Une "hémorragie" ? Vous voulez dire une crise ? Eh bien, la France en a connu plusieurs depuis le début de la Ve république, et le fait d'avoir un pouvoir stable a été plutôt bénéfique dans ces circonstances. S'il y a une crise, il appartient au président de prendre une initiative : il peut dissoudre, faire un référendum, changer le Premier ministre... il peut même démissionner (ce qu'a fait le général de Gaulle en 1969).Ramdams » 16 Nov 2013, 20:19 a écrit :Parce que quand il y a une hémorragie, il ne doit pas être nécessaire d'attendre la fin du mandat pour réagir.
H. Morin contre l'élection du président de la République au suffrage universel
Re: H. Morin contre l'élection du président de la République au suffrage universel
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
Re: H. Morin contre l'élection du président de la République au suffrage universel
Mais il ne peut ne rien faire sans être inquiété et aller jusqu'au bout de son mandat. Il en a le droit.
- wesker
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Re: H. Morin contre l'élection du président de la République au suffrage universel
Dans la plupart des pays européens, la gauche sociale démocrate se rapproche de la droite libérale et inversément. Mais ce phénomène n'est pas nouveau, il est entamé depuis Maastricht, depuis les politiques de convergences et cela permets au système de se maintenir, par delà les majorités qui sortent des urnes.
Et l'opposition a du mal à s'entendre, à s'organiser car les motivations de son opposition sont nombreuses et elle refuse même de se rencontrer, c'est ce qui permets à ces familles, qui, elles s'unissent, de se maintenir au pouvoir. Reste désormais à savoir la sincérité, la profondeur des convictions que les opposants défendent et leur capacité à s'affranchir des considérations de positionnement politique pour oser, enfin, se mettre d'accord et pouvoir réellement peser par le soutien populaire qu'elle pourrait obtenir. De ce point de vue le PG et le FN avait des espaces de convergences, mais ils s'enfermèrent tout deux dans des positions radicales, excessives. Le FN a accepté de s'élargir et de chercher à construire, avec d'autres cette nécessaire alternative, mais il faut poursuivre car les mondialistes, eux savent s'entendre sur l'essentiel pour préserver leurs positions.
Et l'opposition a du mal à s'entendre, à s'organiser car les motivations de son opposition sont nombreuses et elle refuse même de se rencontrer, c'est ce qui permets à ces familles, qui, elles s'unissent, de se maintenir au pouvoir. Reste désormais à savoir la sincérité, la profondeur des convictions que les opposants défendent et leur capacité à s'affranchir des considérations de positionnement politique pour oser, enfin, se mettre d'accord et pouvoir réellement peser par le soutien populaire qu'elle pourrait obtenir. De ce point de vue le PG et le FN avait des espaces de convergences, mais ils s'enfermèrent tout deux dans des positions radicales, excessives. Le FN a accepté de s'élargir et de chercher à construire, avec d'autres cette nécessaire alternative, mais il faut poursuivre car les mondialistes, eux savent s'entendre sur l'essentiel pour préserver leurs positions.
Re: H. Morin contre l'élection du président de la République au suffrage universel
Le président est soumis à la pression de l'opinion, des sondages, il doit aussi tenir compte de sa majorité qui peut manifester une fronde. Et il est également (et là c'est regrettable) soumis à la pression des marchés et de ses partenaires européens.Ramdams » 16 Nov 2013, 21:08 a écrit :Mais il ne peut ne rien faire sans être inquiété et aller jusqu'au bout de son mandat. Il en a le droit.
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Re: H. Morin contre l'élection du président de la République au suffrage universel
Les députés français sont parmi les plus moutonniers des pays démocratiques. Lorsque les élus socialistes ont fait entendre leur opposition, c'était contre le non-cumul des mandats.
- wesker
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Re: H. Morin contre l'élection du président de la République au suffrage universel
Disons que le système, actuel des investitures et des logiques d'appareils politiques incitent les représentants populaires à se montrer dociles, loyaux et complices de certaines orientations politiques alors que c'est aux électeurs qu'ils devraient rendre compte.
C'est pour cette raison d'ailleurs que l'exécutif parvient à exercer une influence sur le législatif et cela aboutit au discrédit de la classe politique dans son ensemble. L'une des solutions serait de rétablir une proportionnelle afin que de tels élus puissent être réellement plus indépendant et rester fidèles à leurs engagements, à leurs missions de représentations populaires plutôt que d'être les transcripteurs des orientations des formations politiques pour les "vendre" aux citoyens.
C'est pour cette raison d'ailleurs que l'exécutif parvient à exercer une influence sur le législatif et cela aboutit au discrédit de la classe politique dans son ensemble. L'une des solutions serait de rétablir une proportionnelle afin que de tels élus puissent être réellement plus indépendant et rester fidèles à leurs engagements, à leurs missions de représentations populaires plutôt que d'être les transcripteurs des orientations des formations politiques pour les "vendre" aux citoyens.
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