Accusé de conflit d'intérêts, Aquilino Morelle s'explique

[Jean]

Dans le même sens on relève ce matin que Ségolène Royale nouvelle ministre de l'environnement... se fait précéder par un huissier chargé d'informer de son arrivée.

Seul le PdR était jusqu'à présent doté de cet "avantage".

J'ai le sentiment que le pouvoir met à rude épreuve les nerfs les plus fragiles.

[Nico37]

Quand Aquilino Morelle échangeait une légion d’honneur contre un voyage à Venise 25/04

Les polémiques autour d'Aquilino Morelle n'en finissent pas d'enfler. Comme le révèle la presse spécialisée, son goût pour le luxe date bien avant son entrée à l'Elysée en tant que conseiller du Président.

La polémique autour d'Aquilino Morelle pourrait continuer longtemps. Ecarté de l'Elysée la semaine dernière après la révélation de supposés conflits d'intérêts, l'ancien conseiller politique de François Hollande fait l'objet de nombreuses enquêtes dans la presse. Ainsi, les magazines spécialisés s'intéressent à son passé, et de nouveaux détails font surface aujourd'hui. L'Express raconte comment il a été mis en garde à vue à l'époque où il était encore membre du cabinet de Lionel Jospin, alors premier ministre.

(...)

[politicien]

Bonjour,

Pendant un peu moins de deux ans, il occupa l'’un des bureaux les plus convoités de la République, à deux pas de celui de François Hollande. Conseiller politique mais aussi responsable de la communication, Aquilino Morelle avait dû quitter ce poste précipitamment, le 18 avril, au lendemain de la parution d'’un article de Mediapart affirmant qu’'il avait conseillé des laboratoires pharmaceutiques alors qu'il était à l'’Inspection générale des affaires sociales (IGAS).

Cinq mois plus tard, Aquilino Morelle, qui confie par ailleurs préparer « un livre politique sur la trajectoire de la gauche à paraître fin 2015 », répond aux questions du Monde.

Pourquoi vous être tu depuis votre démission de vos fonctions de conseiller politique du président, le 18 avril dernier ?
Le choix du silence m'a d'abord été imposé par la violence du lynchage médiatique dont j'ai été l'objet. Face au déferlement de calomnie et de caricatures, parfaitement orchestré, toute parole venant de moi aurait été vaine, par avance discréditée. Le silence était aussi, en soi, une réponse : le refus d'entrer, même pour la combattre, dans une manipulation dégradante. Enfin, se taire était une manière de respecter le travail des institutions : la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, le Conseil de l'ordre des médecins, la justice. Cinq mois se sont écoulés. J'ai besoin de rétablir la vérité. Je le dois aux miens.

Démentez vous toujours tout conflit d'intérêt ?
C'est une accusation sans aucun fondement. Quand me serais-je trouvé en situation de conflit d'intérêt ? Pendant les deux années où j'ai servi le président ? Non. Pendant les vingt-deux années où j'ai servi l'Etat et la santé publique ? Non. Lorsque, avec mes deux collègues de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), nous avons mené l'enquête sur l'affaire du Mediator ? Non. Entre le 15 octobre et le 31 décembre 2007, enfin, quand j'ai assuré une prestation de conseil auprès du laboratoire suédois Lündbeck alors que je venais de réintégrer l'IGAS ? Non plus.

(...)

Qui est, selon vous, responsable de ce règlement de comptes ?
Pour beaucoup « d'amis du Président », j'étais un gêneur. Intimement associé au discours du Bourget, j'incarnais une ligne politique « de gauche » qui n'était pas la leur. Après la crise de Florange, les choses se sont considérablement tendues. S'y sont ajoutées les rancoeurs liées au rôle que j'ai joué dans l'arrivée de Manuel Valls à Matignon. Ma présence à l'Elysée exaspérait... Il y a eu aussi, et c'est un classique, l'accumulation des jalousies et des haines de palais.

(...)

L'intégralité de cette interview à lire sur Le Monde.fr

Qu'en pensez vous ?

[El Fredo]

Bon visiblement le gars vient d'être blanchi par la justice, et ces histoires de conflit d'intérêt et de déontologie ne débouchent sur rien. Encore une victime des procureurs à carte de presse de chez Médiapart.

http://www.leparisien.fr/politique/aqui ... 587911.php
http://www.lepoint.fr/politique/aquilin ... 293_20.php

Moralité : si vous voulez conserver votre brevet de gauchitude, portez des tongs. Parce que visiblement c'est la seule chose qu'on peut reprocher à ce monsieur. On peut au passage s'interroger sur le timing de ces révélations, sur ceux à qui elles profitent, et sur le rôle d'idiot utile joué par une certaine presse dite d'investigation.

[Agatha kh]

Pour le moment A Morelle ne fait que dire qu'il y a eu des comportements pires que le sien dans le gouvernement.
J'espère donc qu'il y aura bientôt un grand déballage de sa part !

[Jean]

Bon visiblement le gars vient d'être blanchi par la justice, et ces histoires de conflit d'intérêt et de déontologie ne débouchent sur rien. Encore une victime des procureurs à carte de presse de chez Médiapart.

http://www.leparisien.fr/politique/aqui ... 587911.php
http://www.lepoint.fr/politique/aquilin ... 293_20.php

Moralité : si vous voulez conserver votre brevet de gauchitude, portez des tongs. Parce que visiblement c'est la seule chose qu'on peut reprocher à ce monsieur. On peut au passage s'interroger sur le timing de ces révélations, sur ceux à qui elles profitent, et sur le rôle d'idiot utile joué par une certaine presse dite d'investigation.

Entre des tongs et une trentaine de paires de pompe à mille euros il y a tout un champ du possible que la plupart d'entre nous utilise.

Le fait de se les faire cirer (au frais du contribuable ?) n'est pas n'on plus un marqueur de gauche...

Quoique la même passion des godasses luxueuses s'est rencontrée dans un passé récent chez un ministre des affaires étrangères de gauche ex président du conseil constitutionnel (au frais d'ELF à l'époque....)

[johanono]

Un conflit d'intérêts, au sens politique ou moral, peut exister sans qu'il y ait lieu à condamnation pénale. En effet, en droit pénal, il existe une infraction de prise illégale d'intérêts, mais avec une définition assez restrictive. Donc on peut très bien imaginer que Morelle soit pénalement blanchi de l'accusation de prise illégale d'intérêts, mais ça n'enlève rien aux fautes politiques ou morales qu'il aurait pu commettre en s'acoquinant avec des laboratoires.

Depuis plusieurs mois, ce monsieur répand son fiel dans les media, en laissant entendre qu'il a des révélations à faire... Cela fait penser à Alfred Sirven, qui menaçait de faire sauter 20 fois la République, et qui n'a jamais rien dit. C'est pénible, les gens comme ça... Soit il a des choses à dire, et alors il les dit, soit il n'a rien dire ou ne veut rien révéler, et dans ce cas, il ferme son clapet.

Ce monsieur devrait faire preuve d'un peu plus d'humilité. Rappelons qu'il n'a aucune légitimité démocratique, il n'était qu'un simple conseiller du président, il n'avait comme importance que celle que le président voulait bien lui accorder. Le président n'a pas de compte à lui rendre sur les conditions dans lesquelles il s'est séparé de lui. Pour paraphraser Mme Royal, on pourrait demander : "Mais qui connaît Mr Morelle ?".

[freeze]

Bon visiblement le gars vient d'être blanchi par la justice, et ces histoires de conflit d'intérêt et de déontologie ne débouchent sur rien. Encore une victime des procureurs à carte de presse de chez Médiapart.

http://www.leparisien.fr/politique/aqui ... 587911.php
http://www.lepoint.fr/politique/aquilin ... 293_20.php

Moralité : si vous voulez conserver votre brevet de gauchitude, portez des tongs. Parce que visiblement c'est la seule chose qu'on peut reprocher à ce monsieur. On peut au passage s'interroger sur le timing de ces révélations, sur ceux à qui elles profitent, et sur le rôle d'idiot utile joué par une certaine presse dite d'investigation.

te te te
réponse de médiapart a partir la 11eme minute ...........
http://www.canalplus.fr/c-infos-documen ... ition.html

[wesker]

Après avoir pris l'habitude de se faire cirer ses chaussures, l'ancien conseiller du Président de la République se découvrira t-il une âme d'auteur ?

Pourtant de nombreux travailleurs qui se lèvent le matin auraient du mal à trouver le temps de sombrer dans l'écriture et certains ne manqueraient pourtant pas de talents.

[johanono]

Encore un vulgaire conseiller sans légitimité démocratique qui veut régler ses comptes en écrivant un bouquin. Pathétique...

[wesker]

C'est évident que rédiger un livre permets de présenter sa vérité, mais j'avoue ne pas être motivé pour permettre à celui qui se faisait cirer les pompes à percevoir des droits d'auteurs. J'utiliserais ma liberté personnelle en n'achetant pas un tel livre pour y apprendre quelques désaccord qu'un conseiller peut avoir avec un Président de la République