Mais qui est donc François Hollande?
Golgoth a écrit :Cette histoire de ministre me fait rigoler. Pour être ministre il ne faut être ni élu, ni avoir de compétence particulière. On a le maroquin ou on l'a pas. Ce n'est pas du tout un label de qualité, confère Allègre, Hortefeux, Borloo... icon_mrgreen
Entièrement d'accord et là, à 100 %. Il n'a même pas été foutu d'être élu ni même d'être ministre. Celà me rappelle un certain Dominique de Villepin, mais lui situé à droite.
Oui c'est une très bonne déduction ,si on a jamais été ministre on est pas capable d’être un homme d’État ?Vraiment super si on a jamais écrit un livre on est pas capable d’être écrivain ,si on a jamais encadrer un service on est pas capable d’être un cadre etc....
Quand on voit le nombre d'incapables que nous avons comme ministres on peut s'assurer du contraire ,la compétence ne vient pas du poste que l'on occupe mais de sa motivation à faire fonctionner sa cervelle.
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- El Fredo
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Or sous Jospin la dette a diminué. CQFD.57pots a écrit :Encore une nouveauté, la dette ça fait 40 ans qu'elle s'alourdit, arrêtons de nous faire avaler des couleuvres. Nota si Jospin avait stoppé la progression de la dette, il aurait été réélu et aurait eu ma voix, un comble non pour un mec de droite.
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http://gaulliste-villepiniste.hautetfor ... sable.htmlFrançois Hollande, « socialiste » antisocial et irresponsable
L’ancien premier secrétaire du PS a trouvé son créneau : il sera le « socialiste responsable », qui s’aligne sur les objectifs les plus ambitieux de réduction du déficit, également favorable à une plus grande intégration européenne. Un condensé de pensée unique.
Le choix des marchés contre le peuple
A quel point de dégénérescence mentale peut arriver un responsable « socialiste » pour prendre de telles positions ? François Hollande ne cherche pourtant pas à être le candidat d’un parti libéral professant sa foi absolue dans le marché, mais bien d’un parti dit « socialiste ». Mais le député-maire de Corrèze veut tellement faire la course au centre qu’il finit par dépasser DSK sur sa droite. Ainsi il calque soigneusement ses positions sur la pensée dominante.
C’est ainsi qu’il contredit le programme socialiste pour lequel il faut décaler d’un an le retour à un déficit de 3% du PIB et s’aligne sur les objectifs du gouvernement (qui ne seront pas faciles à atteindre). Il prévoit une grande réforme fiscale, dont certains principes (inspirés par les propositions de Thomas Piketty et Camille Landais) sont intéressants. Mais il est assez incompréhensible qu’un dirigeant « socialiste » priorise ainsi la réduction des déficits sur la lutte contre le chômage.
En fait, tout cela n’est pas surprenant. Yann parlait de « grande purge libérale » au sujet du PS et dénonçait la prise de position de François Hollande sur la monétisation, qui refuse de faire ce que même les Etats-Unis et la Grande-Bretagne font ! Et le choix par Martine Aubry de Daniel Cohen comme conseiller sur l’économie démontre que l’actuelle première secrétaire ne sera pas plus ouverte que l’ancien aux idées alternatives, comme le rapporte Bertrand Rothé.
L’irresponsabilité européenne
En complément à ce discours d’une orthodoxie relativement stricte sur les questions budgétaires, François Hollande a également pris position pour « sauver la zone euro », dénonçant les atermoiements des dirigeants européens, et proposant d’aller plus loin dans l’intégration de l’Union Européenne, en fusionnant le poste de président du Conseil et de président de la Commission, et en mettant en place des euro obligations et un « fédéralisme budgétaire et fiscal ».
Pourtant, les euro obligations sont un mécanisme profondément irresponsable puisqu’il s’agit de permettre aux pays les moins bien évalués de bénéficier des mêmes conditions de crédit que les pays les mieux évalués : en clair, on pénalise les plus sérieux et on favorise les moins regardant vis-à-vis de l’argent public. C’est exactement ce que les marchés ont fait à la création de l’euro, aboutissant aux excès qui ont contribué à nous amener à la crise des dettes souveraines.
Car le système que François Hollande nous propose est extrêmement dangereux dans la mesure où il pénalise les comportements vertueux et favorise les comportements irresponsables. Du coup, il y aurait fort à parier qu’il faudrait alors mettre sous une tutelle stricte les budgets nationaux pour éviter tout dérapage : c’est sans doute ce qu’il appelle « fédéralisme budgétaire et fiscale ». Heureusement que l’Allemagne freine de toutes ses forces sur ces questions…
L’Europe et la conversion au « laisser-faire » ont fait du PS un parti antisocial et antidémocratique, que François Hollande représente bien. En ce sens, sa victoire aurait le mérite de clarifier la situation et de bien montrer aux Français qu’il n’y a rien à espérer de ce pari « socialiste ».
Voilà qui mérite d'être souligné. François Hollande semble attentif à la maîtrise des déficits publics, c'est bien, il fait des propositions intéressantes concernant la fiscalité, c'est bien aussi, mais fondamentalement, il reste un euro-mondialiste. Il ne faut donc pas attendre de sa part une politique de rupture avec cet euro-mondialisme.
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