Les chercheurs, dont les travaux viennent d’être publiés dans la prestigieuse revue médicale Lancet, estiment que leur calculateur contribuera à « l’amélioration de la prise en compte des risques pesant sur la santé ». Selon eux, le système pourrait même, à l’avenir, aider « les médecins de famille à identifier les patients potentiellement à risque ». « Le score peut être mesuré en ligne avec un bref questionnaire, sans avoir besoin de tests en laboratoire ou d’examen », a ainsi déclaré Andrea Ganna, chercheur au Karolinska Institute, basé en Suède.
Bémol : les résultats de leurs recherches et ces calculs un brin flippants ne sont issus que du suivi de quelque 500.000 Britanniques âgés de 40 à 70 ans. De 2007 à 2010, Andrea Ganna et son Collègue Erik Ingelsson ont passé au peigne fin les données médicales (taille, poids, mode de vie, cause de décès, etc.) de ces volontaires recrutés à travers tout le pays. Et de mettre au point leur fomule mathématique et leur outil statistique permettant de modéliser les décès… mais ne prenant toujours pas en compte « le hasard », soulignent les deux auteurs.
