Mélenchon n'a plus de sous

lyly
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Re: Mélenchon n'a plus de sous

Message non lu par lyly » 21 janv. 2012, 11:41:07

Est il vraiment indispensable de dépenser de l'énergie à trouver un coupable à cette dette .... ?
Comme je le dis à ma fille très souvent. " concentre toi sur le présent pour améliorer ton futur " . :)
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marco
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Re: Mélenchon n'a plus de sous

Message non lu par marco » 21 janv. 2012, 12:02:23

nombrilist:
Le début de la dette, c'est sous Giscard et sa loi scélérate. Try again my friend.



revoir son histoire de France...ça ne peut faire de mal!

wikipedia ref: http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publ ... _la_France

L’émergence d’un État stable en France a rendu possible l’existence d’une dette publique ; l’endettement public, véritablement commencé au XVIIIe siècle, a connu au cours de l’histoire de fortes variations, atteignant lors des périodes critiques de l’histoire de France (guerres, Révolution…) des niveaux astronomiques, qui ont par la suite été épongés au moyen de périodes de forte inflation (spoliation des épargnants), de forte croissance, ou de hausses des recettes publiques.
http://compte-a-rebours-francois-hollande.fr/
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Re: Mélenchon n'a plus de sous

Message non lu par El Fredo » 21 janv. 2012, 13:17:57

Le début de la dette, c'est il y a 30.000 ans à la grotte Chauvet, quand Unngh a acheté à Grnnfh un morceau de mammouth à crédit.
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Re: Mélenchon n'a plus de sous

Message non lu par Nombrilist » 21 janv. 2012, 13:19:21

Marco, je te renvoie à la courbe de la dette disponible un peu partout sur Internet. Elle démarre en 1973.

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marco
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Re: Mélenchon n'a plus de sous

Message non lu par marco » 21 janv. 2012, 13:34:22

llibre a toi par intérêt de ne t’intéresser qu'a l'histoire récente pour alimenter un débat de politique politicienne orientée par l’élection présidentielle,mais c'est faire preuve de vue courte. ceci dit si tu veux me faire dire que les uns et les autres ont été doués dans l'exercice ;il faudra changer de porte!

"Évolutions temporelles de la dette publique française[modifier]
Historique de la dette en France[modifier]

Au cours de son histoire, l'État français a souvent eu recours à la dette pour faire face à des dépenses fortes, comme les guerres. La dette a fluctué, passant par exemple par une valeur presque nulle (par rapport au PIB) en 1540 ou en 1820, et atteignant jusqu’à environ 290 % du PIB en 194458. Après les périodes de forte augmentation, la part de la dette dans le PIB a été rapidement réduite, principalement en raison d’une forte hausse de l’inflation (qui réduit la valeur réelle de la dette, et donc spolie partiellement les détenteurs de la dette) et d’une croissance forte du PIB. Un tel niveau de dettes était « amorti » par le jeu de dévaluations successives du franc par rapport aux autres monnaies. Ce « jeu » de dévaluations n'étant plus possible depuis la création de l'euro unique en 1999, il constitue le principal sujet de désaccord exprimé par les opposants à l'euro comme monnaie unique au lieu de l'euro monnaie commune.
Ancien Régime[modifier]

Dans les débuts de la dette publique, les souverains pratiquaient parfois l'extorsion pure et simple du patrimoine des créanciers, ce qui annulait la dette, du « fait du prince ». Le recours à la dévaluation a également été fort pratiqué, y compris à des moments de l’Histoire où la monétisation des échanges n'était pas forcément la règle. L’extension du territoire national (notamment dans la période capétienne) a aussi, parfois, permis de renforcer le domaine royal et donc, les sources de revenus, susceptibles de dégager le moyen de payer les engagements antérieurs.

Pendant l'Ancien Régime, le Roi de France s'endettait auprès des banquiers ou des corporations. Les corporations jouissaient souvent d'une meilleure réputation que l'État. Ce procédé s'est d'ailleurs prolongé jusqu'à l'entre-deux-guerres, puisqu'en 1926 est créée pour rassurer les particuliers la Caisse autonome d’amortissement chargée de rembourser la dette publique, et financée par exemple par les bénéfices de la SEITA (Voir aussi Cigarette#Histoire).

Selon Jacques Le Goff, le temps des dettes royales commence au XIIIe siècle en France : « Saint-Louis a été le premier roi de l’endettement59 ».

Il fut suivi, parmi les grands rois emprunteurs, par Philippe le Bel qui pratiqua l’extorsion des biens de banquiers Lombards et de créances de juifs, et qui put, après la chute de l’Ordre du Temple, récupérer une partie de ses biens (avant que le transfert à l'ordre de Malte ne soit effectif) et combler le déficit du Trésor pour plusieurs années60.

Le premier véritable emprunt public a été lancé par François Ier en 1535, sous forme d'une rente perpétuelle61.

Quelques années auparavant, en 1522 soit sept années après son accession au trône, il quémanda 200 000 livres aux notables de Paris. Son successeur Henri II emprunta de la même manière mais son impossibilité de payer les intérêts ruina plusieurs milliers de familles.

En 1561, les finances royales étaient dans une situation critique, avec 43 millions de livres de déficit. Le clergé a alors dû assister le pouvoir royal pour l’amortissement de la dette royale62.

La pratique de l'État de financer le remboursement de cette dette par création monétaire (émission de monnaie, typiquement en réduisant le poids de métal précieux dans les monnaies de même valeur faciale, pour fabriquer de nouvelles pièces) a souvent amené la population à douter de la valeur des pièces émises et à thésauriser les métaux précieux (or, argent).

La charge des finances de l'État tient alors à un délicat équilibre entre maintien de la confiance, remboursement des emprunts et nécessaire financement des dépenses. La dette souvent très élevée de la France obéra la capacité française à s'endetter pour financer l’Ost royal ou louer les services de mercenaires (la conscription, qui sera mise en place par la Convention nationale, n'existant pas encore) dans ses guerres contre les nations comme l'Angleterre, beaucoup plus saine financièrement à partir du XVIIIe siècle et qui pouvait s'endetter à moindre coût.

La modification radicale de la gestion de la dette en France au XVIIIe siècle, initiée par John Law, pour copier le succès de l'Angleterre, échoue en 1720 (voir Système de Law)63.

En 1776, la Caisse d’amortissement est créée face à une dette déjà colossale et suscite des polémiques. Le but est d'instaurer un lien plus direct entre l’intérêt des particuliers et l’intérêt collectif incarné par le souverain. Le projet fut approuvé par Turgot et combattu par Jacques Necker.

La dette royale perçue comme excessive64 sera l’étincelle qui mettra le feu aux poudres des autres problèmes accumulés (mauvaises récoltes des années 1788–1789, sous-production agricole structurelle) : le roi choisit de convoquer en 1789 les États généraux, pour augmenter les impôts, ce qui lancera la machine qui débouchera sur la Révolution française.
La banqueroute de 1797 et le solde de la dette de l'Ancien Régime[modifier]

Au moment de la révolution française la dette s'élevait à 4 milliards de livres (plus de 80 % du PIB d'après des estimations)65 « alors que les recettes de l'État n'excédaient guère 500 millions et que les dépenses atteignaient 630 millions »65. Pour faire face à cette situation, les assemblées révolutionnaires décidèrent l'égalité de tous devant l'impôt (rappelons que la dette venait en partie de l'incapacité de l'Ancien Régime à faire payer l'impôt aux privilégiés) et la vente au profit du pays des biens du clergé grâce notamment à l'émission d'assignats. Toutefois, la période révolutionnaire ne se prêtant pas à la collecte des impôts, quand la situation politique s'est stabilisée, le directoire décida une « banqueroute dite des deux tiers » c'est-à-dire qu'il ne paya une rente que sur un tiers de la dette, le reste étant effacé65.
Après 1797[modifier]

Depuis 1797, et l'épisode des assignats, la France a toujours honoré ses dettes, en monnaie constante jusqu'en 191966, et au moins en valeur faciale (en monnaie courante) par la suite (les dévaluations et l'inflation (si celle-ci a été mal évaluée par les créanciers) constituant néanmoins une banqueroute partielle réduisant la dette réelle à due proportion, au détriment des créanciers).
Après 1914-1960[modifier]

Certaines périodes (la Première Guerre mondiale en particulier) ont porté la dette publique à des niveaux très importants67, en pourcentage du PIB.

D'après Alfred Sauvy le rapport dette publique sur PIB s'élève à 270% du revenu national en 1921 et 100% en 1929 68. Outre l'inflation et les dévaluations, les périodes de rattrapage économique et leur hausse du PIB ramenaient mécaniquement le niveau d'endettement à des niveaux plus supportables pour l'État.

Au cours du XXe siècle, la structure de la dette a progressivement évolué : les emprunts perpétuels ont été rachetés par l’État, et la dette auprès de la Banque de France a été épongée69.

Le recours à l'emprunt est de plus en plus fréquent au cours du XXe siècle et est notamment motivé, encore une fois, par les dépenses militaires : construction de la ligne Maginot, guerre d'Indochine par exemple. Pour autant, la forte croissance économique de la France à partir de 1945 permet de maintenir la dette dans des limites soutenables dans bien des exercices budgétaires70.
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Re: Mélenchon n'a plus de sous

Message non lu par Nombrilist » 21 janv. 2012, 13:43:50

Et donc ? Tu veux en venir où ? Je vais finir par répondre comme El Fredo.

lyly
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Re: Mélenchon n'a plus de sous

Message non lu par lyly » 21 janv. 2012, 14:05:04

Ca nous fait une belle jambe tout ça :lol:
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marco
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Re: Mélenchon n'a plus de sous

Message non lu par marco » 21 janv. 2012, 14:20:39

bon tu n'arriveras pas a me convaincre et je ne cherche pas a le faire n'en voyant pas l'utilité intellectuelle.
tu ne veux voir que la partie visible de l'iceberg dans nos problemes actuels et ne pas comprendre l'ensemble non pas par manque de moyen mais par excès de volonté a faire porter le chapeau à untel ou untel alors que c'est de notre responsabilité à tous si nous en sommes là.
mais c'est plus difficile à admettre j'en conviens ,sur ce je préfère la position de Lily et j'en resterai là sur ce sujet .
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Re: Mélenchon n'a plus de sous

Message non lu par Nombrilist » 21 janv. 2012, 14:41:37

C'est difficile de répondre de façon claire à une question aussi simple que la mienne. Des copiés-collés, c'est bien gentil, mais à un moment, il faut conclure.

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Re: Mélenchon n'a plus de sous

Message non lu par marco » 21 janv. 2012, 16:28:18

est ce si difficile de comprendre ce qui est écrit clairement??
nous sommes en période de crise avec une dette élevée et croissante et il va bien va falloir trouver des solutions et c'est pas la première fois .
votre credo ,on le connait tous responsables sauf nous,tous des exploiteurs sauf nous ,tous crapules sauf nous,bref que du concret et du pratique qui ressemble fort au "grand y'aka faut que" et qui a le coté pratique de ne pas regarder ses responsabilités en face de gens qui ne se complaisent qu' a foutre le bordel dans le pays avec des théories fumeuses reposant surtout sur le moindre effort et la moindre responsabilité constructive en faisant croire aux gens qu'ils peuvent en avoir plus tout en en faisant moins.
et bien ceci se paie avec la dette.
mais les gens commencent à comprendre...8%!!!
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Re: Mélenchon n'a plus de sous

Message non lu par Ilikeyourstyle » 21 janv. 2012, 16:38:37

Nombrilist a écrit :Le début de la dette, c'est sous Giscard et sa loi scélérate. Try again my friend.
Ineprie des gauchistes et fascistes. L'Allemagne vit mieux que nous avec la même loi.

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Re: Mélenchon n'a plus de sous

Message non lu par Nombrilist » 21 janv. 2012, 17:00:21

"L'Allemagne vit mieux que nous avec la même loi."

Ineptie droitiste. Le peuple allemand nous envie notre système social. Même ce qu'il en reste a l'air toujours mieux que ce qu'ils ont.

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Re: Mélenchon n'a plus de sous

Message non lu par Ilikeyourstyle » 21 janv. 2012, 20:34:32

Nombrilist a écrit :"L'Allemagne vit mieux que nous avec la même loi."

Ineptie droitiste. Le peuple allemand nous envie notre système social. Même ce qu'il en reste a l'air toujours mieux que ce qu'ils ont.
Celle-là, je vais l'encadrer ... c'est la meilleure de l'année et même de la décennie. Notre système social pourri, injuste et non finançable nous attire la haine et le mépris sur la terre entière ... :Fumeur1:

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Baltorupec
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Re: Mélenchon n'a plus de sous

Message non lu par Baltorupec » 21 janv. 2012, 21:28:36

Non. Le modèle à la Française est régulièrement cité en exemple dans certains pays étrangers (à tort ou à raison), mais il arrive sans trop de difficulté à se faire conspuer par tout les néo-libéraux.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin

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Re: Mélenchon n'a plus de sous

Message non lu par Ilikeyourstyle » 21 janv. 2012, 21:54:32

Baltorupec a écrit :Non. Le modèle à la Française est régulièrement cité en exemple dans certains pays étrangers (à tort ou à raison), mais il arrive sans trop de difficulté à se faire conspuer par tout les néo-libéraux.
Moi, j'ai voyagé dans près de 40 pays et dans ceux qui font partie du top 20 des pays avancés, je n'ai jamais entendu rien d'aimable à propos du modèle politique et social français. Du genre:
" - va falloir vous réveiller, le monde change
- 35 heures, vous vous moquez de qui
- votre modèle est bien trop généreux, vous ne pourrez pas payer
- vous entassez vos immigrés dans des mouroirs, vous allez avoir des problèmes là-dedans
- pouvoir confisqué par une oligarchie de politiques et de fonctionnaires
- pays (très) corrompu
- vos syndicats ... toujours en grève ...."
et j'en passe.

Moi je connais l'étranger du terrain, pas le cul derrière un ordinateur.

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