Exact. Et l'acharnement de l'UMP de vouloir compromettre le gouvernement et le Président de la République est aussi une façade de cette République pourrie jusqu'à la moelle qu'ils nous ont laissé, combiné à l'affaire Bettencourt évidemment.Papibilou a écrit :Au cas ou certains n'auraient pas compris ce que pouvait signifier république exemplaire, j'affirme que personne, ni Hollande ni quiconque ne peut assurer qu'il n'y aura personne qui commettra des dérapages ou qui en ait commis dans le passé.
En revanche, la république exemplaire c'est pour moi l'assurance que l'on n'intervient pas dans la procédure judiciaire et que l'on ne porte pas atteinte à la liberté de la presse. C'est le cas et j'en suis ravi. Il suffit de se rappeler l'affaire entre le juge d'instruction Prevost-Deprez et le procureur Courroye pour se rappeler qu'il n'y a pas si longtemps ce n'était pas le cas.
A qui le tour après Cahuzac ?
- atlantis973
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Re: A qui le tour après Cahuzac ?
Re: A qui le tour après Cahuzac ?
Je ne suis pas du tout d’accord avec cette façon indulgente de voir les choses.Papibilou a écrit :Au cas ou certains n'auraient pas compris ce que pouvait signifier république exemplaire, j'affirme que personne, ni Hollande ni quiconque ne peut assurer qu'il n'y aura personne qui commettra des dérapages ou qui en ait commis dans le passé.
En revanche, la république exemplaire c'est pour moi l'assurance que l'on n'intervient pas dans la procédure judiciaire et que l'on ne porte pas atteinte à la liberté de la presse. C'est le cas et j'en suis ravi. Il suffit de se rappeler l'affaire entre le juge d'instruction Prevost-Deprez et le procureur Courroye pour se rappeler qu'il n'y a pas si longtemps ce n'était pas le cas.
Depuis une vingtaine d’années il y avait des rumeurs sur Cahuzac. Voilà quelqu’un qui, après avoir collaboré au ministère des affaires sociales a fait du lobbying en faveur des laboratoires pharmaceutiques.
C’était une personnalité qui, de toute évidence, n’avait rien à faire dans un gouvernement qui se prétend « de gauche », et Hollande qui avait affirmé durant la campagne sa volonté d’une république exemplaire, n’aurait jamais dû nommé ce type à ce poste. Ensuite, lorsque l’affaire a été révélée par Médiapart, il n’aurait jamais dû le garder au gouvernement.
Enfin, Moscovici a cherché à aider Cahuzac, et il n’a pas pu le faire sans que Hollande soit au courant et l’approuve.
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Re: A qui le tour après Cahuzac ?
Absolument pas d'accord. Les informations de Médiapart étaient tout sauf irréfutables (j'en parle ici), on ne vire pas un ministre sur de simples accusations d'un organe de presse aussi respectable soit-il. Même si j'aurais souhaité qu'il démissionne bien avant pour protéger le gouvernement, d'autant plus qu'il se savait coupable.albert a écrit :Ensuite, lorsque l’affaire a été révélée par Médiapart, il n’aurait jamais dû le garder au gouvernement.
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Re: A qui le tour après Cahuzac ?
Les informations publiées par Mediapart étaient suffisamment sérieuses pour que le pouvoir se pose la question, et il avait des moyens de connaître la vérité. Au lieu de ça, Moscovici a cherché à nous enfumer, et je répète qu'il n'a pu le faire qu'avec l'autorisation de Hollande.El Fredo a écrit :Absolument pas d'accord. Les informations de Médiapart étaient tout sauf irréfutables (j'en parle ici), on ne vire pas un ministre sur de simples accusations d'un organe de presse aussi respectable soit-il. Même si j'aurais souhaité qu'il démissionne bien avant pour protéger le gouvernement, d'autant plus qu'il se savait coupable.albert a écrit :Ensuite, lorsque l’affaire a été révélée par Médiapart, il n’aurait jamais dû le garder au gouvernement.
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Re: A qui le tour après Cahuzac ?
Oui, en contournant la justice avec une enquête parallèle ou en violant le secret de l'instruction... Autrement dit en violant la séparation des pouvoirs et en trahissant la promesse d'une république exemplaire. Je rappelle que Cahuzac a été démissionné sitôt le début de l'enquête préliminaire qui confiait l'affaire du Parquet aux juges d'instruction (après la validation de la bande, qui n'a jamais constitué une preuve suffisante), ce qui retirait toute possibilité légale pour l'exécutif d'intervenir ou de s'informer sur la procédure. Je rappelle également que ce qui a confondu Cahuzac c'est la commission rogatoire internationale adressée à la Suisse, que personne à part un juge d'instruction n'a le pouvoir de déclencher.albert a écrit :Les informations publiées par Mediapart étaient suffisamment sérieuses pour que le pouvoir se pose la question, et il avait des moyens de connaître la vérité.
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Re: A qui le tour après Cahuzac ?
@ El Fredo
Je vous recommande la visualisation de cette vidéo. Elle montre que le pouvoir savait à quoi s'en tenir à propos de Cahuzac, mais qu'au lieu de le virer, il a cherché à le couvrir.
[BBvideo 600,350]http://www.youtube.com/watch?v=N90sLEiOkfA[/BBvideo]
Je vous recommande la visualisation de cette vidéo. Elle montre que le pouvoir savait à quoi s'en tenir à propos de Cahuzac, mais qu'au lieu de le virer, il a cherché à le couvrir.
[BBvideo 600,350]http://www.youtube.com/watch?v=N90sLEiOkfA[/BBvideo]
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Re: A qui le tour après Cahuzac ?
François Hollande a des défauts, mais il n'est pas bête. Quand il a nommé Cahuzac ministre, il ignorait probablement l'existence de ce compte en Suisse : s'il avait eu connaissance de ce problème, il n'aurait jamais pris le risque de nommer ministre du budget un type qui avait une telle casserole.
Quand Mediapart a révélé l'affaire, Hollande était dans son rôle en soutenant Cahuzac, car on ne vire pas un ministre sur la base d'une simple affirmation de journalistes, sinon, ça revient à donner aux journalistes le pouvoir de faire et défaire les ministres... Et là encore, on peut penser que si Hollande avait eu des preuves de la culpabilité de Cahuzac, il se serait dépêché de le virer. Il aurait pu le virer, par exemple, lors des fêtes de fin d'année, à un moment où les Français ne font pas très attention. Ce limogeage aurait alors eu moins de conséquences sur la popularité du gouvernement.
Je pense donc que c'est d'abord un problème de responsabilité individuelle, celle de Cahuzac. Mais évidemment, les turpitudes de Cahuzac font du tort à l'ensemble du gouvernement.
Quand Mediapart a révélé l'affaire, Hollande était dans son rôle en soutenant Cahuzac, car on ne vire pas un ministre sur la base d'une simple affirmation de journalistes, sinon, ça revient à donner aux journalistes le pouvoir de faire et défaire les ministres... Et là encore, on peut penser que si Hollande avait eu des preuves de la culpabilité de Cahuzac, il se serait dépêché de le virer. Il aurait pu le virer, par exemple, lors des fêtes de fin d'année, à un moment où les Français ne font pas très attention. Ce limogeage aurait alors eu moins de conséquences sur la popularité du gouvernement.
Je pense donc que c'est d'abord un problème de responsabilité individuelle, celle de Cahuzac. Mais évidemment, les turpitudes de Cahuzac font du tort à l'ensemble du gouvernement.
- Nombrilist
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Re: A qui le tour après Cahuzac ?
En effet, ton hypothèse se tient. De toute façon, on ne saura jamais.
- Baltorupec
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Re: A qui le tour après Cahuzac ?
En attendant, Cahuzac voudrait revenir dans l'hémicycle.
http://www.lemonde.fr/politique/article ... 23448.html
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“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
Re: A qui le tour après Cahuzac ?
Ni vous ni El Fredo ne répondez sur le point le plus important : l'attitude de Moscovici. Je vous renvoie donc une nouvelle fois à la vidéo que j'ai mise plus haut. Si Hollande et Moscovici avaient réellement cru en l'innocence de Cahuzac, pourquoi se seraient-ils livrés à cette opération visant à faire croire que la Suisse l'avait innocenté ?johanono a écrit :François Hollande a des défauts, mais il n'est pas bête. Quand il a nommé Cahuzac ministre, il ignorait probablement l'existence de ce compte en Suisse : s'il avait eu connaissance de ce problème, il n'aurait jamais pris le risque de nommer ministre du budget un type qui avait une telle casserole.
Quand Mediapart a révélé l'affaire, Hollande était dans son rôle en soutenant Cahuzac, car on ne vire pas un ministre sur la base d'une simple affirmation de journalistes, sinon, ça revient à donner aux journalistes le pouvoir de faire et défaire les ministres... Et là encore, on peut penser que si Hollande avait eu des preuves de la culpabilité de Cahuzac, il se serait dépêché de le virer. Il aurait pu le virer, par exemple, lors des fêtes de fin d'année, à un moment où les Français ne font pas très attention. Ce limogeage aurait alors eu moins de conséquences sur la popularité du gouvernement.
Je pense donc que c'est d'abord un problème de responsabilité individuelle, celle de Cahuzac. Mais évidemment, les turpitudes de Cahuzac font du tort à l'ensemble du gouvernement.
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Re: A qui le tour après Cahuzac ?
@albert : Arfi défend sa thèse, rien de plus. Il n'a aucune preuve de ce qu'il avance, juste sa conviction. Si la demande de coopération adressée aux Suisses par Moscovici ne remontait pas au-delà de 2006 c'est parce qu'il n'avait aucun moyen juridique de le faire : les faits étaient prescrits avant cette date, et les Suisses n'auraient jamais révélé d'informations sur des faits prescrits. Ils acceptent déjà assez rarement de le faire quand elles touchent à des actes illégaux en se contorsionnant autour du principe du secret bancaire. Par contre je suis d'accord avec lui sur le comportement des médias, qui ont pris une absence de preuve comme preuve de l'absence, mais Moscovici n'a aucune responsabilité là-dedans.
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Re: A qui le tour après Cahuzac ?
Ah d’accord ! ce sont les journalistes, en fait, qui ont voulu étouffer l’affaire, pas le gouvernement !El Fredo a écrit :@albert : Arfi défend sa thèse, rien de plus. Il n'a aucune preuve de ce qu'il avance, juste sa conviction. Si la demande de coopération adressée aux Suisses par Moscovici ne remontait pas au-delà de 2006 c'est parce qu'il n'avait aucun moyen juridique de le faire : les faits étaient prescrits avant cette date, et les Suisses n'auraient jamais révélé d'informations sur des faits prescrits. Ils acceptent déjà assez rarement de le faire quand elles touchent à des actes illégaux en se contorsionnant autour du principe du secret bancaire. Par contre je suis d'accord avec lui sur le comportement des médias, qui ont pris une absence de preuve comme preuve de l'absence, mais Moscovici n'a aucune responsabilité là-dedans.
Pourtant c’est bien Moscovici, le premier, qui a déclaré n’avoir aucun doute sur l’innocence de Cahuzac, et que la réponse suisse l’avait conforté dans son opinion.
Je vous rappelle les propos d’Arfi : « les questions (à la Suisse) ont été posées n’importe comment, de façon à ne pas obtenir de réponses claires ». Ce qui est confirmé par un article du Monde.
Vous avez pris le parti d’accorder plus de crédit à un membre du gouvernement qu’au journaliste indépendant qui a révélé l’affaire. Votre foi dans la parole gouvernementale ne vous a pourtant pas réussi jusqu’à présent !
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Re: A qui le tour après Cahuzac ?
J-F Kahn sous-entend que la droite, elle aussi, savait tout sur Cahuzac depuis un bon moment.
Mais peut-on croire un instant que la droite savait tout et que le gouvernement, lui, ne savait rien ?
Mais peut-on croire un instant que la droite savait tout et que le gouvernement, lui, ne savait rien ?
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Re: A qui le tour après Cahuzac ?
Non, ils n'ont pas voulu étouffer quoi que ce soit (COMPLOT !), ils ont juste fait leur taf comme des pieds, comme trop souvent.albert a écrit :Ah d’accord ! ce sont les journalistes, en fait, qui ont voulu étouffer l’affaire, pas le gouvernement !El Fredo a écrit :@albert : Arfi défend sa thèse, rien de plus. Il n'a aucune preuve de ce qu'il avance, juste sa conviction. Si la demande de coopération adressée aux Suisses par Moscovici ne remontait pas au-delà de 2006 c'est parce qu'il n'avait aucun moyen juridique de le faire : les faits étaient prescrits avant cette date, et les Suisses n'auraient jamais révélé d'informations sur des faits prescrits. Ils acceptent déjà assez rarement de le faire quand elles touchent à des actes illégaux en se contorsionnant autour du principe du secret bancaire. Par contre je suis d'accord avec lui sur le comportement des médias, qui ont pris une absence de preuve comme preuve de l'absence, mais Moscovici n'a aucune responsabilité là-dedans.
Tiens, pas plus tard qu'hier au JT de M6, ils parlaient du trésorier de campagne et ami de François Hollande, Jean-Jacques Augier, qui possède indirectement des actions d'une boite basée aux Caïmans à travers l'une des filiales chinoises de sa holding spécialisée dans l'édition. Qu'ont-il choisi de titrer ? Un truc du genre "Le trésorier de Hollande a un compte dans un paradis fiscal" ! Mais n'importe quoi. Comment voulez-vous que les gens puisse comprendre ce genre d'affaire ou qu'on prenne au sérieux les journalistes quand ils font des erreurs aussi grossières DES LE TITRE !!!
On est content pour lui, personne n'est obligé de penser pareil et surtout pas la presse. Je n'ai jamais été convaincu dans un sens ou dans l'autre par la réponse des Suisses, car je sais parfaitement qu'une absence de preuve n'est pas preuve de l'absence comme je l'ai écrit plus haut.Pourtant c’est bien Moscovici, le premier, qui a déclaré n’avoir aucun doute sur l’innocence de Cahuzac, et que la réponse suisse l’avait conforté dans son opinion.
Pas du tout, je me suis basé sur les infos dont je disposais pour me faire ma propre opinion. Je n'ai jamais disposé de la part de Médiapart de preuves autres que ce fameux enregistrement, le reste étant la parole des sources du journaliste qu'il n'a jamais divulguées (c'est son devoir de les protéger). Ensuite cet enregistrement a été certifié comme non trafiqué, et la voix identifiée comme "probablement" celle de Cahuzac. C'est à ce moment que le Parquet a ouvert une information judiciaire et que la procédure s'est refermée sous le sceau de l'instruction, ce qui nous laisse avec ce seul enregistrement non trafiqué et "probablement" attribuable à Cahuzac pour nous faire notre propre idée. C'est à ce moment-là que Cahuzac a été viré du gouvernement. Il n'y avait AUCUN, je dis bien AUCUN élément objectif et probant pour affirmer quoi que ce soit à propos de Cahuzac avant cette ouverture d'enquête, car Médiapart n'a jamais publié d'autre preuve.Vous avez pris le parti d’accorder plus de crédit à un membre du gouvernement qu’au journaliste indépendant qui a révélé l’affaire. Votre foi dans la parole gouvernementale ne vous a pourtant pas réussi jusqu’à présent !
C'est assez facile de reprocher rétrospectivement aux autres leur scepticisme, fut-il légitime, une fois que l'histoire est écrite.
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Re: A qui le tour après Cahuzac ?
Ils en savaient surement autant que le gouvernement, c'est-à-dire pas assez.albert a écrit :J-F Kahn sous-entend que la droite, elle aussi, savait tout sur Cahuzac depuis un bon moment.
Mais peut-on croire un instant que la droite savait tout et que le gouvernement, lui, ne savait rien ?
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