Qu'en pensez vous ?Les visiteurs en Amérique, Hurricane Carter, ou encore Terminator : trois films - parmi tant d'autres - disponibles en intégralité sur Youtube. "Un préjudice considérable" pour les ayants-droit, s'alarme Jean-Yves Mirski, délégué général du Syndicat de l'édition vidéo numérique (SEVN). "Avec le soutien constant du secteur, nous avons mis en place des outils puissants pour empêcher les utilisateurs de violer nos règles en matière de droit d'auteur, et nous mettons tout en oeuvre pour continuer à améliorer les outils existants", se défend aussitôt un porte-parole de Youtube France.
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Pour la troisième fois cet été, Google est donc sous le feu des critiques. Certains des films disponibles gratuitement sur Youtube ont déjà dépassé le million de vues. Et nombreux sont ceux qui ont à leur actif des centaines de milliers de clics. Cela pousse Jean-Yves Mirski, délégué général du SEVN, à dénoncer une "situation assez inacceptable". "Il y a eu une forte augmentation, ces dernières semaines, de titres illicites sur Youtube. Nous ne remettons pas en cause que Google a un système performant de défense de retrait des films illicites. Mais force est de constater qu'il a des faiblesses, et que de nombreux contributeurs passent dans les mailles des filets", explique le délégué général du syndicat.
Pour sa défense, Youtube affirme que depuis 2005, "les comptes ayant enregistré un nombre répété de violations du droit d'auteur" ont été résiliés. Et d'ajouter : "Nous empêchons les récidivistes de créer de nouveaux comptes après avoir été suspendus."
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Plus de limite de 15 minutes
Les raisons de ce déferlement de contenus illicites sont presque logiques. La fermeture de Megaupload a "rendu l'accès aux contenus illégaux beaucoup plus difficile", remarque Jean-Yves Mirski.
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Un journaliste de Zdnet a cependant remarqué une incohérence : "En comparant les films proposés gratuitement et ceux proposés contre paiement à l'acte, aucun film en commun", affirme-t-il. Youtube trouve donc les moyens de ne pas se tirer une balle dans le pied. Jean-Yves Mirski réagit : "Comme quoi, des solutions technologiques existent bel et bien..."
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