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par politicien » 25 nov. 2009, 21:14:00
Bonjour,
Après plusieurs semaines de bras de fer entre les autorités suisses et les avocats de Roman Polanski, plus rien ne semble s'opposer à la libération sous caution du réalisateur franco-polonais. Le Tribunal pénal fédéral helvétique a ordonné mercredi cette libération accompagnée de conditions strictes: une caution de 4,5 millions de francs suisses, soit 3 millions d'euros, et l'assignation à résidence du cinéaste, de surcroit sous surveillancé électronique.
Des éléments de nature à éviter que Polanski, 76 ans, n'échappe à la justice, aux yeux du tribunal.
Alors que dans l'après-midi le ministère de la Justice envisageait un possible recours contre cette décision, la garde des Sceaux suisse, Eveline Widmer-Schlumpf, a finalement indiqué en début de soirée qu'elle ne voyait «pas de raison» de s'opposer à cette libération sous caution. Les avocats du cinéaste avaient présenté le 3 novembre un recours contre la dernière décision du ministère, qui s'est opposé par deux fois à la libération du réalisateur, en invoquant des «risques élevés de fuite».
« Cela me paraît naturel, et c'est un grand bonheur, se réjouit Me Georges Kiejman, l'un des avocats du cinéaste . Roman Polanski va justifier du montant de la caution demandée par la justice suisse, et il sera apparemment assigné à résidence à Gstaad, où il a un chalet ».
Arrêté en Suisse le 8 septembre, Roman Polanski, qui a reçu l'Oscar du meilleur réalisateur (2003) la Palme d'Or (2002) au Festival de Cannes pour «Le Pianiste», est recherché par la justice américaine pour des «relations sexuelles» avec une mineure de 13 ans en 1977. Le réalisateur, âgé de 76 ans, a annoncé le 23 octobre qu'il s'opposerait à son extradition vers les Etats-Unis dont la demande officielle a été reçue le même jour par les autorités helvétiques.
Selon des sources judiciaires américaines, les avocats du réalisateur franco-polonais ont l'intention de réclamer la relaxe de leur client à l'occasion d'une audience en appel à Los Angeles le 10 décembre.
Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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