2017, la dernière présidentielle

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politicien
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2017, la dernière présidentielle

Message non lu par politicien » 12 avr. 2015, 14:30:35

Bonjour,
Un livre très argumenté qui pose un regard lucide et accablé sur les effets pervers de l'élection, reine de notre monarchie républicaine.
Poison présidentiel (par Ghislaine Ottenheimer, Albin Michel, 248 pages, 19 euros,)
En 2017, les Français éliront pour la dixième et dernière fois leur président de la République au suffrage universel direct. Politiquefiction ? Oui, sans doute... en partie. Car ce qui était jusqu'ici impensable depuis que le général de Gaulle a proposé aux Français, en 1962, d'élire eux-mêmes le chef de l'Etat commence à gagner les esprits d'intellectuels, politologues, politiques et journalistes. Le mode d'élection du détenteur de la fonction suprême est devenu le poison de la démocratie, un poison aux effets rendus plus violents encore par le passage du septennat au quinquennat. Un pays en campagne présidentielle quasi permanente, investissant un « sauveur » élu sur des promesses inconsidérées, pour ne pas dire mensongères, et se révélant forcément incapable, une fois parvenu à l'Elysée, d'assumer, seul ou presque, des décisions dont la complexité est à la mesure de celle du monde. «

Arrêtons d'élire des présidents ! » lançait en novembre l'éditorialiste politique de France Inter, Thomas Legrand, sur la couverture d'un essai au propos explicite. « Et si le poison qui mine la France, c'était son système politique, avec, au centre de tout, l'élection du président de la République au suffrage universel ? », s'interroge à son tour Ghislaine Ottenheimer, rédactrice en chef à « Challenges » et chroniqueuse à Radio Classique.

(...)

Non, la présidentielle de 2017 ne sera sûrement pas la dernière, mais l'intérêt du propos de Ghislaine Ottenheimer est justement, plutôt que de poursuivre une chimère, de glisser vers un autre réforme, à la fois plus réaliste, et donc plus nécessaire, celle de l'équilibre des pouvoirs. Au fond, le principal défaut de cette élection au suffrage universel n'est pas d'exister, mais d'investir un homme concentrant l'essentiel des pouvoirs, avec un Premier ministre tenant sa légitimité de lui seul et ravalé au rang d'exécutant.

(...)

Le procès de l'élection du président au suffrage universel devient celui de l'impuissance présidentielle. Alors, la question ne devient-elle pas celle d'une autre répartition des pouvoirs, avec un président qui ne présiderait plus le Conseil des ministres, ne pourrait plus dissoudre ? Dans cette Ve bis, le Premier ministre, vrai chef de l'exécutif, procède de la majorité parlementaire. Un débat de fond sur nos institutions pendant la prochaine présidentielle serait moins superflu qu'on ne l'imagine souvent.

L'intégralité de cet article à lire sur Les Echos.fr
Qu'en pensez vous ?
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Nombrilist
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Re: 2017, la dernière présidentielle

Message non lu par Nombrilist » 12 avr. 2015, 14:33:26

ça ne changerait à la politique qui a été menée et qui sera menée. Le déficit démocratique français ne se situe pas là. Les élites cherchent à détourner notre regard des vrais causes de ce déficit.

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mordred
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Re: 2017, la dernière présidentielle

Message non lu par mordred » 12 avr. 2015, 15:39:49

"Que des bavards !" Louis XIV sur son lit de mort dans "Si Versailles m'était conté", de Sacha Guitry.

Qu'on rétablisse la Convention Nationale et le Comité de Salut Public. Au moins il n'y aura plus de chef de l'Etat. Et la Convention, elle, a bossé pendant trois ans. Elle n'a pas fait que couper des têtes.
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).

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johanono
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Re: 2017, la dernière présidentielle

Message non lu par johanono » 13 avr. 2015, 14:50:43

La question de savoir s'il faut continuer à élire le président de la République au suffrage universel mérite en effet d'être posée. Et je suis partagé sur la réponse à apporter.

On peut penser qu'en effet, l'élection du président de la République au suffrage universel conduit à une personnalisation excessive de la vie politique française. Les candidats sont jugés davantage selon leur style ou leur personnalité que selon leur projet. A peine une élection présidentielle achevée, tout le monde pense déjà à la suivante.

Cette élection au suffrage universel conduit parfois les candidats à faire des promesses démesurées. Cela accentue le mythe du président sauveur, qui a réponse à tout, qui est l'objet de toutes les attentes et de toutes les espérances, et donc de toutes les déceptions.

On constatera d'ailleurs que les derniers présidents ont tous mis en place un programme différent de celui pour lequel il avait été élu. En 1981, Mitterrand promettait rien moins que "changer la vie" : en 1983, c'était le tournant de la rigueur. En 1995, Chirac fut élu sur le thème de la "fracture sociale" : quelques mois plus tard, il mettait en place une politique de rigueur. En 2007, Sarkozy avait promis de relancer l'économie grâce à des baisses d'impôts : quelques mois plus tard, il faisait machine arrière à cause de la crise. En 2012, Hollande fut élu en suscitant (semble-t-il) de nombreuses espérances à gauche : il mène désormais une politique fondée sur l'offre et la compétitivité...

Bref, tout ceci n'est pas très sain. J'incline alors à penser qu'un régime purement parlementaire à l'allemande serait suffisant (à condition qu'il y ait un mode de scrutin garantissant une majorité parlementaire).

Mais en même temps je me pose la question : une telle réforme institutionnelle changerait-elle vraiment les choses ? Empêcherait-elle, par exemple, nos dirigeants politiques de brader la souveraineté de notre pays, et de se condamner à l'impuissance politique ?

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albert
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Re: 2017, la dernière présidentielle

Message non lu par albert » 13 avr. 2015, 15:50:13

johanono » Lun 13 Avr 2015, 14:50:43 a écrit : Mais en même temps je me pose la question : une telle réforme institutionnelle changerait-elle vraiment les choses ? Empêcherait-elle, par exemple, nos dirigeants politiques de brader la souveraineté de notre pays, et de se condamner à l'impuissance politique ?
Poser la question, c'est y répondre. Les régimes parlementaires des pays voisins les ont-ils empêché de brader leur souveraineté ? Non.
Ont-ils empêché les promesses électorales non tenues ? Non. Ont-ils empêché la personnalisation du pouvoir (Merkel, Berlusconi...) ? Non, car cette personnalisation est la conséquence de la médiatisation de la vie politique.
Par conséquent, tous ces arguments ne me semblent pas pertinents. On nous dit que le régime présidentiel conduit à l'impuissance, mais ce sont les abandons de souveraineté qui sont la cause de cette impuissance et non le régime. Si un exécutif fort est impuissant, peut-on raisonnablement espérer qu'un exécutif faible sera puissant ? C'est absurde.
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Re: 2017, la dernière présidentielle

Message non lu par Maltavia » 13 avr. 2015, 17:28:15

Bien sûr que non. Je n'ai même pas d'exemple actuel en tête où le chef de l'Etat est en fait un organe collégial...

Oui, la Convention... Les Français n'en ont d'ailleurs que des bons souvenirs : procès expéditifs (divorces à tour de bras, condamnations à mort encore et encore), insécurité, guerre... Sur le plan économique, j'avoue ne m'être pas trop penché sur la question mais je vois mal comment cela aurait pu être florissant : plus de commerce avec les anglais (peur de la révolution), ni avec les monarchies catholiques d'Europe (Autriche, Espagne), ni avec la Prusse. Je vois mal ce qu'a pu faire de "mieux" la Convention.

Le problème est d'équilibrer pragmatisme et idéal.
Je dois avouer que le système présido-centré ne me plait guère. Quoi qu’actuellement, la situation politique est nettement plus intéressante avec un premier ministre fort et un président dans l'ombre. Cela me plait bien plus. Comme quoi la politique dépend aussi des caractères et pas uniquement de l'organisation institutionnelle^^

@Albert
Je ne vois pas en quoi un régime parlementaire sous-entend un pouvoir exécutif faible. Ex : Angleterre (même si la situation actuelle ne corrobore pas mon propos) (donc l'Angleterre "habituelle" avec un fort bipartisme)
Les communautés ne comprennent jamais leur bien, car le nombre des fous y est plus grand que celui des sages.
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albert
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Re: 2017, la dernière présidentielle

Message non lu par albert » 13 avr. 2015, 17:48:43

Maltavia » Lun 13 Avr 2015, 17:28:15 a écrit : @Albert
Je ne vois pas en quoi un régime parlementaire sous-entend un pouvoir exécutif faible. Ex : Angleterre (même si la situation actuelle ne corrobore pas mon propos) (donc l'Angleterre "habituelle" avec un fort bipartisme)
Si vous renforcez le pouvoir du parlement, c'est forcément au détriment du pouvoir exécutif, qui du coup sera moins fort, non ?
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Re: 2017, la dernière présidentielle

Message non lu par johanono » 13 avr. 2015, 18:08:02

albert » Lun 13 Avr 2015 - 15:50 a écrit :
johanono » Lun 13 Avr 2015, 14:50:43 a écrit : Mais en même temps je me pose la question : une telle réforme institutionnelle changerait-elle vraiment les choses ? Empêcherait-elle, par exemple, nos dirigeants politiques de brader la souveraineté de notre pays, et de se condamner à l'impuissance politique ?
Poser la question, c'est y répondre. Les régimes parlementaires des pays voisins les ont-ils empêché de brader leur souveraineté ? Non.
Ont-ils empêché les promesses électorales non tenues ? Non. Ont-ils empêché la personnalisation du pouvoir (Merkel, Berlusconi...) ? Non, car cette personnalisation est la conséquence de la médiatisation de la vie politique.
Par conséquent, tous ces arguments ne me semblent pas pertinents. On nous dit que le régime présidentiel conduit à l'impuissance, mais ce sont les abandons de souveraineté qui sont la cause de cette impuissance et non le régime. Si un exécutif fort est impuissant, peut-on raisonnablement espérer qu'un exécutif faible sera puissant ? C'est absurde.
Il faut raisonner en termes de complémentarité des différents pouvoirs, pas en termes d'opposition.

Des pouvoirs forts et en opposition peuvent très bien s'annihiler entre eux. Prenons l'exemple des États-Unis. Ce pays est la quintessence du régime présidentiel. Pourtant, le président démocrate face à un congrès républicain est réduit à l'impuissance, il ne peut plus faire passer aucune loi. Quant au Congrès, il se contente de faire opposition au président, et ne sert à rien d'autre. Est-ce souhaitable ?

Inversement, des pouvoirs moins forts, mais complémentaires, et travaillant de concert, peuvent se renforcer mutuellement, et accentuer ainsi la vitalité démocratique de leur pays.

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Re: 2017, la dernière présidentielle

Message non lu par albert » 13 avr. 2015, 18:19:00

johanono » Lun 13 Avr 2015, 18:08:02 a écrit : Inversement, des pouvoirs moins forts, mais complémentaires, et travaillant de concert, peuvent se renforcer mutuellement, et accentuer ainsi la vitalité démocratique de leur pays.
Mais cela n'arrive pratiquement jamais. Dans les faits, les pouvoirs ont naturellement tendance à rivaliser et à s'opposer.
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Re: 2017, la dernière présidentielle

Message non lu par Jeff Van Planet » 13 avr. 2015, 18:57:53

Bonjour,

je pense que l'idée de Johanono de pouvoirs forts et opposables mériterait un débat à part entière.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

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Re: 2017, la dernière présidentielle

Message non lu par Maltavia » 13 avr. 2015, 19:15:05

albert » 13 Avr 2015, 16:48:43 a écrit :
Maltavia » Lun 13 Avr 2015, 17:28:15 a écrit : @Albert
Je ne vois pas en quoi un régime parlementaire sous-entend un pouvoir exécutif faible. Ex : Angleterre (même si la situation actuelle ne corrobore pas mon propos) (donc l'Angleterre "habituelle" avec un fort bipartisme)
Si vous renforcez le pouvoir du parlement, c'est forcément au détriment du pouvoir exécutif, qui du coup sera moins fort, non ?
Pas forcément. En fait cela dépend de la manière de composer le Parlement.
Exemple, en Angleterre, des "législatives" ressort une majorité. Le chef de cette majorité est nommé premier ministre par la Reine.
Les Parlementaires anglais (de la Chambre des communes : la chambre des Lords sert à rien ou presque) sont extrêmement disciplinés, encore plus que les Français. Donc le Parlement devient une véritable chambre d'enregistrement. On a donc un pouvoir législatif très faible (1) dans un régime parlementaire.
C'est la conséquence de la logique partisane et du mode de scrutin anglais.

(1) Par faible j'entends "non indépendant", "inféodé".
johanono » 13 Avr 2015, 17:08:02 a écrit :
albert » Lun 13 Avr 2015 - 15:50 a écrit : Inversement, des pouvoirs moins forts, mais complémentaires, et travaillant de concert, peuvent se renforcer mutuellement, et accentuer ainsi la vitalité démocratique de leur pays.
Typiquement, pour la France, pouvoir législatif et exécutif sont complémentaires. Et pourtant cela n'apporte aucune "vitalité démocratique" (surtout depuis le quinquennat).
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Re: 2017, la dernière présidentielle

Message non lu par Baltorupec » 13 avr. 2015, 19:22:26

Je pense que les gens ont besoin d'un président, un visage, une parole à laquelle se référer néanmoins la mentalité du président-sauveur est certes très dommageable à la France, ceci me semble incontestable. A mon sens, la clé pour éviter l'omnipuissance d'un président est la diversité dans le domaine du raisonnable.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin

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Re: 2017, la dernière présidentielle

Message non lu par Maltavia » 13 avr. 2015, 19:37:50

Oui, les gens peuvent avoir besoin d'un président, mais celui ci ne doit pas avoir nécessairement autant de pouvoir qu'aujourd'hui. On peut imaginer, même, un président "figuratif" comme jusqu'alors en France ou même encore actuellement en Italie et en Allemagne.
Ou alors un Roi, ce qui permet d'éviter des élections.
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Re: 2017, la dernière présidentielle

Message non lu par albert » 13 avr. 2015, 19:44:33

Cette critique du président-Sauveur est caricaturale. Ce n’est pas parce que la Ve république a été fondée par De Gaulle que le président est un Messie incarné. Il est élu au suffrage universel direct, ce qui lui donne une forte légitimité et lui permet un certain volontarisme. Dans les faits, ce volontarisme se heurte de plus en plus à l’impuissance qui résulte de la construction européenne, d’où une frustration des électeurs. De là l’idée alors que, cette impuissance étant jugée irréversible, on ne peut réduire cette frustration des citoyens qu’en détruisant dans les institutions la possibilité de ce volontarisme. Or je pense qu’un président élu demain pourrait tout à fait utiliser les pouvoirs que lui offrent les institutions pour renouer avec un volontarisme qui ne tournerait plus à vide.
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Re: 2017, la dernière présidentielle

Message non lu par johanono » 13 avr. 2015, 20:07:44

Mais dans les faits, beaucoup de gens croient à ce mythe du président sauveur. D'ailleurs, les présidents élus l'ont été après avoir fait campagne sur le thème du changement ou du volontarisme politique. L'élection présidentielle au suffrage universel accroît, dans l'esprit de beaucoup d'électeurs, ce sentiment du président qui pourrait faire changer beaucoup de choses. Or comme tu le soulignes toi-même, les attentes des électeurs se heurtent ensuite à l'impuissance du président une fois élu à faire changer les choses.

Prenons un exemple. Peut-on savoir ce que les 80% de Français qui désapprouvent Hollande lui reprochent exactement ? En quoi a-t-il déçu ses électeurs ? Moi, je n'ai pas voté pour lui, et je n'en attendais rien : au moins, je ne suis pas déçu. Mais manifestement, beaucoup de ses électeurs sont déçus. Pourquoi exactement ? Peut-être parce qu'il n'a pas su "inverser la courbe du chômage" comme il l'avait promis ? Mais un président peut-il vraiment faire baisser la courbe du chômage ? Le simple fait qu'on attende cela du président, et que lui-même ait cru bon de faire cette promesse, illustre le mythe du président sauveur ayant réponse à tout.

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