Et pourquoi pas François Baroin ?

[johanono]

Fillon, Baroin, Copé... Tous ces gens-là pensent la même chose, ce sont des euro-mondialistes. La différence entre eux, c'est que Copé est un bandit. Alors si Fillon ou Baroin peuvent nous débarrasser de ce voyou de Copé, ce sera déjà ça. Mais à part ça, il n'y a rien à attendre d'eux.

[Nombrilist]

Si, on peut s'attendre à un alignement sur la politique allemande encore pire que sous Hollande.

[johanono]

Encore une fois, il importe de bien distinguer les postures médiatiques des uns et des autres, de leurs agissements politiques concrets. Hollande a fait certaines déclarations dans lesquelles il semblait vouloir un peu se démarquer de la politique allemande. Certains élus socialistes en ont rajouté une couche. L'UMP a eu beau jeu de hurler à la germanophobie. Mais à part ça, qu'est-ce que Hollande a fait concrètement pour se démarquer de la politique allemande ? Il y a toujours la même politique monétaire, toujours la même politique douanière, etc.

[wesker]

La politique est l'art de la patience et de la conviction. Baroin et Fillon pense que le centre de gravité idéologique, de la droite n'est pas celui sur lequel Copé veut emmener l'UMP. Voilà ce qui se joue, à droite, pour le reste, ils partagent des convictions communes et ne peuvent donc se prévaloir d'une divergence de fond ou de débats qui seraient indispensable pour que cette famille de pensée puisse apporter, à la suite d'analyses empiriques, des solutions concrètes au pays !

[TheVoice]

Il a peur de l'avion. Peut-être parce que ça a été fatal à son père.
Il est très sympathique en privé mais je pense qu'il est trop gentil pour faire un Président de la République.

[wesker]

Baroin s'exprime sur la définition et la ligne que l'UMP serait inspiré de suivre selon lui. Il oublie sans doute que lors de la dernière présidentielle, Sarkozy a tenté d'incarner un point d'équilibre entre les alliés UDI, l'aile centriste de l'UMP composée de la droite humaniste ou de la droite sociale et de l'aile droitière autour de la droite populaire, héritière selon ses fondateurs du RPR ou de la droite forte en passant par le dernier ralliement du MPF.

Cette stratégie de subtil équilibre fut l'objet d'accusation de suivre la ligne Buisson, la fameuse "droitisation" de l'UMP qui n'a pas apporté les résultats escomptés, peut être parce que cela ne paraissait ni sincère ni cohérent sur un plan idéologique.