Ces livres d'économie qui passionnent les Français

[politicien]

Bonjour,

Les livres d'économie feront-ils un carton à Noël ? Pas sûr. Car ces dernières semaines, cette thématique n'a pas vraiment le vent en poupe chez les libraires. A quelques exceptions près. En cette fin d’année, l’Homo economicus : prophète égaré des temps nouveaux, de Daniel Cohen est incontestablement le livre "star". L'ouvrage est encore classé 29e dans le dernier top 50 des meilleures ventes d’essais établi chaque semaine par Livres Hebdo/Ipsos. De quoi satisfaire son auteur et son éditeur Albin Michel qui assure, lui, avoir passé le cap des 90.000 exemplaires. Récemment sacré "Prix du livre d’économie 2012", l’ouvrage se maintient en tête des ventes quatre mois après sa parution.

Ce best seller reste néanmoins, cette année, un cas isolé. Car face à l’offre pléthorique des romans et autres essais littéraires, le succès d’un livre d’économie ne va pas de soi. "En cas de succès, un roman peut atteindre 300.000 exemplaires, un bon livre en économie dépasse rarement les 100.000 exemplaires" avance-t-on chez Fayard.

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Les champions de l’économie en 2011
L’an passé, le premier livre traitant d’économie dans le Top 100 des essais se classait 13e avec Sauvez votre argent, de Marc Fiorentino, (Robert Laffont), vendu à 80.500 exemplaires. Pour se familiariser avec la chose économique, les Français ont ensuite plébiscité Le livre noir de l’agriculture de Isabelle Saporta (Fayard), 20e avec 55.400 exemplaires. En 2011, un futur ministre s’est aussi distingué avec Votez pour la démondialisation (Flammarion) d’Arnaud Montebourg, classé 21e et vendu à 52.700 exemplaires. Les condensés de théories économiques sont aussi appréciés : en 2011 le Manifeste d’économistes atterrés de Philippe Askenazy (Les liens qui libèrent), classé 23e sur 100, s’est vendu à 51.700 exemplaires.

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Certaines thématiques sont d’ailleurs désormais carrément proscrites par les éditeurs. Albin Michel rejette "les biographies de patrons qui ne plaisent pas aux gens ou les plongées dans les entreprises qui ne passionnent guère… ". Même les éditeurs spécialisés se montrent sélectifs : "Nous ne prenons par exemple plus aucune proposition de livre sur le thème du ‘développement durable’, confie Gwendoline Rousseau, éditrice chez Ellipses. Car aujourd’hui, c’est "le flop assuré", assure-t-elle.

Le classement des meilleures ventes Livres hebdo/Ipsos inclut tous les circuits de distribution de vente au détail : librairies de premier et second niveaux, grandes surfaces culturelles, grandes surfaces alimentaires, et ventes sur Internet.

L'intégralité de cet article à lire sur Challenges.fr

Qu'en pensez vous ?

[El Fredo]

Je suis étonné que "End this depression now!" (Sortez nous de cette crise maintenant !) de Paul Krugman ne soit pas mentionné, ni celui de Joseph Stiglitz (sorti en 2010) qui est pourtant dans les mots-clés.

[Lucas]

Je pense que c'est parce que ces deux économistes sont peu connus du grand public, ceux qui le connaissent sont soit ceux qui ont étudié l'économie, ou soit ceux qui s'intéressent à l'actualité.

[Golgoth]

"Passionnent les Français", il ne faut peut-être pas exagérer. La majorité des Français se fichent de l'économie, sauf pour leur livret A.