Qu'en pensez vous ?En déplacement à Londres, François Hollande a plaidé pour davantage de "régulation" dans la finance, avec le soutien du chef de l'opposition travailliste Ed Miliband. Tout en assurant qu'il n'était "pas dangereux".
Un double objectif : faire oublier l'article du Guardian où il semblait adoucir ses critiques sur la finance et séduire la "sixième ville Française". En déplacement à Londres, forte de 300.000 expatriés et première place financière d'Europe, François Hollande a plaidé pour davantage de "régulation" dans la finance, avec le soutien du chef de l'opposition travailliste Ed Miliband. "Je voulais (...) venir à Londres pour dire que la finance doit être au service de l'économie", a-t-il affirmé lors d'une déclaration commune avec Ed Miliband devant la presse, dans le bureau de ce dernier à Westminster. "Je suis contre la finance folle".
Le travailliste lui a d'emblée apporté son soutien. "La finance non régulée est un très sérieux problème
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"Je ne suis pas dangereux"
"Je ne suis pas dangereux", a lancé - en anglais - François Hollande en arrivant par l'Eurostar à la gare Saint-Pancras où, interrogé sur le message qu'il entendait adresser à la City, il avait répondu, dans la langue de Shakespeare : "Nous avons besoin de plus de régulation partout". S'il a rencontré une partie des "forces progressistes européennes" "pour dire ensemble que nous souhaitions que la croissance en Europe puisse être stimulée", le député de Corrèze n'a pas serré la main du chef du gouvernement, David Cameron. "Parce que je n'avais pas fait la demande", a précisé le candidat socialiste.
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