Quel avenir pour notre civilisation ?

[Jeff Van Planet]

Bernard Werber, dans l'un de ses excellent bouquin disait qu'il faut aller jusqu'au bout de son erreur pour pouvoir comprendre pourquoi il ne fallait pas la faire.

Alors que l'on arrête ou pas, çà c'est tout un débat, mais si on va jusqu'au bout de cette logique destructrice, au moins on comprendra pour plusieurs génération les mauvais cotés de la politique de la dépense publique.

[nouvelle-economie]

Bernard Werber, dans l'un de ses excellent bouquin disait qu'il faut aller jusqu'au bout de son erreur pour pouvoir comprendre pourquoi il ne fallait pas la faire.

Alors que l'on arrête ou pas, çà c'est tout un débat, mais si on va jusqu'au bout de cette logique destructrice, au moins on comprendra pour plusieurs génération les mauvais cotés de la politique de la dépense publique.

La logique destructrice que nous suivons, nous l’avons déjà expérimentée jusqu’au bout de ses possibilités, avec à chaque fois les mêmes résultats désastreux. Chaque guerre depuis des milliers d’années le démontre : nous savons exactement où mène le surendettement de l’État. Les mêmes causes produisant les mêmes effets...

[Jeff Van Planet]

Je ne suis pas sûr que les guerres mondiales aient eu pour origine l'endettement des états...

[El Fredo]

Pour ce qui est de la 2e, c'est une réalité historique. Les dettes de guerre de la République de Weimar ont précipité sa perte et fait le lit des nazis par une combinaison de crise économique et de sursaut nationaliste.

[Mesoke]

La différence c'est que les dettes de guerre de l'Allemagne des années 20-30 étaient dues à la gourmandise des vainqueurs, elles étaient disproportionnées. Cela aussi a servi le parti nazi, qui a pu s'appuyer sur la haine des pays voisins, désignés comme bouc-émissaires de tous les malheurs des allemands.

Les dettes d'aujourd'hui sont dues à de la mauvaise gestion, à une politique de gabegie obsolète qui ne fonctionne que lorsqu'il y a de la croissance.

[nouvelle-economie]

Je ne suis pas sûr que les guerres mondiales aient eu pour origine l'endettement des états...

C’est vrai que tout allait bien, pas de dettes, pas de chômage, stabilité des prix, etc...

[frunobulax]

Il y aurait d’un côté les pays riches, plus ou moins inquiets, et les pays pauvres moins catastrophistes. Et vous pensez que l’effondrement des pays riches représenterait une opportunité pour les pays pauvres qui pourrait devenir leaders à notre place ?

On constate tout simplement que les pays occidentaux n'accaparent plus toutes les richesses de ce qu'on appelait de façon très méprisante "le tiers monde".
Et qu'un rééquilibrage est en marche.

Il serait temps de cesser notre vision ultra nombriliste et égoïste du monde.
Si la situation sociale régresse dans les pays occidentaux, elle grimpe en flèche ailleurs.
Avant de parler d'effondrement mondial, pourquoi ne pas demander d'abord leurs avis aux autre habitants du monde, aux Chinois, aux Indiens et sans doute bientôt aux Africains qui, eux, voient leurs conditions de vie s'améliorer de jours en jours ?

[Nombrilist]

ça s'améliore vraiment ?

[Jeff Van Planet]

objectivement, quand on voit une classe moyenne surgir, c'est que çà s'améliore.
Après on peut toujours discuter de la vitesse de la progression ou d'autres "détails" mais dans l'ensemble c'est une amélioration.

[Nombrilist]

Pour moi, on pourra dire que les choses se seront améliorées quand ils consommeront eux-mêmes ce qu'ils produisent (notamment la bouffe) plutôt que de l'exporter.

[Jeff Van Planet]

Et bien de plus en plus ils le font. ce ne sont pas les classes populaires qui consomment le plus, mais les classes moyennes, le fait qu'une classe moyenne surgisse, fait augmenter la consommation interne.

C'est vrai: ils n'en sont pas à notre niveau de vie occidentale, mais ces peuples voient du progrès quand même. Après tout: Rome ne s'est pas faite en un jour

[karoline]

"Les pays occidentaux on toujours vu chaque génération bénéficier de meilleurs conditions "sociales" que la précédente."

Non, ce n'est pas si évident. Il y a eu une formidable période de croissance économique, que nous appelons les Trente Glorieuses. De nombreuses personnes de 60 ans et plus ont connu cette période, et elles se disent que leurs enfants vivront moins bien.......

Ils vivront peut-être moins bien, mais ont eu une jeunesse tellement meilleure que les "glorieux", tout au moins matériellement parlant!!!!

[karoline]

La différence c'est que les dettes de guerre de l'Allemagne des années 20-30 étaient dues à la gourmandise des vainqueurs, elles étaient disproportionnées.

Oui, cette guerre était la suite logique du traité de "paix".

[karoline]

Quand on analyse l’évolution de notre économie, de la dette nationale, du chômage, de notre système de retraite ou de couverture médicale ces dernières dizaines d’années, on constate que les choses vont globalement de moins en moins bien. Et que ce n’est pas parti pour s’améliorer.

Dans cette hypothèse, comment notre société va-t’elle s’effondrer ?

Comme pour les Romains sous des flots de barbares, ou plutôt comme pour la Monarchie sous la Révolution, ou encore comme en 1929 ?

Mais la fin de notre système est-il une fatalité ? Quelles sont les solutions pour éviter la catastrophe annoncée ?

Je ne suis pas économiste, loin de là, mais je pense qu'il serait utile de prendre exemple sur la Suède, ou le Canada.

[Jeff Van Planet]

Oui mais les suédois et les canadiens ont étaient mis au pied du mur.
Faut-il attendre d'être aux pieds du mur nous mêmes?