non voyons. je vois les choses de façon bien plus basique : permettre à un des parents de s'occuper de ses enfants permettrait de lutter contre une délinquance juvénile croissante. ça permettrait aussi de lutter contre l'obésité des enfants qui s'ennuient et qui se goinfre de chips et de coca devant la TV. et ça permettrait aussi d'avoir un parent à la maison pour les aider au travail scolaire. Et n'oublions pas qu'une maman, déchargée de l'exercice d'une profession, a bien plus de temps pour faire ses courses et cuisiner des plats équilibrés, largement remplacés maintenant, par des plats tout préparés et trop riches en mauvaises calories.Nombrilist a écrit : "mise en place d'un salaire parental"
Je suis mitigé sur la question. Cela ne confine-t-il pas à l'assistanat ?
permettre à un parent de veiller sur ses enfants libèrerait de ce fait des postes de travail et réduirait alors le taux de chômage. les sommes alors non versées aux sans emplois, financeraient une partie des salaires parentaux et réduirait également les sommes versées pour le RSA.
Les crèches et haltes garderies verraient leurs listes d'attentes désengorgées, ce qui faciliterait considérablement l'accès aux systèmes de garde d'enfants, pour les parents qui souhaitent travailler.
Si un parent avait la possibilité de pouvoir s'occuper de ses enfants, très certainement, reviendrions nous à des familles plus nombreuses, ce qui n'est pas négligeable pour le financement de nos retraites futures.
Enfin, j'insiste pour une cotisation retraite comme un salarié, afin que le parent qui ne travaille pas à l'extérieur ne se retrouve pas pénalisé, à l'age de la retraite.
Il va de soit que ce serait un choix. En tant que maman, j'aurais aimée avoir les moyens de me consacrer plus et mieux à mes enfants, autant pour eux que pour moi. et comme de nombreuses femmes, il est arrivé aussi, pendant des périodes de sans emploi, que je refuse des propositions professionnelles, car les salaires proposés me faisaient perdre de l'argent, quant on y incluait les frais de garde d'enfant et les frais de transport. Ce n'était pas de la fainéantise, juste une question de faibles revenus qu'on ne peut amputer plus.
Le congé parental rencontre un grand succès. Ce qui est dommage, c'est qu'il se limite aux trois ans du petit dernier, qu'il ne s'applique qu'à partir du second enfant, et que l'allocation versée est trop faible.