Les quatre journalistes français otages en Syrie libérés ont été retrouvés par des soldats turcs à la frontière turque avec la Syrie, ligotés et les yeux bandés, a rapporté samedi l'agence de presse turque Dogan. Les quatre hommes ont été abandonnés par des hommes inconnus dans la nuit de vendredi à samedi dans le no man's land de la frontière séparant la Turquie et la Syrie, près de la petite ville turque d'Akçakale, toujours selon l'agence.
Édouard Élias, Didier François, Nicolas Hénin et Pierre Torres ont été découverts par une patrouille de l'armée turque qui, dans un premier temps, a cru avoir affaire à des contrebandiers, mais, après avoir remarqué que les hommes parlaient français, les ont conduits à un poste de police d'Akçakale.
"Libres" et "en bonne santé"
Dans les images diffusées sur les chaînes de télévision turques, on voit les quatre journalistes, cheveux longs et barbus, mais visiblement en bonne santé, en train d'entrer et de sortir du commissariat dans la nuit, sans faire de déclaration aux caméras. Les quatre journalistes otages en Syrie sont "libres" et "en bonne santé", a peu auparavant indiqué le président français François Hollande.
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Qu'en pensez vous ?Après une escale à Évreux, les quatre journalistes son arrivés à 9 heures sur le tarmac de l'aéroport de Villacoublay. Ils ont été accueillis à leur sortie de l'hélicoptère par le président de la République, Laurent Fabius, puis ont pu serrer dans leurs bras leurs familles. Ils se rendront dans un premier temps "au calme" dans un salon VIP, avant de revenir devant leurs confrères en compagnie du président François Hollande, qui prendra la parole.
Les quatre journalistes français, ex-otages en Syrie, sont arrivés tôt dimanche matin en France, leur avion venu de Turquie ayant atterri sur la base militaire d'Évreux, d'où ils ont rejoint en hélicoptère la base de Villacoublay, au sud de Paris, pour leur accueil officiel. Didier François, Édouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torrès ont tous les quatre rasé leur abondante barbe, signe de leur dix mois de captivité, arborant des visages glabres, mais toujours souriants, selon une photo diffusée à la presse.
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