Jean Sarkozy à la tête de la Défense ?
- wesker
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Effectivement, c'est une nomination...Et ce procédé entre en parfaite contradiction avec les declarations de Sarkozy affirmant qu'il ne suffit plus d'être bien né pour obtenir des postes à responsabilités.
On ne peut pas d'un côté tenir de tels discours aux jeunes pour les inciter à travailler et à fournir les efforts nécessaires et de l'autre accorder un passe droit à son fils alors même qu'en temps qu'étudiant il ne dispose manifestement pas du niveau pour occuper une telle responsabilité en dépit des qualités politiques dont il a su faire preuve en se faisant élire dans une commune très largement majoritairement à droite.
On ne peut pas d'un côté tenir de tels discours aux jeunes pour les inciter à travailler et à fournir les efforts nécessaires et de l'autre accorder un passe droit à son fils alors même qu'en temps qu'étudiant il ne dispose manifestement pas du niveau pour occuper une telle responsabilité en dépit des qualités politiques dont il a su faire preuve en se faisant élire dans une commune très largement majoritairement à droite.
- politicien
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Bonjour,
«La chasse à l'homme, ça suffit», a lancé le ministre.
Sur la probable élection de Jean Sarkozy, fils cadet du président de la République, à la tête de l'EPAD (Etablissement public pour l'Aménagement de la région de La Défense), le porte-parole du gouvernement a dit qu'il «n'y a pas de nomination» dans cette affaire. «Jean Sarkozy a été élu au conseil général des Hauts-de-Seine, cette affaire concerne les élus des Hauts de Seine», a t-il observé, tout en ajoutant que Jean Sarkozy «aspire maintenant à d'autres responsabilités».
Soucieux de vouloir faire tomber la polémique sur ce dossier de l'EPAD devenu brûlant pour l'ensemble de la majorité, le porte-parole du gouvernement a lâché qu'il était aussi «possible» que les neuf représentants de l'Etat au conseil d'administration de l'EPAD «ne participent pas au vote» du 4 décembre, pour la succession de Patrick Devedjian, atteint par la limite d'âge.
«J'observe que dans le passé, il est arrivé que les représentants de l'Etat ne prennent pas part au vote de cette élection. Donc, par souci de clarté et de transparence, on peut très bien imaginer que les représentants de l'Etat ne participent pas au vote». Il a aussitôt ajouté «mais c'est aux ministres compétents de décider».
Neuf fonctionnaires représentant 4 ministères (Culture, Economie, Intérieur, Equipement) siègent à ce conseil d'administration, aux côtés de neuf représentants élus (1 Région IdF, 2 Hauts-de-Seine, 4 pour Paris, Nanterre, Puteaux, Courbevoie, 1 STIF, 1 Chambre de commerce).
L'Epad gère le développement du grand quartier d'affaires à l'ouest de Paris (3 millions de m2, 1.200 sièges sociaux, 150.000 salariés, 854 millions d'euros d'investissements en 2008).
Vous en pensez quoi ?
A plus tard,
«La chasse à l'homme, ça suffit», a lancé le ministre.
Sur la probable élection de Jean Sarkozy, fils cadet du président de la République, à la tête de l'EPAD (Etablissement public pour l'Aménagement de la région de La Défense), le porte-parole du gouvernement a dit qu'il «n'y a pas de nomination» dans cette affaire. «Jean Sarkozy a été élu au conseil général des Hauts-de-Seine, cette affaire concerne les élus des Hauts de Seine», a t-il observé, tout en ajoutant que Jean Sarkozy «aspire maintenant à d'autres responsabilités».
Soucieux de vouloir faire tomber la polémique sur ce dossier de l'EPAD devenu brûlant pour l'ensemble de la majorité, le porte-parole du gouvernement a lâché qu'il était aussi «possible» que les neuf représentants de l'Etat au conseil d'administration de l'EPAD «ne participent pas au vote» du 4 décembre, pour la succession de Patrick Devedjian, atteint par la limite d'âge.
«J'observe que dans le passé, il est arrivé que les représentants de l'Etat ne prennent pas part au vote de cette élection. Donc, par souci de clarté et de transparence, on peut très bien imaginer que les représentants de l'Etat ne participent pas au vote». Il a aussitôt ajouté «mais c'est aux ministres compétents de décider».
Neuf fonctionnaires représentant 4 ministères (Culture, Economie, Intérieur, Equipement) siègent à ce conseil d'administration, aux côtés de neuf représentants élus (1 Région IdF, 2 Hauts-de-Seine, 4 pour Paris, Nanterre, Puteaux, Courbevoie, 1 STIF, 1 Chambre de commerce).
L'Epad gère le développement du grand quartier d'affaires à l'ouest de Paris (3 millions de m2, 1.200 sièges sociaux, 150.000 salariés, 854 millions d'euros d'investissements en 2008).
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« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Tout cela est très bien, mais on aimerait bien savoir qui a décidé que la limite d'âge de 65 ans devait être respecté et surtout qu'il ne devait y avoir aucune dérogation ? ( chose rare dans un conseil d'administration public ) Et, puis, qui a demandé à Monsieur Marseille de démissionner de l'EPAD après trois mois de participation ? ( Cela aussi, c'est rare )
Une fois ces dernières explications données, tout sera clair !!
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Tout était bien mis en place pour l'arrivée du prince Jean.anonyme a écrit :Tout cela est très bien, mais on aimerait bien savoir qui a décidé que la limite d'âge de 65 ans devait être respecté et surtout qu'il ne devait y avoir aucune dérogation ? ( chose rare dans un conseil d'administration public ) Et, puis, qui a demandé à Monsieur Marseille de démissionner de l'EPAD après trois mois de participation ? ( Cela aussi, c'est rare )
Une fois ces dernières explications données, tout sera clair !!
Je contresigne ton texte, rien a ajouter.anonyme a écrit :Tout cela est très bien, mais on aimerait bien savoir qui a décidé que la limite d'âge de 65 ans devait être respecté et surtout qu'il ne devait y avoir aucune dérogation ? ( chose rare dans un conseil d'administration public ) Et, puis, qui a demandé à Monsieur Marseille de démissionner de l'EPAD après trois mois de participation ? ( Cela aussi, c'est rare )
Une fois ces dernières explications données, tout sera clair !!
JC
"Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne..."
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- wesker
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En réalité, il s'agit bien d'une nomination injustifiée compte tenu du manque de qualifications de Jean Sarkozy.
Evidemment, cela n'enlève rien aux qualités que l'individu a peut être mais en acceptant le passe droit auquel le destine "papa", il se comporte davantage comme en hériter que comme en responsable politique qu'il prétend être.
La communication ne suffit pas toujours à faire une politique respectueuse des valeurs sur lesquelles on se fait élire.
Evidemment, cela n'enlève rien aux qualités que l'individu a peut être mais en acceptant le passe droit auquel le destine "papa", il se comporte davantage comme en hériter que comme en responsable politique qu'il prétend être.
La communication ne suffit pas toujours à faire une politique respectueuse des valeurs sur lesquelles on se fait élire.
Si on considère qu'un élu, c'est un travailleur et qu'il doit partir après 65 ans... Alors, là, c'est sur, il n'y aura plus du tout de membres des classes populaires dans les assemblées locales de la République...Gis a écrit :Bonjour,
On pourrait faire un parallèle avec la possibilité de travailler jusqu'à 70 ans non ? Enfin apparemment, cela ne s'applique pas dans ce domaine.. à moins que ce soit la volonté de cette personne de partir ?
à plus
- wesker
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Et ce d'autant plus lorsqu'elle règle devient une règle d'exception s'appliquant à la seule présidence de l'EPAD pour laisser la place au fils du Président.
Jean Sarkozy avait su montrer, par le passé, une certaine capacité et personnalité à se demarquer et à réussir par lui même le sdéfis électoraux, je trouve dommage pour lui qu'il confirme aujourd'hui qu'il n'est qu'un fils à papa cherchant à bénéficier des manigances de son père en sa faveur.
Jean Sarkozy avait su montrer, par le passé, une certaine capacité et personnalité à se demarquer et à réussir par lui même le sdéfis électoraux, je trouve dommage pour lui qu'il confirme aujourd'hui qu'il n'est qu'un fils à papa cherchant à bénéficier des manigances de son père en sa faveur.
L'excellent analyste Jean-François Probst à propos de l'EPAD sur Bakchich TV : http://desourcesure.com/bakchichtv/2009 ... e_lepad.ph…
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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Bonjour,
Le fils du chef de l'Etat retire sa candidature pour la présidence de l'Epad. Il justifie son choix par souci d'éviter toute "victoire entachée" d'un "soupçon de favoristisme".
Jean Sarkozy, fils cadet du chef de l'Etat, a annoncé jeudi sur France 2 qu'il renonce à briguer le 4 décembre la présidence de l'Epad, établissement public de La Défense. Il a dit qu'il se présenterait vendredi à l'élection du représentant des Hauts-de-Seine au conseil d'administration de l'Epad.
A France 2, il a expliqué qu'il ne voulait pas d'une "victoire entachée" d'un "soupçon de favoritisme".
Jean Sarkozy a dénoncé une "campagne de manipulation et de désinformation" autour de sa candidature à la présidence de l'Epad, ajoutant avoir fait le "choix de la raison" en y renonçant.
"On a parlé d'intrigues, de manoeuvres" et "de choses fausses", a-t-il dénoncé. "Je ne cours pas après les honneurs", en renonçant à la présidence de l'Epad, "j'ai fait le choix de la raison", a-t-il insisté.
A plus tard,
Le fils du chef de l'Etat retire sa candidature pour la présidence de l'Epad. Il justifie son choix par souci d'éviter toute "victoire entachée" d'un "soupçon de favoristisme".
Jean Sarkozy, fils cadet du chef de l'Etat, a annoncé jeudi sur France 2 qu'il renonce à briguer le 4 décembre la présidence de l'Epad, établissement public de La Défense. Il a dit qu'il se présenterait vendredi à l'élection du représentant des Hauts-de-Seine au conseil d'administration de l'Epad.
A France 2, il a expliqué qu'il ne voulait pas d'une "victoire entachée" d'un "soupçon de favoritisme".
Jean Sarkozy a dénoncé une "campagne de manipulation et de désinformation" autour de sa candidature à la présidence de l'Epad, ajoutant avoir fait le "choix de la raison" en y renonçant.
"On a parlé d'intrigues, de manoeuvres" et "de choses fausses", a-t-il dénoncé. "Je ne cours pas après les honneurs", en renonçant à la présidence de l'Epad, "j'ai fait le choix de la raison", a-t-il insisté.
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C'est sympa qu'il se désiste, même s'il le fait pour de mauvaises raisons. Je me demande si désormais le conseil de l'EPAD va voter pour son concurrent communiste vu qu'il n'y a plus d'autre candidat en lice mwahaha ! icon_mrgreen
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