Blague sur l'Algérie : François Hollande provoque un tollé

[politicien]

Bonjour,

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a qualifié dimanche sur Twitter de "dérapage verbal" et de formule "déplacée" la plaisanterie de François Hollande sur la sécurité en Algérie. Le chef de l'État a déclaré le 16 décembre sur le ton de la plaisanterie devant le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), qui fêtait ses 70 ans, que le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, était rentré d'Algérie "sain et sauf". "C'est déjà beaucoup", avait-il ajouté.

"Je regrette le dernier dérapage verbal du président de la République. Sur un thème aussi important que la relation de la France avec l'Algérie, l'exigence de la fonction présidentielle n'autorise pas une formule aussi déplacée", a réagi en trois tweets Jean-François Copé.

Le coprésident du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a tweeté dimanche que la boutade de François Hollande sur la sécurité en Algérie lui donnait "la nausée", l'incident donnant lieu à plusieurs autres réactions, notamment dans l'opposition. "L'ivresse communautariste du dîner a grisé #Hollande. Mais c'est nous qui avons la nausée. #CRIF#Algérie", écrit Jean-Luc Mélenchon.

"Il s'est un peu lâché"
"J'ai trouvé ça particulièrement maladroit et pas digne d'un président de la République. Et je dis à François Hollande : soyez vraiment à la hauteur de votre fonction", a déclaré pour sa part sur TF1 l'ancienne ministre et députée UMP Valérie Pécresse.

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La boutade du président François Hollande sur la sécurité en Algérie était une "plaisanterie légère qui pouvait viser n'importe qui dans n'importe quel pays", indique-t-on dimanche dans l'entourage du président. "C'était une plaisanterie légère qui pouvait viser n'importe qui dans n'importe quel pays et qui n'avait aucun sens particulier concernant l'Algérie", souligne-t-on. "Il n'y a pas de tension particulière au niveau des autorités algériennes", a-t-on ajouté de même source.

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Qu'en pensez vous ?

[politicien]

Le Figaro : François Hollande exprime "ses regrets" après sa boutade sur l'Algérie

[mordred]

C'est trop tard. S'il n'a que cela à faire le pauvre Hollande ! Quant à Copé, il ferait mieux de se souvenir de son gueuleton en mai 2007 sur les Champs-Elysées avec le "Président des français". Ca avait fait très chic aussi.

[Ramdams]

Humour de beauf', comme d'habitude.

[mordred]

"Pour vos repas de comités d'entreprise; vos colloques; vos animations de rues (spéciales communes); demandez les clowns Sarko et François".

[merlin]

Moi j'ai bien aimé...

[Ramdams]

Je n'aimerais pas faire la politique pour cela. On ne peut rien dire de travers.

[merlin]

Si ... on devrait. Mais c'est un autre sujet, peu compatible avec la diplomatie, certes, mais moi ça me pose pas de problèmes.

[Nombrilist]

Copé ne s'est pas autant ému des propos de l'ancien ministre de l'intérieur sur les auvergnats.

[El Fredo]

J'ai trouvé ça drôle mais malheureusement il y a encore des sujets de crispation. Cela dit les Algériens manquent singulièrement d'humour et prennent tout de façon épidermique en remettant sans cesse le passé colonial sur la table, au bout de 50 ans il serait temps de grandir un peu.

[Ramdams]

Oui. C'est valable aussi pour nos beurs français, qui s'enflamment pour un rien.

[Nombrilist]

Parcontre, il aurait pu éviter de faire ça devant le CRIF. D'ailleurs, qu'est ce que le CRIF foutait à l'Elysée, pour commencer ?

[Golgoth]

Sérieusement, c'est quand même une grosse boulette.

[Ramdams]

Aujourd'hui, il prétexte qu'il faisait référence aux relations entre Ayrault et Valls. Comme si chacun était censé savoir ce qui se passe dans les coulisses et avait connaissance de leurs querelles de gamins.

[johanono]

Parcontre, il aurait pu éviter de faire ça devant le CRIF. D'ailleurs, qu'est ce que le CRIF foutait à l'Elysée, pour commencer ?

Des fois, c'est le CRIF qui vient à l'Elysée. D'autres fois, c'est tout le gratin politique français qui se déplace au dîner annuel organisé par le CRIF. Voici un groupe de pression communautaire qui semble avoir des influences non négligeables.