intégralité de l'article ...En pleine crise ukrainienne, François Hollande se rend, ce dimanche, en Azerbaïdjan, première étape d’une tournée dans le Caucase du sud qui doit l’emmener ensuite en Arménie et en Géorgie. Alors que la diplomatie continue de s’activer et que se déroulait, dimanche, le référendum d’indépendance dans l’est de l’Ukraine , le chef de l’Etat français prend le risque d’irriter le Kremlin en se rendant dans les anciennes républiques soviétiques. L’Azerbaïdjan, l’Arménie et la Géorgie entretiennent des relations complexes et parfois conflictuelles avec la Russie de Poutine qui s’agace du rapprochement de ces anciens satellites avec l’Union Européenne.
De ce point de vue, le déplacement du chef de l’Etat a beau s’inscrire dans la logique du partenariat oriental de l’Union européenne, Moscou ne peut voir ce déplacement d’un bon oeil. Même si tout au long des trois jours, François Hollande va tout faire pour éviter de jeter de l’huile sur le feu. Il n’est, bien entendu, pas question de demander à ces pays «de choisir entre l’Europe et la Russie» souligne-t-on dans l’entourage du président. «Mais l’un n’empêche pas l’autre, ils peuvent avoir de bonnes relations avec chacun des deux blocs». Le climat entre Moscou et Tbilissi s’était brusquement enflammé en 2008 aboutissant à une guerre éclair suivie d’un cessez-le-feu négocié par Nicolas Sarkozy, alors président tournant de l’Union européenne.
Et vous, que pensez vous de cette tournée ?