Mais d’où vient cette culture de la gauche française du refus de débat démocratique ?
- Narbonne
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Re: Mais d’où vient cette culture de la gauche française
Ce referendum a créé une fracture au sein du PS. Au début tout le PS était pour le oui et il a ensuite évolué fortement vers le non.
Aujourd'hui je ne suis pas convaincu que le oui soit encore majoritaire au PS.
La gauche prône les valeurs d'égalité et de fraternité et elle le fait. C'est pas la droite qui a fait le RMI, la CMU, la CSG, la proportionnalité de l'impot ...
Aujourd'hui je ne suis pas convaincu que le oui soit encore majoritaire au PS.
La gauche prône les valeurs d'égalité et de fraternité et elle le fait. C'est pas la droite qui a fait le RMI, la CMU, la CSG, la proportionnalité de l'impot ...
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: Mais d’où vient cette culture de la gauche française du refus de débat démocratique ?
En 2007, le député (maintenant sénateur) Gorce m'a dit: "Je ne comprends pas ce que les gens ont contre nous, avec les efforts qu'on fait pour s'occuper de leurs problèmes." Je n'ai pu m'empêcher de lui faire un large sourire. Gorce est énarque et haut fonctionnaire, bien entendu.Ramdams a écrit :Bien sûr que Sarkozy n'est pas libéral. C'est un bonapartiste aux relents conservateurs quand le vent lui est favorable. Il s'est déjà montré favorable au mariage gay et au droit de vote des étrangers... avant que ces mesures ne deviennent impopulaires (si elles ne l'ont pas toujours été).Florian a écrit :Sakozy est indéfinissable comme Chirac et comme pas mal de post-gaullistes. Il n'a pas gouverné à droite ni de manière libérale. Il a pris des mesures en faveur du capitalisme féodal, c'est tout et ce que vous confondez avec une politique de droite. Une politique de droite libérale, c'était Madelin en 1995 voulant supprimer les régimes spéciaux et Fillon en septembre 2007 parlant de la France en faillite. Une politique de droite entre 2007 et 2012 aurait pu inclure des mesures comme:Nombrilist a écrit :Si je comprends bien, pour ce gars-là, Sarkozy était un gauchiste ?
- le report de la retraite à 65 ans pour tous y compris les fonctionnaires et régimes spéciaux
- la suppression des 35 heures
- la suppression de l'ISF
- des privatisations massives dès 2007
- le CPE.
Au PS, celui qui représente le plus le refus de ce débat démocratique, c'est son premier secrétaire Harlem Désir. En termes de reductio ad hitlerum, personne ne l'égale.
Ce qui est dérangeant avec la gauche, c'est cette fausse aura d'une classe politique soucieuse des petites gens, et qui hérite de la tradition des résistants des années 40. La gauche, c'est finalement le camp du Bien. Elle prône les valeurs d'égalité et de solidarité... Quelqu'un peut-il seulement s'y opposer ? La méchante droite est liberticide. D'où l'intérêt pour l'UMP d'opter pour un vrai libéralisme et non pas un pseudo-libéral-conservatisme, c'est-à-dire un libéralisme qui promeut la liberté d'expression pleine et entière, tout en garantissant la libre entreprise. L'UDI est née de ce trou sur l'échiquier politique, de toute façon.
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Re: Mais d’où vient cette culture de la gauche française du refus de débat démocratique ?
Oui mais là tu nous parles d'un PS d'il y a 25 à 30 ans. Tous ceux qui ont fait ça sont soit morts, soit hors-jeu. Je doute fort que des mecs comme Sapin, Mosco, Valls, Ayrault ou Hollande inventeraient ce genre de chose de nos jours.
Re: Mais d’où vient cette culture de la gauche française du refus de débat démocratique ?
Je te parle bien de 2007. Gaetan Gorce est né en 1958, il a 55 ans. On ne peut donc vouloir le faire passer pour un ultra-archaïque, d'autant plus qu'il anime un courant rénovateur (enfin , on se demande). Cet élu pense vraiment qu'il est le BIEN sur terre, et il ne disait à l'époque que pendre de Boeckel , Kouchner et Besson.Nombrilist a écrit :Oui mais là tu nous parles d'un PS d'il y a 25 à 30 ans. Tous ceux qui ont fait ça sont soit morts, soit hors-jeu. Je doute fort que des mecs comme Sapin, Mosco, Valls, Ayrault ou Hollande inventeraient ce genre de chose de nos jours.
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Re: Mais d’où vient cette culture de la gauche française du refus de débat démocratique ?
Pardon Florian, nous avons posté en même temps et je n'ai pas fait attention. Je répondais à Narbonne.
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Re: Mais d’où vient cette culture de la gauche française du refus de débat démocratique ?
Hamon, Montebourg ...Nombrilist a écrit :Oui mais là tu nous parles d'un PS d'il y a 25 à 30 ans. Tous ceux qui ont fait ça sont soit morts, soit hors-jeu. Je doute fort que des mecs comme Sapin, Mosco, Valls, Ayrault ou Hollande inventeraient ce genre de chose de nos jours.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
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Re: Mais d’où vient cette culture de la gauche française du refus de débat démocratique ?
Moi je parle de la politique du PS. Qu'il y ait une trentaine de députés/ministres qui n'aient rien à y faire car en total décalage avec la ligne du parti, c'est bien possible. Mais ces gens-là ne servent à rien. Ils n'influent en rien sur cette ligne politique.
- Narbonne
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Re: Mais d’où vient cette culture de la gauche française
S'ils ne servent à rien, à quoi servent les autres partis ? encore moins que rien ?
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
- Nombrilist
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Re: Mais d’où vient cette culture de la gauche française du refus de débat démocratique ?
Dans notre système ? Jusqu'à la prochaine campagne électorale, à rien en effet. Zéro influence.
- SideWinder[FireBird]
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Re: Mais d’où vient cette culture de la gauche française du refus de débat démocratique ?
Quand bien même au pouvoir on est même pas sûr de l' influence positive que t' attends.
Re: Mais d’où vient cette culture de la gauche française du refus de débat démocratique ?
Article sans intérêt.
Certains excités de droite se plaisent à décrire les gens de gauche comme sectaires et refusant le débat démocratique. Comme si eux-mêmes (les excités de droite) n'étaient pas sectaires...
Certains excités de droite se plaisent maintenant à parler de "droitophobie". Comme si eux-mêmes (les excités de droite) n'étaient pas gauchophobes...
En fait, le sectarisme est le propre du fanatisme politique : les fanatiques politiques sont des gens qui ont des convictions politiques très marquées (tant mieux pour eux) mais qui ont parfois du mal à accepter que d'autres personnes puissent penser différemment. Cela vaut à droite comme à gauche.
Tant mieux pour toi si tu assumes tes convictions politiques. Mais on dirait que ce n'est pas le cas de tout le monde, à droite. On dirait que beaucoup de gens de droite ont parfois du mal à se dire de droite, conservateurs et libéraux. Et leurs critiques contre une gauche dite sectaire et droitophobe sont liées à cette difficulté d'assumer leurs convictions de droite.Excellent article. Pour ma part, je ne aucun complexe et j'assume ma philosophe d'homme de droite liérale.
- Libre Plume
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Re: Mais d’où vient cette culture de la gauche française du refus de débat démocratique ?
Profession libérale : définition, statuts et impôts
Le terme de profession libérale englobe l'ensemble des professions qui sont exercées par une personne, individuellement, sous sa responsabilité personnelle. Les professions du domaine libéral proposent des services intellectuels et conceptuels pour le public.
Les différents types de professions libérales
Les professions libérales sont constituées de deux catégories : les professions réglementées et les professions non réglementées.
Pour les premières, la loi définit une règlementation spécifique avec une déontologie contrôlée par des institutions professionnelles. Parmi les professions réglementées, les plus connues sont les avocats, les comptables ou encore les médecins. Leur titre fait l'objet d'une protection.
La seconde catégorie des professions libérales non règlementées regroupent les professions dont l'activité n'est pas relative au commerce, à l'industrie, à l'artisanat ou à l'agriculture. Il s'agit généralement de professions à caractère intellectuel ou artistique dont l'usufruit constitue une rémunération. Les professions libérales non règlementées peuvent être libres ou nécessiter une autorisation d'exercice.
Les statuts juridiques de la profession libérale
L'exercice d'une profession libérale peut s'inscrire dans le cadre d'une entreprise individuelle ou d'une société. Principale structure de l'exercice libéral : l'entreprise individuelle, notamment grâce à des formalités d'immatriculation simplifiées et un fonctionnement de l'activité très léger. Pour l'exercice libéral sous forme de société, les statuts juridiques possibles sont nombreux : Société d’exercice libéral à responsabilité limitée (SELARL), Société d’exercice libéral à forme anonyme (SELAFA), Société civile professionnelle (SCP), Société en participation (SEP), Société civile de moyens (SCM), Société par action simplifiée (SAS)... A noter que les professionnels libéraux sont soumis à un régime spécifique de protection sociale. Les cotisations pour la retraite sont également indépendantes du régime conventionnel.
La fiscalité des professions libérales
Que ce soit dans le cadre d'une entreprise individuelle ou d'une société, les professions libérales en général dépendent du régime d'imposition des bénéfices non commerciaux (BNC). Néanmoins, la création d’une société de type SELARL, imposée à l’impôt sur les sociétés (IS), soumet le professionnel aux bénéfices industriels et commerciaux (BIC), et ce, même si son activité n'est pas de nature commerciale.
Re: Mais d’où vient cette culture de la gauche française du refus de débat démocratique ?
Et bien les gens de droite libérale qui ne s'assument pas ont tout à fait tord. Par la droite libérale viendra la solution aux problèmes français, mais pour çà il faut rester droit dans ses bottes et ne pas se déculotter au bout d'un mois de grève (gagnées par le pouvoir) comme le sinistre Chirac en 1995.johanono a écrit :Article sans intérêt.
Certains excités de droite se plaisent à décrire les gens de gauche comme sectaires et refusant le débat démocratique. Comme si eux-mêmes (les excités de droite) n'étaient pas sectaires...
Certains excités de droite se plaisent maintenant à parler de "droitophobie". Comme si eux-mêmes (les excités de droite) n'étaient pas gauchophobes...
En fait, le sectarisme est le propre du fanatisme politique : les fanatiques politiques sont des gens qui ont des convictions politiques très marquées (tant mieux pour eux) mais qui ont parfois du mal à accepter que d'autres personnes puissent penser différemment. Cela vaut à droite comme à gauche.
Tant mieux pour toi si tu assumes tes convictions politiques. Mais on dirait que ce n'est pas le cas de tout le monde, à droite. On dirait que beaucoup de gens de droite ont parfois du mal à se dire de droite, conservateurs et libéraux. Et leurs critiques contre une gauche dite sectaire et droitophobe sont liées à cette difficulté d'assumer leurs convictions de droite.Excellent article. Pour ma part, je ne aucun complexe et j'assume ma philosophe d'homme de droite liérale.
Re: Mais d’où vient cette culture de la gauche française du refus de débat démocratique ?
J'ai acheté le journal Valeurs actuelles de cette semaine, et j'ai donc lu l'article consacré à la création de ce fameux "Observatoire de la Droitophobie". En résumé, cet article s'en prend à toutes les personnalités de gauche (Bergé, Duflot, Noah, Fourest, Désir, Mélenchon...) qui prétendent avoir le monopole du coeur, qui passent leur temps à donner des leçons de morale et de tolérance, mais qui ne tolèrent pas que d'autres personnes (de droite) puissent avoir un avis différent du leur.
Il est vrai que les gens de gauche aiment bien donner des leçons de morale et de tolérance, alors qu'ils sont mal placés pour ça.
Toutefois, à quoi correspond ce besoin, de la part de gens de droite (Zemmour, Rioufol, etc.), de parler autant de leurs opposants ? On attend de ces gens de droite qu'ils exposent leurs idées, et au lieu de cela, ils reprochent aux gens de gauche de ne pas être gentils avec eux... On dirait que ces gens de droite souffrent d'un complexe, le complexe d'être de droite, qu'ils souffrent du magistère moral et bien-pensant que la gauche semble exercer dans les media et sur une partie de l'opinion publique, et qu'ils quémandent une forme de bienveillance de la part de la gauche...
Il est vrai que les gens de gauche aiment bien donner des leçons de morale et de tolérance, alors qu'ils sont mal placés pour ça.
Toutefois, à quoi correspond ce besoin, de la part de gens de droite (Zemmour, Rioufol, etc.), de parler autant de leurs opposants ? On attend de ces gens de droite qu'ils exposent leurs idées, et au lieu de cela, ils reprochent aux gens de gauche de ne pas être gentils avec eux... On dirait que ces gens de droite souffrent d'un complexe, le complexe d'être de droite, qu'ils souffrent du magistère moral et bien-pensant que la gauche semble exercer dans les media et sur une partie de l'opinion publique, et qu'ils quémandent une forme de bienveillance de la part de la gauche...
Re: Mais d’où vient cette culture de la gauche française du refus de débat démocratique ?
Personnellement, je ne suis pas touché par ce syndrome là et j'emmerde royalement mes opposants de gauche.
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