Clash entre Peillon et Royal

[politicien]

Bonjour,
 «Personne ne décide pour moi à quel endroit je dois être et à quel endroit je ne dois pas être. » Hier à Dijon, Ségolène Royal a sévèrement taclé Vincent Peillon. Ce dernier avait dénoncé la veille, sur Europe 1, la venue de l’ancienne candidate à la présidentielle à une rencontre sur l’éducation à laquelle il ne l’avait pas conviée.   « C’est une faute politique et un dérapage verbal qui ne doivent plus se reproduire, a lancé Royal. Je n’ai pas fait vingt-cinq ans de vie politique pour me réfréner, ou pour être l’otage, ou être instrumentalisée, c’est-à-dire qu’on utilise mon nom, ma capacité de mobilisation des militants et ensuite qu’on utilise tout cela pour des rapports de force. »
Hier, la réunion organisée par le député européen, en présence notamment de la centriste Marielle de Sarnez, de l’ancien leader communiste Robert Hue et de l’écologiste Gaby Cohn-Bendit, devait être « le lieu où l’on invente la gauche de demain ». Avec la venue de Royal, il est devenu celui des règlements de comptes.    « Je suis venue reprendre pied dans mon mouvement », a justifié Royal en arrivant. Alors que Peillon a pris les rênes du courant Espoir à gauche, porté par la rivale de Martine Aubry lors du congrès de Reims, elle a tenu à souligner qu’il n’y avait « pas de patron au courant ». Lâchée par nombre de ses soutiens, Royal a cherché hier à mener une opération de reconquête tout au culot. 
Lors du déjeuner, au cours d’un banquet républicain, elle et Peillon se sont marqués à la culotte. Installée à une table avec ses fidèles, Royal s’est rapidement levée pour faire le tour des tables de militants. Tout sourire, elle a posé pour des photos, serré des mains et beaucoup embrassé. A peine assise, c’est Peillon qui a pris le relais, histoire de lui montrer que lui aussi était populaire. Profitant de ce moment, Royal est allée carrément s’asseoir sur la chaise vide du député européen à côté de l’homme d’affaires Pierre Bergé… Poli mais froid, le mécène, qui finance à la fois l’association de Royal, Désirs d’avenir, et le rassemblement de Peillon, n’a guère apprécié ce jeu. « Elle est là, c’est bien, elle n’est pas là c’est pareil, moi je suis venu pour Vincent Peillon », a-t-il souligné. Les anciens proches de Royal, François Rebsamen et David Assouline n’ont pas non plus été enchantés de sa venue. Certaines personnalités non-socialistes ont été encore plus sévères. « Qu’une ex-candidate se complaise dans la politique folklorique c’est son problème, a jugé le député vert François de Rugy. Mais cela pollue le débat sur l’école, c’est irrespectueux. » 
Sans se démonter, Royal a assuré être là pour les militants. « En avez-vous entendu un qui trouve que je ne devrais pas être là ? » s’est-elle amusée. Peillon, lui, n’a pas décoléré de la journée. « C’est infantile de sa part, sa méthode est ridicule, c’est consternant pour elle », a-t-il attaqué, jugeant que Royal n’était venue que pour faire parler d’elle. « En plus, elle est intervenue lors de la table ronde sur le temps de l’éducation pour parler… de la contraception, scolairement cela s’appelle un hors-sujet. » Cherchant à minimiser les incidents, la présidente de la région Poitou-Charentes a assuré que les tensions « existent dans toutes les familles » et qu’elles sont suivies de « réconciliations ». Mais visiblement, entre Royal et ses anciens proches il s’agit bien d’un divorce.
  Qu'en pensez vous ?   A plus tard, 

[Magicfly]

La madone du Poitou à tjrs eu bcp de mal à gérer son égo. En réalité elle est pareil que Ti Nicolas mais en pire parce qu'elle est de gauche. Tout le monde la lâche, mais rien que pour satisfaire ses ambitions personnelles, avec 5% dans les sondages elle se présentera contre un candidat frère désigné.

[wesker]

Le PS étale ses divisions idéologiques, stratégiques ainsi que les differences de personnes au grand jour...Les français déplorent de voir ce genre de formation se dechirer et offrir un visage bien triste de la politque.

La droite, elle, préfère les fanfaronnades et l'auto satisfaction qui démobilisent les électeurs doutant de l'efficacité de leurs vote...Mais qu'attendent ils pour enfin, ouvrir les yeux et voter pour la seule force d'opposition nationale, crédible, moderne et efficace ?

[Magicfly]

Le PS étale ses divisions idéologiques, stratégiques ainsi que les differences de personnes au grand jour...Les français déplorent de voir ce genre de formation se dechirer et offrir un visage bien triste de la politque.
La droite, elle, préfère les fanfaronnades et l'auto satisfaction qui démobilisent les électeurs doutant de l'efficacité de leurs vote...Mais qu'attendent ils pour enfin, ouvrir les yeux et voter pour la seule force d'opposition nationale, crédible, moderne et efficace ?

C'est qui?  Dès fois tu arrives à me faire rire!

[lancelot]

Crédible .....    Moderne      Efficace .... :lol:   Mais de qui donc parles tu ?

[wesker]

A l'heure actuelle, dans le cadre des régionales compte tenu de l'inquiètude que cela provoque auprès du Président de la République, j'ai tendance à penser que la seule opposition nationale qui constitue un vote efficace pour les français reste le FN.

[lancelot]

Alors j'édite  ..... Crédible .....    Moderne      Efficace .... :lol: ...

[Magicfly]

A l'heure actuelle, dans le cadre des régionales compte tenu de l'inquiètude que cela provoque auprès du Président de la République, j'ai tendance à penser que la seule opposition nationale qui constitue un vote efficace pour les français reste le FN.

  

[wesker]

Tu en rigoles aujourd'hui mais il n'en demeure pas moins que le Président de la République, les yeux rivés sur les sondages a réintroduit dans ses discours les thèmatiques de l'identité nationale, de l'insécurité.....C'est bien la preuve qu'il craint que le FN n'obtienne de bons résultats et complique la tâche de l'UMP au second tour.

C'est bien, la peur et l'impulsivité atant de mauvaises conseillères, il accrédite dans l'opinion l'idée que seul le vote FN est efficace pour agir sur ses orientations politiques. Et au vu de l'importance des renoncements et des reniements, il serait coherent que les électeurs fassent savoir à ce Gouvernement qu'ils ne sont plus dupes des discours et des fanfaronnades.

[politicien]

Bonjour,   Une fois de plus Wesker ce n'est pas le sujet du FN, il me semble que j'interviens souvent en ce moment pour le dire, pourquoi ne pas en parler dans le sujet adéquate ?   pour revenir au sujet, depuis la venue peu diplomatique de Ségolène Royal à la rencontre de Dijon, l'ex-candidate au congrès de Reims et son ancien lieutenant se disputent le ledership du principal courant du PS.  Issu de la motion E présentée au congrès de novembre 2008, ce courant pèse 29% de voix des militants. Un score, obtenu au premier tour du scrutin interne, qui en fait le principal courant du PS. Intitulée «L’espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes», la motion regroupait de grands élus de la «Ligne claire» (comme Gérard Collomb ou Jean-Noël Guérini) et le clan Royal dont Vincent Peillon, Manuel Valls, Julien Dray, Jean-Louis Bianco, François Rebsamen. L’Espoir à gauche dispose, proportionnellement aux voix obtenues, de 18 des 54 postes de membres du Bureau national. Dans la foulée du congrès, l’entourage de Royal envisage de se constituer en courant. Et convoque, le 31 janvier, sa première AG à l’Assemblée nationale, pour fixer ses orientations et proposer un organigramme. Peillon, qui se voit confier l’animation politique, lance: «Il y a un courant, dans lequel Ségolène a été, qui l’a soutenue, dans lequel elle reste, qui travaille avec elle, mais qui a maintenant son autonomie.» Figure inspiratrice du courant, celle-ci s’était alors envolée pour le forum social de Belém (Brésil).  Voilà que ça se corse. «Paradoxalement, les courants structurent la vie du PS, note un élu, mais sur les règles, le mode d’organisation, les statuts ne prévoient rien. Chacun s’organise selon ses méthodes.» Un leader de courant est souvent premier signataire de la motion, candidat au poste de premier secrétaire, puis celui qui garde la main sur les troupes en donnant les impulsions. Or, ces trois casquettes ont été plus ou moins dispatchées. Le premier signataire ? Le maire de Lyon, Gérard Collomb qui a, depuis, pris ses distances. En septembre 2008, Royal avait en effet accepté de mettre au «frigidaire» sa candidature à la fonction de numéro un du parti, facilitant le ralliement des grands barons locaux. Avant de se présenter, le 11 novembre, au poste de premier secrétaire. Elle avait proposé à Peillon de devenir, en cas de victoire, son premier secrétaire délégué.  Après le Congrès, c’est plutôt lui qui a repris la boutique. «De façon informelle, précise un membre du courant. Alors que Royal n’a jamais voulu entrer dans la cuisine interne, il est apparu comme le leader, il est le plus connu, celui qui parle aux médias... Et qui fait le job.» «La question du leadership n’a jamais été tranchée ouvertement», déplore un autre, qui décrit un partage des rôles de facto entre Peillon «tourné vers le parti, qui a un intérêt pour le fonctionnement et l’histoire du PS», et Royal en «leader emblématique»: «Il a manqué une clarification alors qu’au fur et à mesure, les points de vue de Vincent et de Ségolène se sont distancés.»   Trois scénarios sont donc possibles. Si tout le monde y met énormémement du sien, une réconciliation: mais quelle place donner à Royal? Une séparation à l’amiable: qui garderait L’Espoir à gauche? Ou un vote après les régionales: avec quel corps électoral? Les délégués chargés de défendre la motion au congrès? Ses représentants dans les instances nationales? Les militants qui se sont prononcés pour la motion, la plupart de manière anonyme? Le parti ne le dit pas. Grunberg pointe, enfin, le risque politique d’une telle initiative: «Le danger est de refaire le congrès de Reims à l’intérieur du courant.»  Qu'en pensez vous ?  A plus tard, 

[Magicfly]

Tu en rigoles aujourd'hui mais il n'en demeure pas moins que le Président de la République, les yeux rivés sur les sondages a réintroduit dans ses discours les thèmatiques de l'identité nationale, de l'insécurité.....C'est bien la preuve qu'il craint que le FN n'obtienne de bons résultats et complique la tâche de l'UMP au second tour. C'est bien, la peur et l'impulsivité atant de mauvaises conseillères, il accrédite dans l'opinion l'idée que seul le vote FN est efficace pour agir sur ses orientations politiques. Et au vu de l'importance des renoncements et des reniements, il serait coherent que les électeurs fassent savoir à ce Gouvernement qu'ils ne sont plus dupes des discours et des fanfaronnades.

Le FN  comme pour le référendum, joue sur la négation pour se mettre en avant. Il s'allie à la gauche, car il est plus proche d'eux que de la droite. Le FN est un parti de skeaned, de négationnistes, un parti de haineux; il nous parle de nationalisme alors que leurs frères ont trahis la France pendant le guerre en aidant l'occupant nazi!
Tu fais le colleur d'affiches, tous tes postes nous ramènent en permanence à ton idéologie.

[wesker]

Plutôt que de répondre à la haine de magicfly, j'interviendrais sur le sujet du topic.

Si Royal veut reprendre en main le courant qu'elle a crée au sein du PS c'est uniquement parce qu'elle estime que Peillon n'avance ses ambitions personnelles....Ce dernier n'ayant cessé de la soutenir afin de satisfaire ses ambitions.

Hormis Melanchon qui eût le courage de quitter ce parti, toutes ces personnes ne vise qu'à parvenir à l'obtention d'un mandat....Les places sont bonnes et l'on est prêt à tout pour les conquérir...Au point même de se disputer âprement en vue de presider une sensibilité qui compose le PS. Quelles considerations pour la France, quelle image le PS donne t-il de la politique ?

[Magicfly]

Plutôt que de répondre à la haine de magicfly, j'interviendrais sur le sujet du topic.
Ben voilà quand tu veux!