51 000 fonctionnaires à la Mairie de Paris et 40 000 à l'UE.Jean a écrit :Par ailleurs pour mémoire il y a beaucoup moins de fonctionnaires qui s'occupent de l'UE qu'il y en a à la mairie de Paris... !!
Durão Barroso à était député la première fois en 1980, il à était ministre à 36 ans en 1992, il à était premier ministre du Portugal, alors les accusations de technocrates sont non fondées.Nombrilist a écrit :Bah, c'est sur que c'est plus simple de se laisser porter par le courant, ça fait moins de vague. Barroso n'est pas un vrai politique. C'est un simple technocrate.
Je pense pourtant qu'il n'a pas complètement tort, le FN est ouvertement anti européen et l'union européenne surtout en période de crise lui donne du pain à moudre.Jeff Van Planet a écrit :Durão Barroso à était député la première fois en 1980, il à était ministre à 36 ans en 1992, il à était premier ministre du Portugal, alors les accusations de technocrates sont non fondées.Nombrilist a écrit :Bah, c'est sur que c'est plus simple de se laisser porter par le courant, ça fait moins de vague. Barroso n'est pas un vrai politique. C'est un simple technocrate.
Pour le sujet principale, ceux qui font monté le FN se sont les populistes à la Montebourg qui font croire aux désespérés que le gouvernement peut faire à leurs place.
Soit dit en passant, l'article nous apprend que Barnier est pressenti pour être le futur président de la Commission européenne. Avec Barnier à la place de Barroso, il n'est pas certain que l'on y gagne au change...Barnier veut que Montebourg arrête de se "défausser" sur l'Europe
Le commissaire et candidat pressenti à la présidence de l'exécutif européen, "en colère", a dénoncé les propos "faux et absurdes" du ministre français.
Le commissaire européen Michel Barnier s'en est pris au ministre français du Redressement productif Arnaud Montebourg lundi en lui demandant d'arrêter de se "défausser" sur l'Europe pour justifier la montée du FN. Dimanche, M. Montebourg a accusé le président de la Commission européenne José Manuel Barroso d'être "le carburant du Front national", alors que le parti d'extrême droite a réalisé une forte progression lors d'une législative partielle dans l'ancienne circonscription longtemps détenue par l'ex-ministre du Budget Jérôme Cahuzac.
suite
Juppé est quand même un ex-gaulliste qui s'est ensuite compromis avec les européistes. Il s'est notamment déclaré favorable à l'Europe fédérale. C'est plutôt satisfaisant de constater qu'un homme comme lui critique également l'UE telle qu'elle existe aujourd'hui.Juppé s'en prend à son tour à Barroso
Invité de BFM TV politique Le Point/RMC, l'ancien Premier ministre UMP, Alain Juppé, a affirmé dimanche que le président de la Commission européenne José Manuel Barroso était "totalement archaïque". "Il doit avoir une vision du monde qui doit dater des années 58." Barroso avait qualifié de "réactionnaire" l'attitude de la France protégeant son exception culturelle.
Lorsqu'on a fait le traité de Rome et le marché commun, "il s'agissait d'ouvrir les frontières entre les pays membres du marché commun qui étaient très cloisonnés. C'est ça qui nous a donné, entre autres, les trente glorieuses", a souligné Juppé. Mais "aujourd'hui, le monde est radicalement différent, il s'agit d'être en compétition avec des pays comme la Chine, le Brésil, l'Inde. Ça nous amène à avoir une vision de la concurrence totalement différente", a-t-il fait valoir.
"Ne pas être naïf"
Selon Juppé, "sur certains points il faut défendre nos intérêts et ne pas être naïf, il faut exiger dans les relations commerciales la réciprocité. (...) Voilà pourquoi je dis que le président de la Commission européenne date un peu du siècle dernier." "Sur un point capital, l'exception culturelle, je préfère dire la diversité culturelle, il n'est pas question de céder à la pression des Américains, qui existe depuis 20 ans", a-t-il insisté.
suite
Le ton monte entre la Commission de Bruxelles et la France
La Commission européenne a pris ombrage lundi des critiques de plusieurs dirigeants français dont le ministre Arnaud Montebourg contre la politique de José Manuel Barroso et a dénoncé «le chauvinisme» français.
«Quand ils attaquent la mondialisation, les réformes économiques et l’Europe et ses institutions, les souverainistes de gauche et de droite ont le même agenda», a affirmé la Commission dans un communiqué lu par un de ses porte-parole.
«Il faudrait que certains responsables politiques français abandonnent certaines ambiguïtés vis-à-vis de l’Europe et la défendent davantage vis-à-vis du nationalisme, du populisme, voire du chauvinisme», a-t-elle ajouté.
suite
Qu'en pensez vous ?(...)
La bronca est suffisamment rare pour ne pas être relevée, surtout venant d'un président de Commission réputé dans le cénacle européen pour son refus total de la confrontation avec les grands États. Mais, cette fois, l'ancien Premier ministre portugais en a assez de servir de punching-ball à une partie de la classe politique française. Sa première réaction, soigneusement écrite et préparée, renvoyait ainsi dos à dos les "souverainistes de droite et de gauche". Mais, en conférence de presse, sa parole est allée plus loin, puisque, cette fois, Barroso a mis dans le même sac "souverainistes de gauche" et "d'extrême droite". Explication de son porte-parole Olivier Bailly : "La Commission européenne n'a pas pour habitude de réagir aux attaques politiques qui appartiennent surtout aux débats nationaux. Mais on ne veut pas non plus être le ventre mou sur lequel on peut se défouler. On doit répondre quand les valeurs sont attaquées. C'est ce que le président a fait aujourd'hui en rappelant quelques vérités politiques."
Mais au-delà cette réaction quasi épidermique, les nombreuses attaques dont est l'objet la Commission européenne, accusée récemment par François Hollande de vouloir imposer ses réformes, sont analysées par le porte-parole de José Manuel Barroso comme étant la manifestation d'un malaise français face à l'Europe : "Le débat européen en France - et c'est une sorte d'exception culturelle française - est très passionné. On peut tour à tour féliciter la Commission pour l'octroi de deux années supplémentaires pour réduire le déficit public ou pour lutter contre le dumping chinois sur les panneaux solaires, puis nous éreinter sur la culture ou les retraites. Il y a beaucoup à méditer sur ces oscillations permanentes sur l'Europe."
"Barroso sait qu'il ne faut pas venir nous chercher sur certains sujets, qui sont les mamelles de la République, comme l'exception culturelle", dit-on du côté français. Jeudi, François Hollande retrouvera José Manuel Barroso à Bruxelles pour un conseil européen dédié théoriquement à la lutte contre le chômage. Mais la scène européenne est parcourue déjà de frictions : entre l'UE et le FMI sur la Grèce, entre Paris et Berlin, opposés sur le libre-échange et sur l'attitude à adopter vis-à-vis de la Chine. Hollande et Barroso ont trois jours pour choisir : calmer le débat ou ajouter un nuage supplémentaire dans le ciel déjà chargé de l'Europe en crise.
L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr
+1Florian a écrit :Je suis scandalisé par ces attaques incessantes des nationaux-socialistes français de droite et de gauche contre Barroso.
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré
