Jean Rochefort, la mort d'un grand seigneur du cinéma

Vous souhaitez parler d'un livre, film, d'une pièce de théâtre.. des idées ou du message d'un auteur mais aussi de sculpture, musique.. c'est ici
Répondre
Avatar du membre
politicien
Site Admin
Messages : 34347
Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
Compte Twitter : @LActuPolitique

Jean Rochefort, la mort d'un grand seigneur du cinéma

Message non lu par politicien » 09 oct. 2017, 20:32:57

Jean Rochefort, la mort d'un grand seigneur du cinéma

L'acteur Jean Rochefort s'est éteint dans la nuit de dimanche à lundi. Il était l'un des comédiens les plus populaires du cinéma français.



De seigneur à prince régent, c'est un acteur qui a porté les plus grands titres de noblesse qui s'est éteint dans la nuit de dimanche à lundi. Jean Rochefort, l'un des comédiens les plus populaires du cinéma français, est mort à l'âge de 87 ans, a annoncé sa fille Clémence lundi à l'AFP. L'acteur, qui avait été hospitalisé en août dernier, est mort dans un établissement parisien, a-t-elle précisé. En retrait des plateaux de tournage depuis quelques années, il disait lui-même attendre la mort, notamment depuis 2006 et le décès de son ami Philippe Noiret. "La mort, je la sens venir, et il y a des moments où je suis content qu'elle arrive, confiait-il en 2015 au JDD. Le corps le demande, et la tête parfois aussi. Mais je n'ai pas envie de faire du chagrin aux autres..."


Relire la dernière interview au JDD de Jean Rochefort, alors interrogé sur la télévision.
"
La mort, je la sens venir

"
Jean Rochefort n'a jamais incarné de roi à l'écran, mais a incarné tous les rôles d'aristocrates possibles. Il se glissait aisément dans ses rôles avec élégance et panache. Une image très éloignée de celle de cancre qu'il avait plus jeune. Né à Paris, le jeune Rochefort grandit à Vichy puis à Rouen où il enchaîne les résultats scolaires moyens. Lui-même se définit comme un élève moyen alors que son père, un cadre dans l'industrie pétrolière, espère faire de lui un comptable. Jean Rochefort est envoyé sur Paris dans ce but mais raconte avec malice, à l'occasion d'une interview au Figaro en 2013, n'avoir jamais trouvé l'adresse : "J'ai passé la matinée à chercher l'école au 78, rue de Richelieu. En rentrant, je lui ai dit : 'Papa, entre le ­­­77 et le 79, le 78 n'existe pas'. J'ai prix une tarte."

Des rôles de faire-valoir aux succès populaires


Le jeune homme est en fait fasciné par Gary Cooper : il prend en exemple la star américaine pour jouer, espérant dépasser sa timidité naturelle grâce à la comédie. Il réussit à intégrer l'école d'art dramatique et, par cette occasion, une bande de copains destinés à entrer dans l'histoire du 7e Art. Au conservatoire de la rue Blanche à Paris, il côtoie en effet Jean-Pierre Marielle, Jean-Paul Belmondo, Bruno Cremer, Annie Girardot, Claude Rich et surtout Philippe Noiret. Une génération dorée dont les noms apparaissent rapidement en haut de l'affiche. Sauf celui de Jean Rochefort, qui rate le concours de sortie du conservatoire.


Les producteurs ne voient pas tout de suite son talent et il doit se contenter du théâtre, notamment des pièces d'Harold Pinter qu'il adule. Ce sont ses copains qui lui permettent de décrocher des rôles, souvent en faire-valoir. Philippe Noiret l'impose ainsi dans le casting du Capitaine Fracasse (1961) incarné par Jean Marais puis dans La porteuse de pain (1963) ; Jean-Paul Belmondo se bat auprès de son producteur Philippe de Bronca pour permettre à son ami de jouer dans Les tribulations d'un Chinois en Chine (1965) ; Bruno Cremer suggère son nom pour le drame Le temps de mourir (1969).


Jean Rochefort dans Le Grand blond avec une chaussure noire :



Petit à petit, sa moustache naissante et son air british marquent les esprits. Après un rôle récurrent dans la série Angélique marquise des anges (1964-1966), c'est surtout son incarnation du colonel Toulouse dans Le Grand blond avec une chaussure noire (1972) qui le propulse au statut de star. S'ensuit une décennie de succès, entre comédies populaires (Le retour du grand blond, Salut l'artiste, Un éléphant ça trompe énormément, Nous irons tous au paradis…) et films d'auteurs récompensés (L'Horloger de Saint-Paul, Le Crabe-tambour…). La consécration arrive rapidement, en 1976, quand il reçoit le tout premier César de l'histoire pour son second rôle dans Que la fête commence (1975). Deux ans plus tard, Le Crabe-tambour (1977) lui permettra de décrocher une nouvelle statuette.


(...)

Article complet sur http://www.lejdd.fr/culture/cinema/lact ... rt-3459200
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

Avatar du membre
Baltorupec
Messages : 13912
Enregistré le : 13 juil. 2011, 00:00:00

Re: Jean Rochefort, la mort d'un grand seigneur du cinéma

Message non lu par Baltorupec » 09 oct. 2017, 20:43:34

87 ans et une belle carrière au cinéma, il a eu certainement une belle vie.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin

Avatar du membre
Jeff Van Planet
Messages : 22119
Enregistré le : 08 juin 2013, 11:41:21

Re: Jean Rochefort, la mort d'un grand seigneur du cinéma

Message non lu par Jeff Van Planet » 10 oct. 2017, 17:45:41

Moi ce qui m'a le plus marqué dans sa carrière c'est Winnie l'ourson, je l'écoutait raconter les histoires et je n'en perdait pas une miette.
Oui Jean Rochefort est une madeleine de proust pour moi.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

Répondre

Retourner vers « Culture »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré