Maires FN qui mettent en pratique la politique FN: ça commence !

[Jeff Van Planet]

Citation du maire en question:

"Ce n'est pas une expulsion en tant que telle", a commenté l'édile, qui justifie sa décision par le fait que "la LDH ne défend pas l'intérêt général". "L'antenne de Mantes est très politisée, s'en prend régulièrement au FN et, surtout, défend les droits des étrangers clandestins : on ne peut pas les aider", a-t-il soulevé."

C'est bien, ça ne fait pas de mal d'avoir une piqure de rappel de temps en temps. Le FN est bien un parti extrêmement dangereux qui estime qu'un étranger clandestin n'a aucun droit, même pas humain.

Je ne suis pas d'accord avec eux, mais je crois qu'ils pensent qu'il y à des lois de la nation et que selon ces lois ces immigrés sont clandestins. Comme la lois de la nation ne leurs accordent que le droit de rester chez eux, il trouvent normal que ces gens n'aient aucuns autres droits.

[Nombrilist]

Et là, il n'y a plus beaucoup à traverser pour arriver au néo-nazisme.

[El Fredo]

Soit dit en passant le droit de l'immigration est d'ordre réglementaire, raison pour laquelle les contrevenants sont placés en centre de rétention administrative et pas incarcérés en détention comme pour les infractions pénales. Un séjour irrégulier est de même nature qu'un excès de vitesse dans la hiérarchie des normes. Donc tous les clampins du FN et assimilés qui parlent de hors-la-loi pour les sans-papiers racontent n'importe quoi.

[Jeff Van Planet]

Encore heureux que j'ai commencé mon message par ces mots: "Je ne suis pas d'accord avec eux..." sinon qu'est-ce que ça aurait été?

[Ramdams]

Il faudrait aborder le sujet de manière froide, on laisse trop parler nos émotions. D'un côté comme de l'autre.

[wesker]

Jean il ne s'agit pas de revenir au suffrage censitaire mais de favoriser l'intérêt et l'accès à l'information, la culture dont les citoyens peuvent, aujourd'hui acquérir.

Il s'agit de construire une alternative, sur des questions fondamentales qui engagent l'avenir de notre pays et ne doit pas être abandonné à une minorité ayant des intérêts particuliers à défendre. Au contraire il s'agit d'inciter chacun à la progression, à la confiance en soi, à la culture politique et à sortir des sentiers battus idéologiques que la gauche et la droite, par souci de répartition des clientèles électorales entretiennent.

[Nombrilist]

Il faudrait aborder le sujet de manière froide, on laisse trop parler nos émotions. D'un côté comme de l'autre.

Je ne vois pas pourquoi il faudrait rester froid en traitant d'un sujet humain. Ce serait même dangereux.

[signora]

Il faudrait aborder le sujet de manière froide, on laisse trop parler nos émotions. D'un côté comme de l'autre.

Je ne vois pas pourquoi il faudrait rester froid en traitant d'un sujet humain. Ce serait même dangereux.

Je crois que ramdams a raison !
on peut traiter d'un sujet sans faire intervenir l'affectif.
donc à froid tout en restant humain ...
vous me suivez ?

[Jean]

Pour en revenir au sujet, le vote d'hier semble avoir confirmer ce qu'indiquait un récent sondage montrant que les administrés des villes conquises l'année dernière par le FN, avaient une bonne opinion de leur maire.

En effet les analystes ont relevés que les scores du FN ont encore progressé dans les communes qu'il avait remporté l'année dernière.

Et en démocratie, seul l'avis des électeurs compte.

[Jean]

Jean il ne s'agit pas de revenir au suffrage censitaire mais de favoriser l'intérêt et l'accès à l'information, la culture dont les citoyens peuvent, aujourd'hui acquérir.

Il s'agit de construire une alternative, sur des questions fondamentales qui engagent l'avenir de notre pays et ne doit pas être abandonné à une minorité ayant des intérêts particuliers à défendre. Au contraire il s'agit d'inciter chacun à la progression, à la confiance en soi, à la culture politique et à sortir des sentiers battus idéologiques que la gauche et la droite, par souci de répartition des clientèles électorales entretiennent.

Je ne comprends pas ton évocation d'un vote censitaire. Je n'ai jamais employé ce terme ni évoqué de réduire le corps électoral en fonction des impôts que qui est le principe du vote censitaire.



Je suis d'accord pour développer la créations de groupes divers permettant de favoriser la réflexion des électeurs et l'émergence d'idées alternatives

Mais il me semble qu'en France (peut-être plus qu'ailleurs) nous disposons déjà de nombreux groupes de ce genre (parti politique, micro-parti, club de réflexion, loge diverse, think tank....)
Il est même quasiment impossible de les lister tant il y en a, en particulier ceux qui semblent vouloir se situer à gauche.

Se différencient-ils par leur idéologie ou leurs politiques ou bien simplement par la volonté d'exister de leur dirigeant ?? Il y a probablement de tout.

Donc il me semble qu'il existe déjà tous les outils permettant de favoriser la réflexion des électeurs.

Ensuite pour qu'une éventuelle idée géniale issue de ces groupes voit le jour il faut y intéresser l'électeur.

Deux solutions alors : soit faire en sorte de glisser l'idée dans le programme d'un des partis dominants soit faire de son groupe un des partis dominants.

La seconde solution est beaucoup plus difficile mais non impossible comme la démontrer hier encore le FN

[wesker]

Les électeurs disposent des outils, de l'information nécessaire pour se faire leur opinion. Ils doivent construire, participer à l'élaboration du projet d'alternance et d'avenir dont le pays a besoin. Il faut aller au delà de ses accointances politiques, élargir le champs de sa réflexion, inciter les citoyens à assumer leurs responsabilités...de citoyens et non se satisfaire d'être influencés par les médias et observateurs pour leur dicter leurs choix.

Aujourd'hui, plus que jamais les enjeux sont des enjeux d'avenir les difficultés sont réelles et les réformes indispensables, la question n'est pas de savoir si nous devrons les accepter mais quelles réformes devront être mises en oeuvre prioritairement, sur quels objectifs, avec quelle méthode, mais plutôt est ce que nous en serons les acteurs et décideurs ou subiront nous, à l'instar de la Grèce des réalités que nous n'avons su anticiper et gérer ?

[Jean]

Les électeurs disposent des outils, de l'information nécessaire pour se faire leur opinion. Ils doivent construire, participer à l'élaboration du projet d'alternance et d'avenir dont le pays a besoin. Il faut aller au delà de ses accointances politiques, élargir le champs de sa réflexion, inciter les citoyens à assumer leurs responsabilités...de citoyens et non se satisfaire d'être influencés par les médias et observateurs pour leur dicter leurs choix.

Aujourd'hui, plus que jamais les enjeux sont des enjeux d'avenir les difficultés sont réelles et les réformes indispensables, la question n'est pas de savoir si nous devrons les accepter mais quelles réformes devront être mises en oeuvre prioritairement, sur quels objectifs, avec quelle méthode, mais plutôt est ce que nous en serons les acteurs et décideurs ou subiront nous, à l'instar de la Grèce des réalités que nous n'avons su anticiper et gérer ?

Tout à fait d'accord avec le premier paragraphe au bémol près qu'il ne faut pas repousser les influences (d'ailleurs c'est impossible) mais plutôt les multiplier afin de les confronter entre elles.

Pour le second, peut-être est-ce l'effet de l'âge, mais je pense qu'il est difficile de s'impliquer en tant qu'individu.

Adhérer à un parti me semble être la meilleure façon de voir son horizon se boucher en s'interdisant de critiquer ce parti (quel qu'il soit). Quant aux autres groupes auxquels on peut envisager de s'associer, d'une part je ne les connais pas et d'autre part je redouterais probablement de me faire manipuler.

Alors je pense que mon action se imitera à l'utilisation le plus réfléchie possible de mon bulletin de vote.