sur son niveau de revenu.

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Message non lu par anonyme » 12 oct. 2009, 12:42:00

Libre penseur a écrit :Qu'est ce qui vous gêne au fond, qu'une élite bourgeoise soit au pouvoir, ça malheureusement toujours été le cas en oligarchie capitaliste.
Ce qui me gène, personnellement, c'est que cette élite bourgeoise ne connaisse rien aux problèmes du petit peuple tout en prétendant le contraire !

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Message non lu par Libre penseur » 12 oct. 2009, 22:48:00

Georges a écrit :
Libre penseur a écrit :
Qu'est ce qui vous gêne au fond, qu'une élite bourgeoise soit au pouvoir, ça malheureusement toujours été le cas en oligarchie capitaliste.
Qu'on soit riche ou pauvre n'importe pas dans le jugement, ce sont les idées, les valeurs  et les actes d'un homme qui font sa force.

En l'occurrence, je pense que fafa n'est pas le moins digne de nos représentants.
D'accord avec toi. Être riche et de gauche n'a rien d'incompatible, même si cela choque la droite. Certaine de mes relations (pas amis, je précise) me disent que je suis un traitre à ma classe sociale. J'ai été pauvre, voire trés pauvre, élévé dans un bidonvilles, et j'étais de gauche, et à présent que je fais parti des plus favorisés, je ne vois pas pourquoi je changerais mes convictions de gauches. Au contraire je suis nettement plus radicale que lorsque j'avais 20 ans. Pour moi ses convictions ne se font pas sur son niveau de revenu.
Content qu'on soit d'accord, heureusement que l'électorat bourgeois de gauche existe... ce n'est pas en s'opposant les uns contre les autres que l'on résoudrera les problèmes, surtout quand on inspire au même modèle de société... l'Union fait la force.

la chambre bleue a écrit :
Libre penseur a écrit :Qu'est ce qui vous gêne au fond, qu'une élite bourgeoise soit au pouvoir, ça malheureusement toujours été le cas en oligarchie capitaliste.
Ce qui me gène, personnellement, c'est que cette élite bourgeoise ne connaisse rien aux problèmes du petit peuple tout en prétendant le contraire !
Oh, t'inquiète pas, ils connaissent les problèmes du petit peuple, le vrai problème c'est l'application de lois socialistes sur un modèle libéral.
Les cadres du PS sont toujours plus apte à défendre le peuple que les cadres de l'UMP, ils l'on prouvés par leurs nombreuses réformes sociales, 35 heures, 5 semaines de congés payés... etc....

Une chose qui me choque et m'inquiète bien plus, c'est le vote des ouvriers à droite...

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lucifer
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Message non lu par lucifer » 13 oct. 2009, 13:50:00

Et le sang contaminé et ses centaines de morts ?
Ha non, il a été jugé non coupable. Responsable mais non coupable.

A chaque fois, je bloque , désolé. Je sais que c'est pas le premier proçes baclé, mais là, on parle pas du vol d'une plaquette de beurre dans un supermarché.......
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )

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