Le coût faramineux du programme de Mélenchon

[Nico37]

Chacun chez soi, en effet n'a jamais été contraire aux bonnes relations de voisinage, parfois amicales..bien au contraire, en revanche, répond à la question stp, accepterais de vivre dans le même appartement que ton voisin fut il plus grand avec un horaire de repas et de programme télé unique, avec ton épouse ...?

Sincèrement, je ne le crois pas, je pense que tu rentres chez toi, le soir et tu fermes ta porte, ce qui ne t'empêche pas d'inviter, de recevoir, de partager des soirées....avec des proches

Comparaison classique mais infondée : l'intimité et la vie sociale n'ont rien à voir. Dans mon immeuble je croise plus ou moins souvent les 100 familles voisines d'une 15aine de nationalités mais je ne suis pas intime avec chacune d'elle et chacun vit comme il veut alors que nous sommes dans un vieil immeuble qui fête péniblement ses 50 ans avec une réno extérieure et une remise aux normes minimales à l'intérieure... Si je ne veux pas croiser ou discuter avec l'un-e de mes voisin-es rien de plus simple alors qu'avec un co-locataire (faut dire que la petite bourgeoisie au CC du FN n'a jamais pratiqué la co-location).

[El Fredo]

J'ajouterais qu'en plus l'analogie n'est pas valide car elle présuppose l'existence d'un espace public partagé hors de son chez soi, or j'ai beau chercher je ne vois pas d'équivalent à l'échelle des nations... Les frontières sont des lignes immatérielles et pas un espace de rencontre reliant les pays entre eux.

[wesker]

Nico37, en tant que salarié au smic, tu peux facilement comprendre que je ne vis pas dans un palace, mais il convient de dire que les idées mélangistes constituent certes de bons sentiments mais ne peuvent répondre aux défis qui se posent à nous.

Le vivre ensemble exige des règles, l'Etat est précisément garant de cet ordre social que notre peuple a mis tant d'années à construire et qui est aujourd'hui remis en cause par l'application dogmatique d'idéologies qui n'ont réussi nulle part. L' Europe est, pour les nationaux, une impérieuse nécessité, elle est le garant de notre avenir et de la possibilité d'exister face aux puissances économiques mondiales, mais elle ne peut réussir qu'en sortant de l'erreur supranationale et ultralibérale qui aboutit à pratiquer une politique qui ne parvient pas à réduire l'endettement et qui inquiète l'avenir des peuples.