Qu'en pensez vous ?Comme Nicolas Sarkozy, le candidat socialiste s'est adressé, lundi à Lorient, durant cette première journée de sa campagne d'entre-deux-tours, aux électeurs de Marine Le Pen.
(...)
"Nous devons les entendre", a lancé le candidat socialiste, arrivé en tête du premier tour. Et d'évoquer "ces hommes et ces femmes qui ne savent plus vers qui se tourner" et qui vont "vers des vents mauvais".
Depuis Quimper (Finistère), François Hollande a d'abord livré son analyse de la situation, énumérant les raisons qui ont, selon lui, poussé tant de Français à mettre le bulletin "Marine Le Pen" dans l'urne : "Ce sont souvent des ouvriers qui se demandent de quoi le lendemain va être fait, ce sont souvent des retraités qui n'en peuvent plus, ce sont des agriculteurs qui craignent pour la survie même de leur exploitation, ce sont même aussi des jeunes qui se disent mais où est notre avenir."
(...)
Toujours dans la même stratégie, le favori des sondages a donné une interview à Libération daté de mardi : "A moi de convaincre les électeurs du Front national", dit-il clairement. Pour le favori des sondages, une partie de l'électorat de Marine Le Pen "vient de la gauche et devrait se retrouver du côté du progrès, de l'égalité, du changement, de l'effort partagé, de la justice, parce qu'il est contre les privilèges, contre la mondialisation financière, contre une Europe défaillante". Et de conclure : "A moi de les convaincre que c'est la gauche qui les défend". Retrouvez l'intégralité de cet article sur Le Jdd.fr
A plus tard,