Hadopi a fait scandale, l'Hadopi fait encore scandale

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artragis
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Message non lu par artragis » 16 juin 2011, 12:12:00

Quelques articles sympa :
http://artragis.skyrock.com a écrit :LETTRE OUVERTE A NOS DIRIGEANTS
Madame le Député DURIEZ, Monsieur le Sénateur DANGLOT, Monsieur le Président de Région, Monsieur le ministre de l'Education Nationale, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Président de la République,


Nous vous avons élu lors d'un suffrage institué par le Général de Gaulle lors de l'établissement de la Vème République. Lorsque ce suffrage fut mis en place, le but avoué était de protéger les libertés de chacun, de faire participer le citoyen à la vie politique, et d'assurer les principes fondamentaux énoncés par la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, préambule de la constitution adoptée par référendum avec une nette majorité de la population. Ces acquis de liberté, d'autodétermination, nous les avons obtenus par nos ancêtres qui se sont battus contre le nazisme et le totalitarisme en général. Ils ont cru, du plus profond de leur être, au point même de nous l'apprendre dès notre enfance, que nos représentants librement élus seraient le symbole et les gardiens de cette liberté conquise. Or il est à remarquer que ce n'est pas le cas.
Durant les années 2009 et 2010 un projet de loi, initié par vous Monsieur le Président, défendu par vous Monsieur le Premier ministre et voté par vous Députés et Sénateurs, créant la Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet restreignit de beaucoup nos libertés fondamentales.
Partant d'un vrai problème –le non respect du droit à la propriété intellectuel des artistes- vous avez créé une fausse solution autant inefficace techniquement que liberticide par son application. En effet ce projet de loi réprimande fortement d'un côté tout téléchargement illégal (c'est-à-dire sans achat de droits) avec une riposte « graduée » et rend délinquant l'internaute qui se fait pirater son adresse IP.
C'est d'ailleurs cette technique de repérage de l'adresse IP qui fit, dès la première lecture du projet de loi, scandale parmi les concernés, c'est-à-dire les internautes et les professionnels du web. Madame la Député, Monsieur le Sénateur, vous et vos collègues parlementaires avez, quelque soit votre position sur le projet, par contre fait preuve d'une ignorance la plus complète du sujet. Vous avez voté une loi sans ne rien connaître du problème qu'elle levait. Un journal indépendant du web, interrogeant des parlementaires à la sortie des hémicycles à propos des bases même du sujet (Peer-to-Peer, IP, streaming...) obtenait des réponses qu'on aurait cru sorti du best-of d'un humoriste en vogue. Comment, dans ce contexte auriez-vous pu même amender ce projet de loi qui prévoyait déjà la fin de notre liberté sur la Toile.
Revenons donc un peu sur les moyens mis à disposition de HADOPI pour réduire le téléchargement illégal :
- Surveillance des réseaux Peer-to-Peer (e-mule étant le plus célèbre).
- Repérage du contrevenant via son adresse IP, et création d'un délit d'usurpation d'identité internet (usage d'une fausse adresse IP).
- Riposte graduée par l'envoie d'une lettre par e-mail, d'un recommandé puis d'une amende.


En elle-même cette riposte est obsolète. En effet les logiciels de navigation confidentielle, de brouillage d'IP, ou même de création aléatoire d'IP étant plus perfectionnés et efficaces qu'avant. Ce qui est le plus choquant c'est que cette riposte est totalement partielle et vient envahir des réseaux de partage de fichiers fortement utilisés comment espace collaboratifs par les internautes, mais surtout de moins en moins utilisés comme lieux de téléchargements de biens culturels. Enfin, le principe même du Peer-to-Peer vous empêche clairement de légiférer puisque c'est la nationalité du serveur d'émission (ou l'internaute émetteur) qui rend légal ou illégal le téléchargement, et certains pays sont peu regardants vis-à-vis des biens culturels. Cette loi ne fait donc que déplacer le piratage massif vers les outils non concernés par la loi et punira les petits « télé chargeurs » qui prennent un titre ou deux de temps en temps car ils n'ont pas les moyens de payer une quinzaine d'euros, voire plus un disque qui finira oublié car aujourd'hui tout est dématérialisé, sur les téléphones portables ou lecteurs spécialisés audio/vidéo. D'un point de vue culturel, cela ralentit l'œuvre que tous les gouvernements français, surtout de la Vème République avaient initiée : mettre la culture à disposition de tous. Nos artistes, quelques soient leurs revenus y perdent beaucoup.
Ces pertes sont d'ailleurs mises en évidence par un rapport de la Banque Fédérale des Etats Unis d'Amérique (Fed) qui affirme que « les téléchargements illégaux pourraient avoir un impact positif sur l'industrie de la musique ». Ce rapport explique en effet que les principaux utilisateurs des réseaux Peer-to-Peer sont en fait des citoyens qui téléchargent peu, et à faible fréquence. Ces téléchargements sont d'ailleurs très souvent suivis d'un achat ou d'un téléchargement, cette fois ci légal. Cette idée est confirmée par un rapport de Google à propos de sa librairie gratuite qui met à disposition en libre accès des parts importantes de livres numérisés à la volée. Après visionnage des extraits, voir d'articles complets en cas d'essais, le livre, ou du moins l'auteur du livre concerné est acheté sur les librairies en ligne (Amazon, Allapage...).
Qu'avons-nous décidé de faire ? Réprimer, durement les gens qui finissaient par acheter sans se préoccuper de ceux qui occasionnent réellement un préjudice aux artistes (quelle que soit leur richesse déjà amassée).
Dans un premier lieu, beaucoup de citoyens et d'internautes ont cru à un lobby des grandes compagnies de production. Nous avons déchanté lorsqu'à leur demande, les Etats Unis, en pleine bataille pour se donner un système de santé plus juste, ont créé la licence globale, proposée à de multiples reprises par les citoyens concernés par le téléchargement.

Pourquoi ne pas avoir choisi cela à notre tour ? Pourquoi s'être emmêlé dans des luttes parlementaires d'un pathétique accablant (on se cache derrière les sièges, on vote en catimini, quel exemple de démocratie !) ? Pourquoi ne pas être revenus aux fondements de notre démocratie ? Pourquoi avoir laissé faire l'envie irrépressible de répression de Monsieur le Président de la République et son parti ?

Les bases de notre République sont inscrites dans les Droits de l'Homme et du Citoyen, notamment dans le droit à la liberté de penser, de presse, d'expression en général. De là tous les gouvernements passés ont donné une importance extrême à la culture et à la propriété intellectuelle. Cette loi brise toute cette exception française qui protégeait toute propriété intellectuelle tout en la diffusant à un large public qui se voyait ainsi élevé socialement, culturellement, intellectuellement.
Monsieur le Ministre de l'Education Nationale, pourquoi ne pas être intervenu ? Vous le savez pourtant aussi bien que moi, les élèves ont besoin de voir des films, des reportages, d'écouter de la musique quel que soit le genre. Vous le savez aussi bien que moi, nous avons de gros problèmes avec les langues étrangères. Vous le savez aussi bien que moi, il n'y a pas plus efficace et pédagogique qu'une chanson ou un film étranger en version originale pour améliorer et sa compétence d'expression et celle de compréhension. Internet et le téléchargement, n'est-ce pas cette possibilité mise à disposition de tous, quelles que soient nos ressources, d'avoir accès à toutes ces libertés et à la culture ?
Reste donc le problème du dédommagement des artistes qui sont propriétaires de leurs titres (musicaux, cinématographiques, écrits...). La première solution a été, outre Atlantique de créer une licence globale, payée de toute façon par les internautes mais qui leur permet de télécharger dans un répertoire extrêmement large de manière transparente (accès à des statistiques claires) et légale.
La France a refusé, assumons donc notre choix et présupposons que la licence globale aurait été une erreur. Les internautes qui téléchargent le plus, sont le public jeune, donc dans le système éducatif. Ils sont donc sous la responsabilité du ministère de l'Education, et l'accès à leur culture doit être financé par le conseil régional.
Si le Ministère de l'éducation national passe des accords avec des compagnies de production musicale pour mettre en ligne librement pendant quelques semaines les titres actuels ou anciens, des films en français et en version originales, chaque région n'aurait plus qu'à financer un site web où figurerait la liste des œuvres sélectionnées par l'état, plus une liste d'œuvre sélectionnées par la région, notamment pour promouvoir la culture régionale.
Ce serait ainsi le seul coût pour la région : embaucher un webmestre pour créer et administrer le site qui aurait ses propres revenus via la publicité, ou la vente d'œuvre subventionnées. L'argent ainsi gagné serait dès lors reversé aux compagnies de production et aux artistes qui bénéficieront de la vente de leur titre et en plus de statistiques claires (pour l'obtention d'un disc d'or, par exemple). Les élèves ayant accès à la culture gratuitement, librement, ils ne se porteraient plus sur le téléchargement illégal. Cela renforcera par contre l'efficacité répressive de la Haute Autorité mise en place par le gouvernement puisque seuls ceux qui téléchargent massivement et illégalement (et donc sont préjudiciables aux artistes) seraient punis.

Quant au conseil constitutionnel, il serait dès lors obligé d'accepter cette loi puisqu'elle est fondée sur les principes même de notre République, garantissant le libre accès à la culture, de manière égale pour chaque élève tant qu'il est dans le système scolaire.

Madame, Messieurs, c'est donc en usant de ma dernière goutte d'espoir et pour garder intacte ma liberté de parcourir la Toile librement, que j'écris cette lettre vous prie de croire, Madame, Messieurs en l'expression de ma plus haute considération..


Artragis.

1 2 3 4 musique !
Bonjour à tous ! Aujourd'hui on va parler d'un des plus vieux moyen de communication, d'un des plus beaux arts, d'une mécanique aussi utile qu'utilisée : la musique !

Moyen de communication? Mais oui, sinon que seraient les chansons engagées? He oui, lorsqu'un Renauld Séchan chante avec Axel Red pour blâmer les attentats du 11 septembre (Manhattan Kaboul) il communique son sentiment de révolte et son incompréhension. Lorsque Gainsbourg pleure le départ de sa femme (je suis venu te dire que je m'en vais ) encore une fois il communique. Pourquoi ne pas simplement le dire en voix parlée plutôt qu'en voix chantée? He bien, demandez à votre propre petite amie si elle préfère qu'on lui dise "je t'aime" ou "everithing means nothing if I ain't got you baby" (if I ain't got you Alicia Keys) (traduction "tout" ne signifie rien si je ne t'ai pas chéri") Vous verrez quel message passe le mieux, lequel la fait craquer.

Maintenant le côté artistique. La musique, c'est sûrement l'art le plus vendu, le plus lucratif de tous. Les télécrochet, les disc, les concert, les star ac, les collector, les discs d'or, les enfoirés (qui chantent pour gagner de l'argent pour les restos du coeur...), tout cela le prouve. Seulement... la musique en tant qu'art est un monde assez bizarre. He oui. La musique considérée comme la meilleure musique... c'est la musique classique (alors là, la définition actuelle de "musique classique n'est pas du tout précise" on trouve les reprise des anciens mouvement romantiques, les symphonies aussi bien romantiques que modernes, les différents concerto etc. ) ensuite viennent les musiques connues mondialement mais rarement accompagnées de paroles comme le jazz... La variété vient en dernier après les musiques typiques telles que le Rock, le hard, la techno... Le rap rentre dans la musique. MAIS je précise qu'un rapeur ne CHANTE pas... Il.... rap. pas les carottes, mais il rap lol.

Que c'est beau la musique. mais qu'est-ce qu'aujourd'hui elle donne lieu à débat. téléchargement, droits d'auteur, contenu insultant/raciste, discrimination par groupe de style de musique ("les rockeurs", "les rappeurs" etc.)
Comme vous le savez, en France et dans beaucoup de pays, ce qu'on appelle "la propriété intellectuelle" est reconnue. En musique ça se caractérise sous la forme de droits d'auteur. En effet, lorsqu'un artiste écrit une chanson, qu'il la publie, personne d'autre ne peut la prendre pour l'écouter/la chanter/la remixer sans payer une certaine somme. C'est logique. Mais cela nous revient-il si cher pour que nous téléchargions plus (illégalement) que nous n'achetons (support CD/MP3...). He bien, non. Magnifique non? Un disc qui coute 18 € ne rapportera que 2€ à l'ordinateur... sachant que le CD coute... 2€ (traitement spécial qui le rend plus endurant lol) faites un petit calcule... PAF 14 € qui sortent de notre poche... pour arriver??? dans les maisons de disc/d'enregistrement bien sûr (et aux revendeurs) ! Magnifique non? sur un cout de 18 € l'auteur ne reçoit que très, très, très, très (j'en ai mis assez ou pas?) peu. et ne parlons pas des cas où le chanteur n'est pas le compositeur ni l'auteur des paroles et qu'il est produit par les grosses maisons de disc... aie.
Alors aujourd'hui, le cout il a un autre ennemi... la redevance pour la copie privée. Hé oui, devant les pertes qu'occasionnent ces copies tout support numérique (CD, disc dur, clé USB, MP3...) ont un cout supplémentaire selon... et c'est ce qui fait polémique : leur capacité de stockage. Donc le jeune homme qui fait des parodies de film, qui a besoin d'un gros disc dur style 500GO... il paie une sacrée redevance qui empêche les prix de baisser alors que le pris de l'octet est de plus en plus bas grâce aux nouvelles techniques de fabrication moins couteuses et qui favorisent la fabrication en série.
Alors que faire? Hé bien télécharger... mais légalement biensur ! Beaucoup connaissent les Ipod de Apple, beaucoup connaissent les offres des FAI (fournisseur d'accès internet) vis à vis des téléchargement. Et allez sur Amazone, La Fnac, Alapage... des musiques sont en vente. Ici pas de support, donc un cout moindre... Magnifique. Et le choix chanson par chanson permet d'économiser les droits sur les chansons qu'on aime pas. Devinez quoi. A force de téléchargement illégal, les discaires du web ont fait appel au gouvernement qui lance depuis quelques années des réformes assez controversées. Et Bill Gates est du côté des réformes de tous les gouvernement car il prévoit des systèmes de sécurité anti fraude dans son système windows Vista (ces systèmes ne sont pas totalement restrictifs, étant donné qu'il est très facile de publier une chanson en ôtant les différentes licences, la seule chose que ça enlève c'est l'image de l'album dans windows média... on peut aisément s'en passer. Et chez nous? l'état, plutôt que de surveiller les plateformes de téléchargement car c'est impossible vue le nombre, empêche la copie illégale. Ainsi les musiques vendues en France doivent être accompagnées de licence cryptées qui limite les copies à l'ordinateur (illimité sur disc dur/clef USB), sur MP3 (illimitées) et sur CD (un certain nombre... et encore)
Alors que faire? baisser les prix, c'est clair. alors où peut-on les baisser?
la redevance : elle devrait être fixe selon le type de périphérique et non selon sa capacité.
les maisons de disques : favoriser le téléchargement une chanson à la fois... baisser les rentes par chanson. les bénéfices seraient tout de même énorme vue que les ventes augmenteraient et internet est toujours le meilleur moyen de faire de la pub non?

ma solution : alors c'est un peu utopique, mais pourquoi pas un tel concept s'il n'existe déjà pas?
Etant donné que nous téléchargeons, la redevance n'a rien à voir
maintenant, une entreprise permet à de jeunes artistes de se faire enregistrer pour une somme assez faible. puis sur leur site web, ils publient la chanson. L'artiste fixe le prix... et 100% du cout va à l'artiste. Cependant l'artiste doit payer sa place sur le site... et là on fait des forfait genre "l'album X%" "chanson seule X%" pour une durée définie.
résultat :
les couts des musiques baissent.
les artistes, mieux rémunérés publient plus etc.
les jeunes artistes peuvent se faire connaitre facilement
et puis zut quoi ! on est sur le web ! les espace publicitaires ça existe. une entreprise qui fait un tel site peut se faire du pognon par la pub autant que par les locations.
et en cercle vicieux de la célébrité le site s'étoffe, et de plus en plus de musique à bas cout sont mis. bien sur les maisons de disques tiers vont participer et vont publier leur propre contenu étant donné le gain que cela importe...

une autre solution? un commentaire vis à vis de la musique? des précisions à apporter? commentez !

http://petitions.partipirate.org/pur/index.php a écrit : À partir du 13 juin, HADOPI va matraquer écrans, papiers et paysages avec une lourde campagne de communication pour son label PUR, qui relevant d'une haute autorité de la République, suscite l'indignation pour une ou plusieurs raisons :


- Elle instrumentalise l'image d'enfants à des fins de propagande anti-partage de fichiers, sans aucun lien légitime avec la protection de l'enfance, pour toucher la fibre sensible des familles et l'inconscient collectif : le juste combat de la protection de l'enfance contre des actes réellement criminels est détourné.

- Elle met en scène une image sexiste et superficielle des adolescents, très loin de la promotion d'usages responsables.

- Elle dicte une représentation formatée de la création artistique, montrant une grossière caricature de production américaine, et infligeant la vision mercantile et unilatérale de l'industrie du divertissement : comment le ministre de la Culture peut-il cautionner un tel appauvrissement culturel ?

- Elle impose un argument spécieux, sans fondement, purement prospectif et imaginaire : elle nie les études démontrant les aspects positifs du partage de fichiers sur l'économie liée à la culture.

- Elle confisque le débat démocratique équitable sur la légitime question du droit d'auteur et son adaptation à l'ère numérique, par le truchement du matraquage publicitaire, répétitif, envahissant, sans droit de réponse.

- Elle coûte plus de 3 millions d'euros aux contribuables, au profit de diffuseurs et d' Havas, une agence de pub dirigée par Vincent Bolloré, proche de Nicolas Sarkozy. Les créateurs, par contre, ne bénéficient toujours pas des fonds publics d'HADOPI.

- Elle introduit le concept douteux de pureté dans des pratiques sociales, d'un Internet purifié dans la lignée de l' « Internet civilisé » de Nicolas Sarkozy, qui n'est pas sans évoquer de funestes souvenirs historiques qui mettent mal à l'aise. Une telle faute de goût, de la part d'une haute autorité de la République, responsable du vivre-ensemble en société, est dérangeante et inacceptable.


Les signataires de cette pétition demandent donc au gouvernement et à HADOPI le retrait de cette campagne de pub vulgaire, biaisée, fallacieuse, intrusive, inutile, idiote et honteuse.

Signez la pétition et faites-la circuler. Elle est notre voix face au gouvernement et aux lobbys de l'industrie du divertissement.
Et le plus marant pour la fin...
http://www.numerama.com/magazine/19067-41-pays-approuvent-le-rapport-de-l-onu-sur-la-liberte-et-internet-pas-la-france.html a écrit : 41 pays dont les Etats-Unis, l'Inde et le Brésil ont approuvé le rapport du Rapporteur Spécial de l'ONU sur la protection de la liberté d'expression sur Internet. La France qui défend le droit de suspendre l'accès à Internet de ses concitoyens au nom des droits d'auteur fait partie des absents.

La semaine dernière, le rapporteur spécial des Nations Unies pour la protection de la liberté d'expression a publié un rapport très remarqué qui concluait, notamment, que la suspension de l'accès à Internet est illégale au regard du droit international. "Couper des utilisateurs de l'accès à Internet, quelle que soit la justification avancée, y compris pour des motifs de violation de droits de propriété intellectuelle, est disproportionné et donc contraire à l'article 19, paragraphe 3, du Pacte International relatif aux Droits Civiques et Politiques" (PIDCP), expliquait le rapporteur Frank La Rue. Une attaque acide contre l'Hadopi.

Mais plus globalement, le rapport défendait longuement l'importance démocratique vitale prise par Internet, et s'opposait à sa censure arbitraire et à sa surveillance généralisée.

Vendredi, comme le remarque Korben, le ministre suédois des affaires étrangères Carl Bildt a présenté au nom de 41 pays un discours d'approbation du contenu du rapport. Ces pays sont l'Autriche, la Bosnie, le Botswana, le Brésil, le Canada, le Chili, le Costa Rica, la Croatie, la République tchèque, le Danemark, Djibouti, Guatemala, l'Inde, l'Indonésie, Israël, le Japon, la Jordanie, la Lituanie, la République yougoslave de Macédoine, les Maldives, l'île Maurice, le Mexique, la Moldovie, le Monténégro, le Maroc, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Palestine, le Pérou, la Pologne, le Sénégal, l'Afrique du Sud, la Serbie, la Suède, la Suisse, la Tunisie, la Turquie, l'Ukraine, les États-Unis, et l'Uruguay.

"Nous croyons, tout comme le Rapporteur spécial, qu'il devrait y avoir aussi peu de restrictions que possible à la circulation de l'information sur Internet. Ce n'est que dans quelques circonstances exceptionnelles et limitées que des restrictions sur le contenu peuvent être acceptables. Ces restrictions doivent être conformes au droit international des droits de l'homme, notamment l'article 19 du PIDCP. Nous considérons que la coupure de l'Internet à l'initiative du gouvernement, ou d'importantes parties de celui-ci, aux fins de réprimer la liberté d'expression, est en violation de la liberté d'expression. En outre, les gouvernements ne devraient pas imposer de norme plus restrictive pour les intermédiaires que dans le cas des médias traditionnels eu égard à la liberté d'expression, ou rendre les intermédiaires responsables du contenu qu'ils transmettent ou diffusent", indiquent les 41 états.

On remarque parmi les signataires la présence des Etats-Unis, dont Frédéric Mitterrand avait pourtant assuré lors de l'eG8 qu'ils regardaient avec beaucoup d'intérêt l'Hadopi. On remarque aussi celle de la Nouvelle-Zélande, dont le ministre de la Justice avait pourtant cru bon de défendre un projet de riposte graduée , tandis qu'à l'inverse, l'Australie qui paraissait fléchir est absente. Peut-être parce que le rapport parle de défense de la liberté d'expression sur Internet, et que l'Australie s'est plus souvent illustrée par sa censure.

Mais on remarque surtout l'absence honteuse de signature de la France. Honteuse parce que sans doute au nom de la défense de sa sacro-sainte riposte graduée, au nom de la quête de l'internet civilisé prôné par le néocolonialiste Nicolas Sarkozy, la France s'abstient de soutenir un rapport perçu comme un immense espoir par les peuples révoltés qui misent sur Internet pour s'exprimer et se mobiliser.

La Tunisie, la Turquie, le Maroc ont signé. Des pays qui étaient autrefois sous la chape de plomb de l'URSS ont également signé. Mais pas la France.

La France, dont l'ancien ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner avait préparé avec les Pays-Bas une conférence sur la liberté d'expression et Internet, n'a pas posé sa signature aux côtés de ses partenaires néerlandais. Eux n'ont jamais changé d'avis lorsque Nicolas Sarkozy, lui, décidait qu'il était devenu hors de question de défendre la liberté d'expression sur Internet sans aborder d'abord les moyens de la limiter.

Espérons que son point de vue n'a pas trop percé. Car l'on remarque aussi, outre la France, l'absence de soutien des principaux pays d'Europe. Ni la Grande-Bretagne, ni l'Allemagne, ni l'Italie, ni l'Espagne, ni le Portugal, ni la Belgique ne soutiennent pour le moment le rapport.
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Message non lu par noc-nel.m. » 17 juin 2011, 23:30:00

Hadopi était déjà dépassé avant qu'il ne soit voté. Par un simple logiciel on peut récupérer les musiques sur youtube et autres sites de vidéos. Ceux qui se font prendre par "ça" sont des vieux dinosaures de p2p, ou peut-être de torrent, rien de plus.

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Message non lu par artragis » 25 juin 2011, 10:10:00

ne connaissant par définition rien aux dossiers, se pose en arbitre ?
m'y connaissant mieux que la pluspart des députés dans le domaine de l'informatique et de l'internet, je peux te dire qu'Hadopi est loin d'être intelligent et démocratique. Pourtant je suis un citoyen et eux sont des "députés".
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Message non lu par mps » 25 juin 2011, 10:12:00

Comme les Ministres ne jouent pas aux informaticiens, il est clair que ce projet a été étudié ... par des informaticiens.

Si tu n'es pas heureux, discute avec eux.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par El Fredo » 25 juin 2011, 11:33:00

mps a écrit :Comme les Ministres ne jouent pas aux informaticiens, il est clair que ce projet a été étudié ... par des informaticiens.

Si tu n'es pas heureux, discute avec eux.
Je crois que tu as beaucoup à apprendre sur la politique française icon_mrgreen
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Message non lu par artragis » 25 juin 2011, 12:09:00

Comme les Ministres ne jouent pas aux informaticiens, il est clair que ce projet a été étudié ... par des informaticiens.
Trop lol. Aucun informaticien ne défendra hadopi puisque c'est une loi arriérée dans tous les sens du terme, autant du point de vue social que du point de vue technique et technologique. Et quand bien même, ce sont des députés QUI NE SAVAIENT PAS DE QUOI ILS PARLAIENT (interviews à l'appui) qui ont voté pour ce texte, pas des informaticiens.
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Message non lu par racaille » 25 juin 2011, 17:36:00

De toute façon il n'y a pas besoin de sombrer dans un débat technique à n'en plus finir - quoi que comme le dit Artragis on a vite fait le tour, tout le monde est unanime pour dire qu'Hadopi est une vraie passoire. Il suffit simplement de dire que ce dispositif ne résout pas la question des droits d'auteurs car le piratage n'est pas un vol, c'est un simple manque à gagner potentiel qui est impossible à chiffrer par nature.

Ce que je trouve hallucinant, c'est que les incultes au pouvoir n'aient pas eu le courage d'accepter l'idée d'une licence globale. Ils sont certainement tenus par les c...... par les quelques majors qui nous font bouffer du Lady Gaga par les trous de nez et autres organismes d'ayant droits qui ne volent pas plus haut que le lobby des pinardiers.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Message non lu par Nombrilist » 26 juin 2011, 16:11:00

"des députés QUI NE SAVAIENT PAS DE QUOI ILS PARLAIENT"

C'est le moindre que l'on puisse dire. Complètement affligeant d'entendre ces interviews.

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Message non lu par artragis » 03 juil. 2011, 13:26:00

Tiiens, petit passage pour applaudir la propagande à peine dissimulée pour HADOPI :
Cette année les élèves de troisième ont eu à planché sur le parcourt de l'élaboration de la loi HADOPI pour leur épreuve d'éducation civique.
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Message non lu par racaille » 03 juil. 2011, 19:45:00

Un an et demi après le décret d'application (31 décembre 2009), Hadopi a réussi à piéger 10 utilisateurs !!!

--> http://www.actualitte.com/actualite/268 ... -juge-inte…

Je ne sais pas combien a coûté ce dispositif idiot mais tout ce bazar pour attraper 0,5555555555555556 français par mois (source : la calculatrice intégrée de Windows 7), selon moi ce n'est même plus du domaine du ridicule, c'est carrément du foutage de g..... intégral icon_cool
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

Cobalt

Re: Hadopi a fait scandale, l'Hadopi fait encore scandale

Message non lu par Cobalt » 07 sept. 2011, 10:44:22

Aubry propose une taxe d'un euro pour remplacer Hadopi

Mots clés : présidentielle 2012, Hadopi, Martine Aubry, Patrick Bloche
Par lefigaro.fr, Avec AFP Mis à jour le 06/09/2011 à 20:46 | publié le 06/09/2011 à 17:22 Réactions (344)
Martine Aubry souhaite ne plus «opposer les jeunes au monde de la culture».
Martine Aubry souhaite ne plus «opposer les jeunes au monde de la culture». Crédits photo : PHILIPPE HUGUEN/AFP

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La candidate à la primaire socialiste envisage de prélever un euro sur les abonnements à Internet afin de financer la création musicale. Les internautes, eux, ne risqueront plus de coupure de leur connexion.

Un prélèvement d'un euro, plutôt qu'un avertissement. Lors d'une rencontre avec les journalistes mardi, Martine Aubry a arrêté le montant de la «contribution individuelle à la création», qui figure dans le programme numérique du projet socialiste pour l'élection présidentielle de 2012. «Au lieu d'interdire [le téléchargement], on travaille sur l'idée de prélever un euro sur l'abonnement mensuel à Internet pour financer les droits d'auteur ainsi que l'aide à la création», a annoncé la maire de Lille.
http://www.lefigaro.fr/hightech/2011/09 ... hadopi.php

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French_Connection
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Re: Hadopi a fait scandale, l'Hadopi fait encore scandale

Message non lu par French_Connection » 07 sept. 2011, 11:56:42

Cobalt a écrit :
Aubry propose une taxe d'un euro pour remplacer Hadopi

Mots clés : présidentielle 2012, Hadopi, Martine Aubry, Patrick Bloche
Par lefigaro.fr, Avec AFP Mis à jour le 06/09/2011 à 20:46 | publié le 06/09/2011 à 17:22 Réactions (344)
Martine Aubry souhaite ne plus «opposer les jeunes au monde de la culture».
Martine Aubry souhaite ne plus «opposer les jeunes au monde de la culture». Crédits photo : PHILIPPE HUGUEN/AFP

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La candidate à la primaire socialiste envisage de prélever un euro sur les abonnements à Internet afin de financer la création musicale. Les internautes, eux, ne risqueront plus de coupure de leur connexion.

Un prélèvement d'un euro, plutôt qu'un avertissement. Lors d'une rencontre avec les journalistes mardi, Martine Aubry a arrêté le montant de la «contribution individuelle à la création», qui figure dans le programme numérique du projet socialiste pour l'élection présidentielle de 2012. «Au lieu d'interdire [le téléchargement], on travaille sur l'idée de prélever un euro sur l'abonnement mensuel à Internet pour financer les droits d'auteur ainsi que l'aide à la création», a annoncé la maire de Lille.
http://www.lefigaro.fr/hightech/2011/09 ... hadopi.php
Au moins ceux qui ne téléchargent pas, payeront tout de même pour ceux qui le font ...

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Re: Hadopi a fait scandale, l'Hadopi fait encore scandale

Message non lu par Nombrilist » 07 sept. 2011, 18:15:51

On nous a fait le coup sur tout ce qui pourrait contenir des données. Maintenant, ils veulent une taxe de plus sur ce qui pourrait être téléchargé ?

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racaille
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Re: Hadopi a fait scandale, l'Hadopi fait encore scandale

Message non lu par racaille » 07 sept. 2011, 21:50:44

Tentation_Ultra a écrit :Au moins ceux qui ne téléchargent pas, payeront tout de même pour ceux qui le font ...
Même principe que celui qui appelle les français qui n'ont pas de gosses à payer quand même pour ceux des autres. Si on est d'accord avec l'un on doit être d'accord avec l’autre normalement :)
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Re: Hadopi a fait scandale, l'Hadopi fait encore scandale

Message non lu par Nombrilist » 07 sept. 2011, 21:52:30

Oui mais il n'est pas illégal de faire des enfants.

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