16h30. Hollande termine son discours avec son thème fétiche : la jeunesse. Sur quoi veut-il être jugé en fin de mandat s'il est élu? Sur cette seule question : «Est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu'en 2012? Changer leur vie serait pour moi la plus grande des fiertés.» «A la fin du quinquennat, le nombre de jeunes sortant du système sans qualification sera divisé par deux», a-t-il auparavant promis. «Aucun jeune de 16 à 18 ans ne restera sans solution de formation, d'emploi ou de service public. Personne ne sera abandonné, oublié» lance le candidat.
16h20. «Je ne promettrai que ce que je suis capable de tenir», lance le candidat citant Pierre Mendès-France.
16h16. François Hollande ne laisse pas le monopole de la sécurité à la droite. «L'égalité c'est aussi la sécurité pour tous, la sécurité est un droit et je le ferai respecter en créant des zones de sécurité prioritaire», expose-t-il en référence aux zones d'éducations prioritaire dans l'Education nationale. Allant jusqu'à évoquer «les petits caids» de banlieue, il promet de lutter «contre tous les trafics, toutes les mafias», une délinquance que, dit-il, il ne supportera pas plus que «la délinquance financière».
16h07. A gauche toute. «Je serai le président de la fin des privilèges», promet François Hollande, évoquant les «huit millions de personnes (qui) vivent en dessous de seuil de pauvreté». «Les Français n'ont rien à craindre de l'égalité, de la justice, de la redistribution». «Seule la justice doit guider notre action», affirme-t-il, avant de scander «l'égalité, toujours l'égalité» et d'assurer vouloir «faire partir à la retraite ceux qui ont commencé à travailler tôt».
(...)
16h00. Le candidat évoque plusieurs volets de son projet. «Je me suis engagé à ce que la part du nucléaire dans l'électricité soit réduite de 75 à 50% d'ici à 2025», rappelle-t-il. «La dette publique a doublé depuis 2002, lance-t-il sous les huées du public. Pour maîtriser la dette, je rétablirai l'équilibre à la fin du mandat en revenant notamment sur les cadeaux fiscaux.»
15h53. «Je proposerai une nouvelle politique commerciale en Europe», poursuit le député de Corrèze. «L'Europe a bien des défauts, mais elle est notre bien commun», rappelle celui qui fut un soutien actif de Jacques Delors et qui se définit comme «un européen de coeur». Il réaffirme, par ailleurs, sa volonté de renégocier un traité avec Angela Merkel : «Je proposerai à la chancelière allemande un nouveau traité, je veux redonner confiance à la France dans l'Europe».
15h48. «Aucune indulgence sur le quinquennat qui arrive à son terme.» «Les banques sauvées par les Etats mangent désormais la main de ceux qui les a nourries», déplore-t-il. «Je ne montre aucune indulgence sur le quinquennat qui arrive à son terme. Il termine dans la tourmente, plombé par les cadeaux fiscaux», critique le socialiste dans une pique à Nicolas Sarkozy. «Tout s'est dégradé, je ne parle pas d'une note mais de tout le pays...» «Maîtriser la finance commencera par le vote d'un loi, annonce François Hollande. Aucune banque française ne pourra avoir de présence dans les paradis fiscaux.»
15h43. «Je veux redonner confiance aux Français dans leur pays», assure Hollande en évoquant la crise. «Dans cette bataille qui s'engage, mon véritable adversaire n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti mais il gouverne, cet adversaire c'est le monde de la finance», lance-t-il.
(...)
15h38. François Hollande livre sa vision du rôle de président de la République: «L'homme d'Etat doit se préparer à tout, c'est-à-dire au pire.» «Je suis convaincu que les Français attendent une considération, un apaisement, un respect, une confiance», poursuit-il.
15h34. «C'est vrai que je n'exhibe pas, c'est ma force, ce que vous voyez ici, c'est ce que je suis» explique François Hollande dont les équipes avaient promis qu'il fendrait l'armure lors de ce meeting. «Je veux conquérir le pouvoir mais je ne suis pas un vorace», lâche-t-il. «Je vous confie un secret, j'aime les gens quand d'autres sont fascinés par l'argent, tacle-t-il. Je prends chaque regard comme une attente, chaque sourire comme une chance.» Lyrique, il est acclamé par la foule.
(...)
15h27. «Je réduirai de 30 % les indemnités du président et du gouvernement pour montrer l'exemple», rappelle-t-il, aussitôt ovationné.
(...)
15h21. François Hollande rappelle certaines de ses mesures phares : « Le non-cumul des mandats, une part de proportionelle aux législatives, le droit de vote des étrangers aux élections locales, la parité...» «Présider la République c'est être viscéralement attaché à la laïcité», a-t-il auparavant insisté, déclarant : «J'inscrirai la loi de 1905, celle qui sépare l'Eglise et l'Etat, dans la Constitution.»
15h15. «Nous sommes ici pour changer le destin de notre pays.» «Je ressens une profonde émotion, celle d'exprimer votre conviction», déclare le candidat du PS à la présidentielle. «J'ai conscience de la charge qui est la mienne, nous sommes ici pour changer le destin de notre pays», lance-t-il après avoir rendu hommage à «la Seine-Saint-Denis, ce département le plus jeune de France» où il a choisi de tenir son premier grand meeting.
15h11. François Hollande entre en scène et commence son discours. «Mes chers amis, vous qui êtes ici, vous qui me regardez de loin, je suis venu vous parler de la France, de la République» lance-t-il en préambule.
15h05. Bain de foule pour François Hollande qui s'apprête à monter sur scène. Le candidat est acclamé.
Retrouvez l'intégralité de cet article sur