Arnaud Montebourg, né le 30 octobre 1962 à Clamecy (Nièvre), est un homme politique français. Membre du Parti socialiste, il est député à l'Assemblée nationale, élu dans la sixième circonscription de Saône-et-Loire, depuis 1997. Il est également président du conseil général de Saône-et-Loire depuis le 20 mars 2008 et, depuis le congrès de Reims, secrétaire national du Parti socialiste à la Rénovation.
Etudes :
Habitant de Fixin (Côte-d'Or), Arnaud Montebourg étudie au collège Marcelle Pardé à Dijon, puis au lycée Stéphen-Liégeard à Brochon (Côte-d'Or) avant d'étudier le droit en 1980 à l'Université de Dijon. C'est à cette époque qu'il milite au sein de l'Union nationale des étudiants de France et adhère au Parti socialiste. Il poursuit ses études à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où il obtient sa licence de droit, puis entre à l'Institut d'études politiques de Paris ; il y tente le concours de l'ENA, auquel il échoue. Un peu avant son service national, il adhère au club fabiusien « Espace 89 », animé par Thierry Mandon.
Arnaud Montebourg fait son service militaire au sein de la classe 85/12 du 120e régiment du train à Fontainebleau, de décembre 1985 à décembre 1986. Ce régiment était réputé pour être un vivier de recrutement pour le ministère en main-d'œuvre diplômée et gratuite. En effet au bout de deux mois, Montebourg est affecté à un standard téléphonique du 19e arrondissement de Paris puis est employé dans un ministère pour rédiger les discours de remise de médailles et autres cérémonies d'un ministre.
Carrière politique :
Le 1er juin 1997, il est élu député de Saône-et-Loire pour le groupe socialiste. Avec Vincent Peillon, il anime la mission parlementaire d'information sur le blanchiment en Europe.
Farouche opposant à l'immunité du Président de la République (en particulier vis-à-vis des affaires de malversation, affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, financement occulte du RPR, affaire des marchés publics d'Île-de-France, affaire des HLM de Paris, etc.), il propose en 2001 une résolution du Parlement tendant au renvoi de Jacques Chirac, Président de la République, devant la commission d'instruction de la Haute Cour de Justice, commission qui ne sera pas formée, entre autres après le refus du premier ministre d'alors, Lionel Jospin6.
Il a été rapporteur de la Commission d'enquête sur les Tribunaux de commerce présidée par François Colcombet, député de l'Allier et rapporteur de la mission anti-blanchiment de l'Assemblée nationale qui enquêta contre les paradis fiscaux en Europe présidée par Vincent Peillon.
Réélu député en 2002 (face à Francis Szpiner), il a été vice-Président de la Commission des lois pendant 5 ans.
Le 12 mai 2009, il est l'un des 6 députés membres du groupe PS qui choisissent de s'abstenir lors du vote solennel du projet de Loi Hadopi à l'assemblée nationale.
En compagnie d’autres quadras comme Vincent Peillon ou Benoît Hamon, il crée au sein du PS un courant à gauche du parti. La motion de son Nouveau Parti socialiste (NPS) recueille près de 20% au Congrès de Dijon en 2003. Au bout de deux ans à peine, Montebourg claque la porte à cause de divergences avec ses camarades. Lors de l’élection présidentielle 2007, il soutient Ségolène Royal dès juillet 2006 et devient l’un des porte-paroles de la candidate. Mais l’un de ses blagues («le seul problème de la candidate, c’est son compagnon»), est mal pris et l’oblige à se taire pendant un mois. suspendu.
Réélu député en 2007 et président du Conseil général de Saône-et-Loire en 2008 (alors qu’il s’était longtemps prononcé contre le cumul des mandats), Arnaud Montebourg se lance dans la bataille des primaires le 20 novembre 2010, lors d’un discours dans son fief électoral de Frangy-en-Bresse. Pour appuyer cette candidature, il publie un livre-programme dense («Des idées et des rêves») qui promeut un capitalisme-coopératif et une démondialisation (voir le livre «Votez pour la démondialisation» qu’il a préfacé au printemps 2011). Mais pendant de longs mois, il défraye surtout l’actualité après son rapport au vitriol sur la gestion de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône de Jean-Noël Guérini et peine à faire décoller sa campagne.
VIème République :
Depuis quelques années, il milite pour la rédaction d'une nouvelle Constitution au sein de l'association Convention pour la sixième République (C6R), qu'il a fondée officiellement le 2 mai 2001, avec notamment l'éditeur et politiste Guy Birenbaum. Dans cette constitution, les pouvoirs du président de la République seraient limités à des pouvoirs d'arbitrage, les pouvoirs de décision revenant à un Premier ministre mieux contrôlé par un Parlement aux pouvoirs renforcés. Dans cette idée, il a célébré en août 2004 à Jarnac le quarantième anniversaire de la parution du livre de François Mitterrand Le Coup d'État permanent. Il a publié, en septembre 2005, en collaboration avec le professeur de science politique Bastien François, La Constitution de la Sixième République, réconcilier les Français avec la démocratie.
Que pensez vous de l'homme politique et de ses idées ?
A plus tard,