Jean Luc Melenchon

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Jean Luc Melenchon

Message non lu par politicien » 11 nov. 2010, 15:06:00

Jean Luc Mélenchon :   Son parcours en quelques dates  
19 août 1951 : Jean-Luc Mélenchon voit à Tanger, au Maroc.  
1969 : leader du mouvement lycéen lors de Mai-68 dans sa ville de Lons-le-Saunier, il rejoint l’Union nationale des étudiants de France dès son entrée en faculté.  
1970 : après la scission de l’UNEF, Jean-Luc Mélenchon participe au combat pour reconstruire l’UNEF locale.  
1974 : il devient président de l’Union locale étudiante puis intègre le bureau national de l’UNEF-Unité syndicale.  
1976 : il quitte Besançon pour entrer dans l’activité professionnelle à Lons-le-Saunier et adhère au Parti socialiste. Il y occupe très vite des responsabilités départementales et développe un journal fédéral qui combat pour l’union PC-PS.  
1981 : il devient un des principaux dirigeants mitterrandistes de la fédération de l’Essonne, ce qui le conduit au poste de premier secrétaire de cette fédération au congrès de Valence.  
1983 : il est appelé comme conseiller municipal de Massy.  
1986 : Jean-Luc Mélenchon est élu sénateur de l’Essonne.  
1989 : il devient adjoint au maire de Massy.  
2000 : il accepte de participer au gouvernement de Lionel Jospin comme ministre délégué a l’Enseignement professionnel.  
2002 : il cofonde le courant socialiste Nouveau monde avec Henri Emmanuelli.  
2004 : il fonde l’association Pour la République sociale, en dehors et indépendamment du PS. Il est par ailleurs réélu sénateur de l’Essonne.  
2005 : il est un des dirigeants socialistes à combattre ouvertement pour le "non" au traité constitutionnel européen.  
2008 : il quitte, en novembre, le Parti socialiste et fonde le Parti de Gauche (PG).  
2009 : candidat du Front de gauche - alliance entre les Parti communiste français Parti de gauche, Mouvement républicain et citoyen... - dans la région Sud-Ouest aux élections européennes, il est élu député le 7 juin.   Titulaire d’un CAPES de lettres modernes et d'une maîtrise de philosophie, il a été professeur de français dans l’enseignement technique, correcteur dans l'imprimerie, ouvrier d'entretien, journaliste, puis directeur de cabinet municipal en banlieue parisienne.  Leader du mouvement lycéen lors de Mai 68 dans sa ville de Lons-le-Saunier, il rejoint l’Union nationale des étudiants de France dès son entrée en faculté en septembre 1969.

À l'issue des événements de mai-juin 1968 à Besançon, la Ligue communiste et le PSU, majoritaires dans l'AGEC-UNEF, appuient une prise en main du syndicat par les partisans de sa mutation en « mouvement politique de masse ». En s’y opposant, Jean-Luc Mélenchon rejoint l'Organisation communiste internationaliste, courant trotskiste d'obédience lambertiste, qui tente de contrer cette politique. Après la scission de l’UNEF en 1970, Jean-Luc Mélenchon participe au combat pour reconstruire l'UNEF locale comme syndicat défendant les intérêts matériels et moraux des étudiants, à la fois contre le courant syndical issu de l'UEC, animant l'UNEF-Renouveau, liant le syndicat aux conseils de gestion de la loi Edgar Faure et contre les courants gauchistes qui visent sa transformation en mouvement politique. C'est à ce titre qu'il devient président de l’union locale étudiante, puis intègre le bureau national de l'Unef-Unité syndicale en 1974. Sa liste aux élections du CROUS en 1975 obtient 60 % des suffrages exprimés.
 De 1972 à 1975, il devient le dirigeant de l'OCI à Besançon et joue un rôle important dans l'implantation régionale de cette organisation à Dole et Lons-le-Saunier (Jura).

Sa pratique de leader syndical de masse — animation des luttes étudiantes et ouvrières des années 1969-1974, en particulier la grève des Lip, importante industrie horlogère bisontine démantelée quelques années plus tard — l'amène progressivement à prendre ses distances avec la conception léniniste du parti. C'est l'époque où le Parti socialiste de François Mitterrand reconstitué au congrès d'Épinay en 1971, occupe progressivement à gauche tout l'espace du socialisme démocratique, mettant le PCF en difficultés électorales.
  

Le militant socialiste mitterrandien 
Jean-Luc Mélenchon quitte Besançon pour entrer dans l'activité professionnelle à Lons-le-Saunier et adhère au PS en 1977. Il y occupe très vite des responsabilités départementales et développe un journal fédéral qui combat pour l'union PS-PCF; c'est l'époque où le second rompt les accords d'union de la gauche sur un programme commun de gouvernement. Remarqué lors d'une fête jurassienne du Poing et la Rose par Claude Germon, maire de Massy et membre du bureau exécutif du PS en charge du secteur entreprise du parti socialiste, il part en région parisienne et devient directeur de cabinet de ce responsable politique. Il devient un des principaux dirigeants mitterrandistes de la fédération de l'Essonne, ce qui le conduit au poste de premier secrétaire de cette fédération au congrès de Valence en 1981.

S'opposant à la fois à la Deuxième gauche rocardienne et au CERES de Chevènement, il travaille à l'organisation du courant mitterrandiste, en Essonne d'abord puis à travers une publication Données et arguments, qui sera le creuset d'un courant ancré à la gauche du parti.

  De la Gauche socialiste à PRS (1988-2005)  Fondateur avec Julien Dray de la Gauche socialiste en 1988, il s'oppose à l'entrée de la France dans la première guerre du Golfe contre la majorité de son parti. La Gauche socialiste présentera sa propre motion lors de trois congrès du PS jusqu'à sa disparition en 2002. Elle obtient des scores oscillant entre 7,3 % et 13,3 % des suffrages exprimés. Lors du dramatique congrès de Rennes de 1990 (aucune motion n'atteindra les 30 %), dans le cadre duquel l'aile gauche du parti part divisée en quatre, Jean-Luc Mélenchon conduit sa propre motion, qui obtient 1,35 % des voix. Lors du congrès de Brest en 1997, il se présente au poste de premier secrétaire du PS : seul concurrent face à François Hollande, il obtient 8,81 % des voix. En mars 2000, il accepte de participer au gouvernement de Lionel Jospin comme ministre délégué à l’enseignement professionnel.  Tirant le bilan de la défaite électorale d’avril 2002, lorsque la composante animée par Julien Dray fait le choix de passer dans l’équipe de François Hollande, Jean-Luc Mélenchon cofonde le courant Nouveau Monde avec Henri Emmanuelli. Leur motion obtiendra 16,3 % des voix lors du congrès de Dijon, un score équivalent à celui du Nouveau Parti socialiste (NPS), l'autre principale formation de l'aile gauche du parti.  Après la victoire du non dans le pays au référendum du 29 mai 2005, il se présente lui-même comme le « trait d'union » au sein du Parti socialiste et des partenaires de gauche, d'où le nom de son nouveau courant. Il défend l'idée selon laquelle le candidat socialiste pour l'élection présidentielle de 2007 doit être une personne qui a défendu le non au référendum sur la Constitution européenne, car cette échéance coïnciderait selon lui avec le calendrier européen pour une renégociation du traité constitutionnel qui devrait s'appliquer à partir de 2009.

Dans cet esprit, pour Jean-Luc Mélenchon, Laurent Fabius serait le rassembleur au sein du PS.
  Lors du congrès du Mans, en novembre 2005, Trait d'union (TU) dépose une contribution. L'aile gauche du PS, malgré le consensus de ses leaders sur la question européenne, partira à nouveau divisée, TU rejoignant la motion conduite par Laurent Fabius et soutenue par Marie-Noëlle Lienemann, tandis que les autres leaders de l'aile gauche se rassemblent derrière la motion présentée par le NPS. La première obtiendra 21,2 %, la seconde 23,6 %, tandis que les militants reconduisent la majorité sortante de François Hollande (53 %).

Dans le cadre de l'élection primaire organisée un an plus tard au PS pour départager les candidats à la candidature socialiste à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon apporte à nouveau son soutien à Laurent Fabius.
   

Départ du PS et fondation du Parti de gauche  
À l'occasion du congrès de Reims en septembre 2008, Trait d'union dépose une nouvelle contribution. Appelant à l'union de toutes les tendances de l'aile gauche du PS, Jean-Luc Mélenchon parvient très tôt à un accord avec le courant Forces militantes animé par le député nordiste Marc Dolez. Mais les autres tendances, rassemblées autour du Nouveau Parti socialiste de Benoît Hamon et Henri Emmanuelli, hésitent longtemps entre cette stratégie et un soutien à la motion conduite par Martine Aubry et Laurent Fabius. La veille du dépôt des motions, un accord est finalement convenu entre les sept contributions de l'aile gauche du PS, et Jean-Luc Mélenchon fait partie des signataires de la motion C intitulée « Un monde d'avance », conduite par Benoît Hamon. Il a qualifié ce rassemblement d'« événement historique » : cette motion rassemble en effet pour la première fois toutes les sensibilités de l'aile gauche du PS, avec des personnalités emblématiques de cette tendance comme Gérard Filoche, Marie-Noëlle Lienemann ou Paul Quilès. Le 7 novembre 2008 a lieu le vote des militants socialistes pour départager les différentes motions.

La motion soutenue par Ségolène Royal arrive en tête avec environ 29 % des suffrages exprimés, tandis que celle conduite par Benoît Hamon arrive en quatrième position avec 18,5 %. Pour Jean-Luc Mélenchon, c'est une victoire de la majorité sortante, qui emporte 80 % des suffrages et, parmi elles, de celle prônant l'alliance au centre. S'estimant trop éloignés de cette tendance au point qu'il ne soit pas utile de prendre part au Congrès, lui et Marc Dolez font part de leur décision, « par fidélité à leurs engagements » et dans un souci d'indépendance d'action, de quitter le Parti socialiste, pour créer un nouveau mouvement « sans concession face à la droite ».
 Ils annoncent « la construction d'un nouveau parti de gauche », simplement intitulé le «Parti de gauche» (sur le modèle allemand de Die Linke), et appelé « à la constitution d'un front de forces de gauche pour les élections européennes ». Le 18 novembre, à l'occasion d'une rencontre avec le Parti communiste français, les deux partis ont annoncé leur alliance sous forme de « partenariat », dans le cadre d'un « front de gauche pour une autre Europe démocratique et sociale, contre la ratification du Traité de Lisbonne et les traités européens actuels ».

Le meeting de lancement du Parti de gauche a eu lieu le 29 novembre à Saint-Ouen, en présence du co-président de Die Linke Oskar Lafontaine.
 Le PG est officiellement fondé le 1er février 2009 à Limeil-Brévannes, en présence de quelque 600 délégués venus de tous les départements dans lesquels des comités du parti se sont formés. Jean-Luc Mélenchon en devient le président du bureau national


 Que pensez vous de l'homme ? De son parcours ?   A plus tard,  
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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 11 nov. 2010, 16:27:00

Mélenchon semble être l'un des rares dirigeants de parti (sinon le seul) qui soit issu du bas de la classe moyenne. Quand il parle des attentes des gens qui émargent à moins de 2000 net, on peut supposer que lui au moins, sait exactement de quoi il parle.

Dans l'ensemble, j'aime bien le bonhomme, très caustique et extrêmement intelligent et cultivé. Il se la joue un peu trop prétentieux, mais bon, y a pire et ça ne conduit pas forcément à l'échec (suivez mon regard). Il est resté cohérent avec ses idées depuis le départ. Au PS, il était dans l'aile gauche. Le PS s'est recentré. Il a quitté le PS. Un sacré pari. Il aurait pu pantoufler tranquillement au Sénat jusqu'à la fin de sa vie. Mais non, les idées d'abord et j'espère qu'il gagnera son pari.

"Jean-Luc Mélenchon voit à Tanger, au Maroc."

Même pas français !

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racaille
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Message non lu par racaille » 11 nov. 2010, 20:19:00

Hollande aussi est issu de la plèbe.

J'apprécie aussi l'intégrité intellectuelle de Mélenchon même si je ne partage pas toujours sa façon de voir les choses. souvent il me bassine à faire son numéro de cirque quand il est interviewé mais il sait aussi rester sobre et parfois même modeste (si si, c'est rare mais j'ai déjà été témoin de ça chez Taddei).
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Message non lu par Nombrilist » 11 nov. 2010, 20:30:00

Hollande est un fils de médecin. Une famille aisée donc.

Le père de Mélenchon était télégraphiste et sa mère institutrice.

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racaille
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Message non lu par racaille » 11 nov. 2010, 20:36:00

Oh ok mea culpa, j'avais toujours entendu dire que Hollande était issu d'une famille ouvrière.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Message non lu par Nombrilist » 11 nov. 2010, 21:01:00

C'est comme Jean-Pierre Raffarin, on entend souvent dire qu'il est fils d'épicier, alors qu'il est fils de ministre.

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Message non lu par pwalagratter » 11 nov. 2010, 21:08:00

Par les temps qui courent c'est quelqu'un que j'aime bien entendre mais avec un peu d'exaspération sur son côté excessif qui va le desservir automatiquement. Même si ça lui permet de se faire entendre, mais le risque après c'est qu'on ne parle plus que de la forme et pas du fonds.
Qui est loin d'être idiot. Il était le premier à souligner que le COR avait proposé plusieurs pistes de financement.

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Message non lu par Golgoth » 11 nov. 2010, 21:48:00

C'est comme Jean-Pierre Raffarin, on entend souvent dire qu'il est fils d'épicier, alors qu'il est fils de ministre.
Mais ce n'est pas incompatible, au contraire !

Pour Mélenchon, je pense qu'il a pété un câble, devenir chef lui a monté au cerveau.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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Message non lu par Nombrilist » 11 nov. 2010, 21:56:00

La PPG va venir fouiller ta maison et saisir tes disques durs.

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Message non lu par wesker » 12 nov. 2010, 09:58:00

Bien qu'ayant avec les idées et valeurs de Jean Luc Melenchon des fortes divergences (et c'est le moins que l'on puisse dire) qui n'est qu'un retrograde de gauche marxiste selon moi, je ne peux lui denigrer les qualités politiques et courageuses dont il a fait preuve.

Pouvant sagement demeurer au sein d'une formation qui ne defendait plus, selon lui, les valeurs auxquelles il croit, je ne peux que lui reconnaître le courage, la determination et la sincèrité intellectuelle dont il fit preuve.

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Message non lu par jim75 » 12 nov. 2010, 17:48:00

Je n'aime pas ce mec, son caractère, sa façon de se comporter qui ne réside que dans la provocation médiocre et la harangue. L'incarnation du politicien vulgaire provocant pour faire buzz et faire parler de lui. Un populiste de gauche.
« Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences dont ils chérissent les causes » Jacques-Bénigne Bossuet
« Pardonner au terroriste est du ressort de Dieu, mais les Lui envoyer, est de mon ressort » Vladimir Poutine

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Message non lu par Nombrilist » 12 nov. 2010, 18:10:00

Je peux dire pareil de Sarkozy (sauf le mot de fin).

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Message non lu par jim75 » 12 nov. 2010, 18:24:00

J'aime bien Sarkozy, mais bon je suppose que c'est une histoire de position politique lol
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Message non lu par politicien » 12 nov. 2010, 18:25:00

Oui et puis le sujet c'est Jean Luc Mélenchon, pas Nicolas Sarkozy icon_biggrin , donc nombrilist ne dérive pas.
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Message non lu par Nombrilist » 12 nov. 2010, 19:50:00

Mélenchon. Ne mélanchons pas tout !

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