Décentralisation : de 22 à « une quinzaine » de régions ?

[wesker]

Cette réforme territoriale qui devait, au départ réaliser des économies, rendre la carte administrative plus lisible et les administrations plus efficaces devient illisibles, les économies réalisées semblent moins évidentes et en matière d'efficacité, hormis la réactivation de vieux clivages régionalistes et identitaires qui me paraissent assez désuets dans une République qui se targue d'être indivisible, cela reste à démontrer.

[politicien]

Bonjour,

La volte-face est une figure que maîtrisent un grand nombre d’hommes politiques. Jeudi 6 novembre, Manuel Valls en a donné un bel exemple. En avril, fraîchement arrivé à la tête du gouvernement, M. Valls avait annoncé devant l’Assemblée nationale la suppression des conseils départementaux à l’horizon 2021. Face aux conseillers généraux réunis à Pau, à l’occasion du congrès de l’Assemblée des départements de France (ADF), le premier ministre s’est, jeudi 6 novembre, mué en défenseur du département, soulignant le « besoin de cet échelon intermédiaire » entre les régions et les communes.

Les conseils généraux, qui deviendront les conseils départementaux après le scrutin de mars 2015, « ont des compétences de proximité, de solidarité tout à fait essentielles », a plaidé le premier ministre. « Pendant cinq ou six ans, jusqu’en 2020-2021, ces compétences seront confortées, clarifiées, parce qu’on a besoin de cette solidarité, de cette proximité, de cette efficacité. C’est ce message, destiné à rassurer les élus des conseils généraux si c’était nécessaire, que j’ai voulu délivrer », a-t-il ajouté.

« Enchevêtrements et doublons »
Un message qui prend le contre-pied des déclarations du début d’année. François Hollande avait ainsi déclaré le 14 janvier vouloir « mettre un terme aux enchevêtrements et doublons » des collectivités territoriales. Au printemps, le premier ministre avait donc annoncé la fin des départements lors du son premier discours de politique générale. Une volonté confirmée par François Hollande le 6 avril : « Je pense que les conseils généraux ont vécu. » Après plus de deux siècles d’existence, les départements semblaient au crépuscule de leur vie.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr

Qu'en pensez vous ?

[Ramdams]

Réduire le nombre des départements ? En fait, les actuelles régions seront demain les départements tandis que les régions seront encore plus grandes. Le progrès.

[Jean]

C'est plié.

beaucoup de bruit pour presque rien.

Le fait de réduire le nombre des régions ne supprime en rien une couche administrative donc pas de modification de la complexité administrative

Les conseils généraux étant maintenus il n'y aura aucune économie.


Un brillante reforme abandonnée qui rejoint la brillante réforme abandonnée sur la fiscalité, toute deux présentées en leur temps comme la reforme du quinquennat.

C'est quoi la prochaine ?


Probablement la réforme des professions protégées (taxis, pharmaciens, notaires, huissiers...)

[wesker]

Et si plutôt que de réduire les départements, on réduisait le nombre de sénateurs ? Les départements, globalement sont bien gérées, assument les charges de solidarité et des collèges, entretiennent les routes et permettent d'identifier un territoire, une culture, quand les compétences, l'utilité et le coût du Sénat restent sujets à débats...

[Caberlin]

Les français sont majoritairement prêts à la suppression des départements !

La carte de Balladur pour les fusions des régions me semble plus opportune !

[politicien]

Bonjour,

Démographie, croissance économique, chômage mais aussi Miss France ou performances en foot : Libération décrypte les forces et faiblesses des futures nouvelles régions françaises.

Si la nouvelle carte des 13 régions adoptées par l’Assemblée nationale ne fait, comme attendu, pas plaisir à tout le monde, notamment en Alsace, elle est aussi l’occasion de redistribuer les cartes économiques, géographiques, voire sportives.

Hormis l’Ile-de-France, largement et toujours à part en termes de richesse et de croissance, et la Corse, petit bout isolé, cette redistribution montre une volonté de ne pas créer de grandes disparités économiques entre les ensembles. Reste que, par rapport au premier découpage élyséen, il y a des évolutions : notamment une plus grande disparité démographique, mais une meilleure cohérence économique.

(...)

La suite sur Liberation.fr : http://www.liberation.fr/politiques/201 ... um=twitter

Qu'en pensez vous ?

[Nombrilist]

Intéressantes ces infographies de Libération. Il y a du boulot derrière. J'ai lu que Strasbourg allait être la préfecture de la région Champagne-Ardenne-Lorraine-Alsace. Pas très centré tout ça. J'aurais davantage vu Nancy.

[Ramdams]

D'autant que Strasbourg bénéficie déjà de l'implantation du Parlement européen, ce qui représente une manne financière conséquente. Strabourg a été choisie pour calmer (un tout petit peu) la colère des Alsaciens qui se sentent lésés d'être avec ces pouilleux de Lorrains et d'Ardennais. Ils tendent à sur-estimer l'importance de leur région en France, alors que le pays a très bien vécu sans elle, lorsqu'elle était allemande.

[albert]

Réforme territoriale: les citoyens perdent le droit de dire « non »

Les députés ont adopté cette semaine le nouveau découpage régional français.

Outre la Corse et les Régions d’Outre-Mer, le territoire sera désormais divisé en quatorze Régions au lieu des vingt-deux actuelles.

Si cette réforme territoriale a été largement commentée par les personnalités politiques et les médias, un autre élément majeur du projet de loi relatif à « la délimitation des régions et aux élections régionales et départementales » est malheureusement passé complément sous silence.

Il s’agit de la suppression de tous les référendums locaux à ce jour obligatoires lorsque les assemblées locales souhaitent :
- Modifier les limites d’une Région (1),
- Regrouper plusieurs Régions,
- Fusionner des Départements
- Créer une collectivité unique (fusion des Conseils régionaux et généraux).

[johanono]

Après la bataille des régions, celle des capitales

Si l'Assemblée a adopté mardi en seconde lecture la carte établissant une France à 13 régions, les tractations politiques autour des capitales de régions ne font que commencer.

Les députés ont adopté ce mardi en deuxième lecture la réforme territoriale. Mais la bataille des régions ne fait que commencer. L'une des prochaines étapes consistera à désigner une capitale à chacune de ces méga-régions. Comment seront-elles choisies et par qui? Éléments de réponse.

suite

Il risque encore d'y avoir des polémiques. Et pour calmer les élus des viles qui perdraient leur statut de chef-lieu de région, le gouvernement sera obligé d'y maintenir des administrations. Autrement dit, les économies escomptées avec cette réforme ne seront pas au rendez-vous.

[wesker]

Au départ, j'avais compris que cette réforme territoriale avait, pour objectifs notamment la réduction des dépenses territoriales, une meilleure lisibilité et cohérence et une efficacité de l'action conduite par ces nouvelles collectivités. Pourquoi ai je le sentiment qu'on ne s'oriente pas vers des économies ni vers une clarification des compétences et donc une efficacité dans le traitement administratif ?

[politicien]

Bonjour,

Le Parlement finalise sa réforme territoriale, qui fera passer la France de 22 à 13 régions métropolitaines. A l'issue de multiples allers et retours entre l'Assemblée et le Sénat, le texte devrait être voté définitivement le 17 décembre.

Conséquence collatérale : d'ici au 1er octobre 2016, un nouveau nom et une nouvelle capitale vont devoir être choisis pour les régions qui fusionnent. Ce choix sera arrêté par décret du Conseil d'Etat, à une exception près : Strasbourg a déjà été désignée dans la loi comme capitale de la grande région Est.

Quel nom et quelle capitale pour votre future région ?

[politicien]

Le Parlement a adopté définitivement mercredi par un ultime vote de l'Assemblée la nouvelle carte de France à treize régions malgré la colère toujours véhémente des UMP alsaciens contre la fusion de leur région avec Champagne-Ardenne et Lorraine. Cette réforme, qui entrera en vigueur début 2016, a été voulue par François Hollande dans le but de redessiner la France pour plusieurs décennies avec des régions de "taille européenne" et moteurs du développement économique. Dans un ultime vote, les députés ont adopté le texte par 95 voix pour, 56 contre, et 11 abstentions. Le Front de gauche, les radicaux de gauche, les écologistes, l'UMP et l'UDI ont majoritairement voté contre "des regroupements forcés", alors que les socialistes ont voté pour.

Après six mois de débat et trois lectures dans chaque chambre, c'est donc la vision du groupe socialiste à l'Assemblée qui s'est imposée là où le gouvernement avait proposé quatorze régions et où le Sénat en voulait quinze au lieu des vingt-deux actuelles. Si elle n'est pas "parfaite", cette carte "a sa cohérence", s'est félicité le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui y voit "un message d'espoir pour ceux qui croient en la nécessité des réformes". La nouvelle carte fusionne l'Alsace avec la Lorraine et Champagne-Ardenne, le Nord-Pas-de-Calais avec la Picardie, et Midi-Pyrénées avec Languedoc-Roussillon, trois fusions contestées, surtout la première. Les autres regroupements ont été moins polémiques (Poitou-Charentes avec Limousin et Aquitaine, Bourgogne et Franche-Comté, Rhône-Alpes avec Auvergne), voire enthousiastes (les deux Normandie).

(...)

http://www.lepoint.fr/politique/le-parl ... 566_20.php

[Narbonne]

L'Occitanie va renaitre de ses cendres. Capitale : Toulouse banane: