Hauts-de-Seine : règlements de comptes à l'UMP

Venez débattre des élections cantonales de mars 2011
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johanono
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Message non lu par johanono » 18 mars 2011, 18:47:00

Règlements de comptes chez les sarkozystes

Sarkozy veut-il la peau de Devedjian ? La majorité se déchire dans le département du président… pendant que le nouveau maire de Neuilly défie à nouveau l’UMP, aux cantonales.

L’heure des règlements de compte a sonné dans les Hauts-de-Seine. Beaucoup d’élus en sont persuadés. On risque d’assister, à l’issue des cantonales, à la chronique d’une exécution programmée. Celle de Patrick Devedjian, président du conseil général. Le scénario serait même déjà prêt. Identique à celui du mois de novembre 2010, où Devedjian a été éjecté de la présidence de la fédération UMP des Hauts-de-Seine, juste après avoir été débarqué du gouvernement. Devedjian avait alors accusé : sa mise à l’écart de la fédération était une « campagne orchestrée de l’Élysée ». Quelques jours avant le vote des militants, lors d’une discussion houleuse, le chef de l’État lui avait reproché la présence de candidats contre son fils Jean aux élections internes de l’UMP à Neuilly. Et lui avait promis une surprise… arrivée quelques jours plus tard. Des conseillers du président auraient donné une consigne de vote pour faire élire Jean-Jacques Guillet, député maire de Chaville, à la tête de la fédération.

Le 31 mars prochain, lors de l’élection du président du conseil général, c’est sur le nom d’Isabelle Balkany, fidèle de la première heure du président et épouse du maire de Levallois, que pourrait porter la consigne de vote venue de l’Élysée. Elle garderait ainsi le siège au chaud pour le céder, peut-être dans trois ans… à Jean Sarkozy, élu conseiller général en 2008. Pour l’instant, le fils du chef de l’État reste dans l’ombre. Trop jeune (24 ans) pour tenter de se faire élire à la tête de l’un des plus riches départements de France. Il risquerait surtout la même polémique que celle déclenchée quand il avait été question de le voir arriver à la tête de l’Epad, l’établissement public qui gère le quartier économique de la Défense.

Jean Sarkozy a pourtant envoyé et rendu publique une longue lettre aux conseillers généraux, le 31 janvier, où il leur fait part de “sa réflexion”, sur l’avenir du département. Une vraie lettre programme, et une critique, en creux, de la gestion actuelle du département. Pour prendre date ? Jean Sarkozy a immédiatement démenti. « Je ne suis pas candidat », a-t-il même écrit en six langues à Devedjian.

Et la prochaine fois ? Le fils du président n’en dit pas plus. Isabelle Balkany non plus, qui se contente de répéter en boucle que « le département des Hauts-de- Seine est un département comme un autre », que « le président de la République à d’autres chats à fouetter que de s’occuper de sa terre d’origine ». Simplement « la gestion Devedjian est contestée par sa majorité et son bilan est indéfinissable ». Elle veut porter un autre projet, plus ambitieux. Et rien ne l’irrite plus que d’entendre qu’elle garderait la place pour la céder un jour à Jean Sarkozy : « Je n’ai pas vocation à être une roue de secours », tempête-t-elle. Ce scénario du règlement de compte, ourdi depuis l’Élysée, est un pur fantasme, à la limite de la paranoïa, jurent les sarkozystes.

Les candidats, avant de briguer la présidence du département, devront déjà se faire élire dans leur canton respectif. Il faudra aussi compter avec les candidatures déjà déclarées de deux vice-présidents, Alain-Bernard Boulanger et Thierry Solère. Et les temps ont changé. « L’époque où Nicolas Sarkozy était obéi au doigt et à l’oeil dans son département est révolue, note un conseiller général. Isabelle Balkany connaît ses dossiers, mais elle ne donnerait pas une bonne image du département. Consigne ou pas, le vote aura lieu à bulletins secrets et Devedjian peut rebondir », estime cet élu.

Pour l’instant, Devedjian observe, impavide. Ce qui ne signifie pas qu’il va se laisser exécuter sans réagir. Nicolas Sarkozy soutiendra-t-il Isabelle Balkany ? « Nous en avons discuté, il m’a dit qu’il resterait neutre, confie-t-il. Cela dit, il m’a également dit qu’il était resté neutre lors du vote de la fédération… Nous verrons. Je ne fais plus partie du gouvernement, j’ai retrouvé ma liberté de parole et, s’il le faut, je dirai ce que je pense lors de l’élection du président du conseil général. Comme je l’ai déjà fait. »

En attendant, Devedjian défend son bilan : « Je crois que j’ai réussi à changer l’image d’un département longtemps perçu comme le département de l’argent roi, des affaires et de la gabegie. Le système d’attribution des marchés publics a été réorganisé. Il est aujourd’hui inattaquable. » La chambre régionale des comptes a d’ailleurs délivré un satisfecit au département, en décembre 2010, pour sa gestion. Mais le problème est-il vraiment là ? En quatre ans, les relations entre le chef de l’État et son ancien ami n’ont cessé de se dégrader. Devedjian a la réputation de ne pouvoir retenir un bon mot, fût-il assassin. Comme quand il avait déclaré vouloir « nettoyer les écuries d’Augias », en arrivant à la tête du département… où il succédait à Nicolas Sarkozy. Il y a eu aussi l’épisode de l’Epad. Le coup de grâce, peut être, qui a rendu les anciens amis irréconciliables.

Petit retour en arrière. Durant l’été 2009, le premier ministre accorde à Devedjian le report de la limite d’âge de 65 à 70 ans, pour lui permettre de continuer à diriger l’Epad. Mais l’Élysée met son veto. Devedjian est débarqué. Suit l’annonce de la candidature de Jean Sarkozy… Qui provoque un tel tollé que le fils du président est obligé de renoncer. L’entourage du président en est persuadé : Devedjian a alimenté la polémique. Un peu plus d’un an auparavant, il y avait également eu l’affaire des municipales à Neuilly, la ville du président, où le candidat sarkozyste, David Martinon, avait dû battre en retraite, largement devancé dans les sondages par un candidat que personne n’avait vu venir, Jean-Christophe Fromantin. Le président n’avait pas apprécié que ce quadra, un chef d’entreprise, bon père de famille, BCBG, s’invite dans sa ville. Mais il n’a pas eu le choix. Plutôt que de voir son dauphin battu, il avait donc invité Fromantin à l’Élysée et lui avait offert l’investiture UMP, en lui demandant au passage de prendre son fils Jean sur sa liste. Et avait essuyé un double refus. Fromantin ne voulait ni de Jean Sarkozy, ni de l’étiquette UMP.

Déjà, le président avait tenu Devedjian en partie responsable du couac de Neuilly. Fromantin, l’autre grand sujet de contrariété du président dans son département ! D’autant plus que le nouveau maire de Neuilly s’apprête maintenant à se faire élire au conseil général… dans l’ancien canton de Nicolas Sarkozy. La candidate sortante, Marie-Cécile Ménard, a beau distribuer des tracts sur lesquels elle a fait imprimer « Avec le soutien de Nicolas Sarkozy », personne ne croit dans ses chances.

Fromantin est en campagne et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Tous les soirs, depuis des semaines, il se rend à des réunions d’appartements à la rencontre de ses électeurs. Comme lors de cette soirée de la fin février, où, dans le trois-pièces d’un jeune couple récemment installé à Neuilly, le candidat a expliqué que l’échelon départemental était un lieu d’arbitrage incontournable pour la plupart des sujets traités par la municipalité, pour justifier sa candidature.

Fromantin toujours dynamique, jamais agressif

Il ne manque jamais non plus de détailler son projet d’axe majeur, pour enterrer la circulation sur l’immense avenue Charles-de-Gaulle, qui traverse Neuilly, de la porte Maillot à la Défense. Un projet qui a reçu le soutien de Delanoë, à Paris, et qui s’inscrit dans une vision plus globale, celle du Grand Paris, jusqu’à faire oublier qu’il s’agit d’investir plusieurs centaines de millions pour la si riche ville de Neuilly.

Passionné, même quand il aborde les petits sujets de la vie quotidienne : propreté, circulation, stationnement, logement. Il dresse la liste de tout ce qu’il a fait depuis qu’il est maire. Dynamique, sans jamais être agressif. Pas un mot sur son prédécesseur. Quand un participant le pousse sur ce terrain, il prend toujours le soin de préciser que son souci d’indépendance n’est en aucun cas une marque de défiance, ni un symbole de résistance au président, comme certains pourraient l’interpréter. Après son départ, les participants commentent la soirée. Ils ne le cachent pas : ils sont conquis. Jusqu’à une militante UMP, qui déclare qu’elle votera Fromantin, sans hésiter : « Parce qu’il est le meilleur. Un battant, qui a su rester libre, en dehors des querelles internes à l’UMP. »

Fromantin, qui sort bientôt un livre sur sa vision de la mondialisation, ne cache pas son envie de se présenter aux législatives… dans l’ancienne circonscription de Sarkozy, cela va de soi. Celle-là même où il s’était aventuré, pour la première fois, en 2007, contrarié que l’UMP ait investi Joëlle Ceccaldi-Raynaud.

Il avait alors envoyé une lettre à Nicolas Sarkozy en lui disant à quel point il avait apprécié son discours, pendant la campagne sur la nécessaire rupture et l’arrivée d’hommes neufs. Et avait été déçu de constater que l’UMP présentait un apparatchik dans la circonscription du président. En 2012, il pourrait aussi avoir la peau de “l’apparatchik”. Josée Pochat
http://www.valeursactuelles.com/actuali ... 10310.html

Tout ceci n'est pas très joli joli... Qu'est-ce que Devedjian a fait de mal pour mériter tant de haine ?

Jean Sarkozy en campagne contre le maire de Neuilly


Le fils du président de la République se prononce contre le cumul des mandats, s'en prenant ainsi directement à Jean-Christophe Fromantin, candidat aux cantonales contre la sortante UMP.

«Il ne faut pas se tromper d'enjeux!» Président du groupe UMP au conseil général des Hauts-de-Seine et secrétaire de la section UMP de Neuilly, le fils du chef de l'État a indiqué jeudi soir que les élections cantonales de dimanche n'étaient «pas un test de popularité que l'on ferait pour une majorité municipale, pour Pierre, Paul ou Jacques. Ce n'est pas l'avant premier tour d'une élection législative dans la sixième circonscription des Hauts-de-Seine». «C'est une élection cantonale avec des problématiques spécifiques, avec des compétences particulières…», a-t-il précisé lors d'une réunion publique de soutien à la conseillère sortante UMP du canton de Neuilly-Nord, Marie-Cécile Ménard, contre laquelle se présente le maire divers droite de la ville, Jean-Christophe Fromantin.

Au sujet de ce dernier -favori de cette élection et qui a déjà battu le candidat officiel de l'UMP aux municipales en 2008-, Jean Sarkozy a souligné qu'il croyait «en l'engagement des élus qui refusent l'ambiguïté, qui disent clairement qui ils sont, qui disent clairement où ils sont, qui disent clairement quelles sont leurs convictions et qui n'attendent pas que le sondage soit à 30, 40, ou 50% pour être dans la fidélité à l'action d'une majorité départementale et présidentielle».

Conseiller général de l'autre canton de Neuilly, non renouvelable cette fois-ci, Jean Sarkozy s'est aussi prononcé contre le cumul des mandats. Une façon de cibler le maire de Neuilly. «Nous sommes quelques uns à croire qu'aujourd'hui, l'évolution de la société, les nouvelles attentes des électeurs, des citoyens, font que peut-être on doit faire de la politique en s'imposant un certain nombre de règles», a-t-il avancé. «Et parmi ces règles, je crois qu'il en est une particulièrement importante, c'est celle du respect du non cumul des mandats. On ne peut pas expliquer - sauf tempérament absolument exceptionnel et on en a eu quelques exemples ici que l'on peut tout faire. Un engagement sincère exige que l'on s'y consacre pleinement et je crois que les temps qui viennent nous donneront raison…» Une position qui pourrait être sujet à discussions au sein du conseil général des Hauts-de-Seine. Actuellement, nombre des vice-présidents sont aussi maire de leur commune comme Alain-Bernard Boulanger à Villeneuve-la-Garenne, François Kosciusko-Morizet à Sèvres, Yves Révillon à Bois-Colombe, Philippe Pemezec au Plessis-Robinson ou Hervé Marseille à Meudon.


Dans ce département, la gauche espère confirmer l'avancée observée aux régionales. Elle avait fait basculer le département à gauche en obtenant 51,6% des voix.
http://www.lefigaro.fr/politique/2011/0 ... 0553-canto…

Jean Sarkozy qui fait campagne contre le cumul des mandats, voilà qui ne manque pas de piquant...   icon_mrgreen

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Ilikeyourstyle
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Message non lu par Ilikeyourstyle » 19 mars 2011, 15:35:00

Cà schlingue vraiment à l'UMP, surtout dans le 92. Mais quand même moins qu'au PS. icon_cheesygrin

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racaille
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Message non lu par racaille » 19 mars 2011, 16:46:00

Vu le fric dégagé par la Défense il est normal que les banlieues chics environnantes soient la proie d'intérêts voraces et qu'elles soient administrées comme Las Vegas l'était dans les années 60. La partie visible de l'iceberg n'est autre que le tristement célèbre tribunal de Nanterres, dans lequel toutes ces querelles mafieuses terminent immanquablement.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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johanono
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Message non lu par johanono » 28 mars 2011, 09:03:00

L'information de la soirée, c'est quand même qu'Isabelle Balkany est battue à Levallois. Ca se fête ! :D

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Message non lu par El Fredo » 28 mars 2011, 09:12:00

;alco;
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Message non lu par johanono » 28 mars 2011, 09:35:00

Cette défaite fait suite au retrait du candidat sarkozyste aux municipales à Neuilly, et à la défaite également de Manuel Aeschlimann aux municipales à Asnières. Aux cantonales à Neuilly, la candidate sarkozyste a également été battue. C'est tout le potentat sarkozyste des Hauts-de-Seine qui prend du plomb dans l'aile. Et le défaite de Balkany est d'autant plus importante qu'elle était pressentie pour prendre la présidence du Conseil général. 

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Message non lu par racaille » 28 mars 2011, 18:59:00

I. Balkany humiliée et son pire ennemi P. Devedjian réélu. C'est la chute du sarkozysme dans les Hauts-de-Seine ?

--> http://www.lejdd.fr/Elections/Cantonale ... s-2011-Pat…
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Blaise
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Message non lu par Blaise » 28 mars 2011, 19:48:00

J'ai vu ça, c'est violent quand même comme revers.
Les Français vont instinctivement au pouvoir; ils n'aiment point la liberté; l'égalité seule est leur idole. Or l'égalité et le despotisme ont des liaisons secrètes. Chateaubriand

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pwalagratter
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Message non lu par pwalagratter » 28 mars 2011, 20:35:00

Mais largement mérité.

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Message non lu par Burdigala » 28 mars 2011, 21:22:00

Même les électeurs de droite dans le 92 en ont marre de la sarkozie, c'est dire...

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Golgoth
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Message non lu par Golgoth » 28 mars 2011, 21:40:00

Ca rendrait presque Devedjian sympathique.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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Message non lu par politicien » 28 mars 2011, 22:05:00

Bonjour,
Le fils cadet du président a annoncé son soutien à Patrick Devedjian pour présider les Hauts-de-Seine. Nouveau rebondissement dans le feuilleton des Hauts-de-Seine, "univers impitoyable" de la droite. Jean Sarkozy, lui-même conseiller général du 92, a annoncé lundi soir à l’AFP qu’il soutenait Patrick Devedjian pour la présidence du Conseil général du département. Motif de ce retournement de situation, invoqué par les deux hommes dans une déclaration conjointe, "la nécessité d'union des différentes familles de la droite républicaine et d'apaisement du climat politique". Une volonté d’apaisement qui fait suite à la défaite de la sarkozyste Isabelle Balkany, candidate à la succession de Patrick Devedjian, dans le canton de Levallois-Sud, dimanche au second tour des cantonales. Patrick Devedjian, lui, a remporté son canton de Bourg-la-Reine dimanche. "J’ai survécu", s’est-il exclamé juste après la publication des résultats. Il faut dire que les ténors sarkozystes des Hauts-de-Seine n’avaient pas été tendres avec lui ces derniers temps.  "Une nouvelle page de la politique dans les Hauts-de-Seine" Mais, au lendemain de la défaite électorale de l’UMP dans l'ensemble de la France, Patrick Devedjian et Jean Sarkozy ont appelé leur camp à "se rassembler afin d'écrire une nouvelle page de la politique dans les Hauts-de-Seine". Selon les informations du Figaro, les deux nouveaux alliés ont conclu l’affaire lundi en fin d’après-midi à l’Elysée, où ils se sont retrouvés autour de Nicolas Sarkozy. Pour sceller définitivement cette très politique réconciliation, le groupe UMP doit se réunir mercredi à Nanterre.  Les Hauts-de-Seine doivent être, selon la déclaration conjointe, "un pilier exemplaire de la politique du gouvernement et de l'action du président de la République", "à la veille d'échéances politiques décisives pour l'avenir de notre pays". Difficile de dire plus clairement que cette réconciliation s’inscrit dans une stratégie électorale en vue de 2012.
 Europe1.fr 
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Message non lu par pwalagratter » 28 mars 2011, 22:27:00

c'est bien celui qui s'était allié avec Isabelle pour dégommer Devedjian ?

Les Sarkozy ont vraiment du mal avec la mémoire, ou alors ils sont particulièrement vicieux.

lancelot
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Message non lu par lancelot » 28 mars 2011, 23:12:00

johanono a écrit : Cette défaite fait suite au retrait du candidat sarkozyste aux municipales à Neuilly, et à la défaite également de Manuel Aeschlimann aux municipales à Asnières. Aux cantonales à Neuilly, la candidate sarkozyste a également été battue. C'est tout le potentat sarkozyste des Hauts-de-Seine qui prend du plomb dans l'aile. Et le défaite de Balkany est d'autant plus importante qu'elle était pressentie pour prendre la présidence du Conseil général. 
racaille a écrit : I. Balkany humiliée et son pire ennemi P. Devedjian réélu. C'est la chute du sarkozysme dans les Hauts-de-Seine ?

--> http://www.lejdd.fr/Elections/Cantonale ... s-2011-Pat…
Blaise a écrit : J'ai vu ça, c'est violent quand même comme revers.
pwalagratter a écrit : Mais largement mérité.
Donc de gauche à droite on peut dire que le fief de l'ump, et aussi accessoirement sa pompe à fric , est partie dans le giron de la branche dure de la filière Arménienne de l'ump.  icon_cheesygrin

C'est très amusant de voir le fief tomber ..... comme une  M....

Que de très délicieux débats en perspective pour 2012 au sein de l'ump.

Ce coup ci c'est sur, le PS va gagner contre son gré. Il n'a plus le choix. Un coup de barre à gauche et un coup de barre au centre (ils n'ont pas de prg, juste des revendications de sièges et ils laissent les clefs) et c'est bon.

Ha tiens ... vivement 2013 que l'on change de sujet et que l'on parle de la gauche bling bling .... ça nous fera des vacances .... icon_biggrin

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